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Appels à contributions
Repenser les violences à l’égard des femmes dans le Monde arabo-musulman

Repenser les violences à l’égard des femmes dans le Monde arabo-musulman

Appel à contributions pour un ouvrage collectif

Repenser les violences à l’égard des femmes dans le Monde arabo-musulman

 

Depuis l’aube de l’humanité, les sociétés ont commencé à fabriquer progressivement leurs normes sociales, culturelles et religieuses.

Les processus historiques avaient déterminé chacune des sociétés à travers des choix politiques et religieux spécifiques.

Aujourd’hui, partout dans le Monde arabo-musulman, malgré les divergences des choix politiques, économiques et sociaux, nous observons l’adoption de normes et de stéréotypes basés sur le genre et reproduisant des discriminations et des violences à l’égard des femmes.

Argumentaire :

L’ordre biologique a fait de nous des corps sexués, mâles et femelles, suivant notre composition hormonale, et nous  a programmés pour garantir la procréation de l’espèce à travers la sexualité.

Pourtant, depuis l’aube de l’humanité, les sociétés avaient commencé à fabriquer leurs normes sociales, culturelles et religieuses en donnant du sens aux différences biologiques et en bâtissant des rapports de pouvoir basés sur la domination du sexe masculin.

Les processus historiques avaient déterminé chacune des sociétés à travers des choix politiques et religieux spécifiques où nous pouvons observer l’évolution de rapports de pouvoir lors des pratiques sociales.

Au sein du Monde arabo-musulman, la raison a été échafaudée sur la base du texte coranique : suivant le principe de « l’igtihad » pendant des siècles, et la possibilité de l’interprétation et de la réinterprétation du texte sacré, en vue de sa réadaptation aux contextes et aux défis renouvelés.

Pourtant, les « fuqahas », qui étaient guidés par des volitions politiques établies, avaient maintenu l’ordre patriarcal ancestral et l’avaient légitimé religieusement.

Aujourd’hui, partout dans le  Monde arabo- musulman, malgré les divergences des choix politiques, économiques et sociaux, nous observons l’adoption de normes et de stéréotypes basés sur le genre, qui reproduisent des discriminations et des violences à l’égard des femmes.

Les conditions épidémiques, notamment le confinement, la mobilité réduite, l'isolement, le stress et l'instabilité économique, ont conduit à une augmentation alarmante de la violence domestique, exposant de plus en plus les femmes à d'autres formes de violence.

Les mouvements féministes militent encore pour la revendication de lois relatives aux droits humains et pour l’abrogation d’autres lois dépassées. En revanche, on observe que  les lois ne suffisent pas pour concrétiser le changement sociétal, et que la domination masculine s’enracine chaque jour davantage  reflétant l’inconscient collectif, structuré et résistant au changement.

Axes de participation :

Réflexion et analyse critique autour des violences subies par les femmes dans les différents espaces (Etudes de cas, suivant le terrain de travail).

L’impact des violences subies par des femmes sur le développement des pays.

Les représentations patriarcales implicites dans la littérature.

Dévoilement des violences implicites dans les lois adoptées.

Le développement mental et psychique des enfants traumatisés au sein des  familles où les mamans sont violentées.

Les différents impacts de la souffrance  des femmes  violentées  sur la famille et  la société.

La spécificité de l’impact de la violence symbolique envers les femmes, et son large adoption implicite au niveau  institutionnel et ordinaire.

Stratégies possibles pour la construction de sociétés égalitaires.

l’impact du confinement imposé par la pandémie du Coronavirus sur le surcroît de différents types de violence à l’égard des femmes.

NB : (Vu le champ large de la thématique proposée, cette liste est non exhaustive.)

Langues de rédaction :

Arabe, français, anglais.

Normes et directives :

Le nombre de page peut varier entre 10 et 20 pages.

En tête de la 1ère page  de chaque article,  les auteur.e.s  indiqueront : l’Intitulé de leur contribution, nom et prénom,  leur affiliation : institution, laboratoire de recherche, université d’attache,  Etablissement, pays, ville.

Débuter l’article par  un résumé de 10 lignes maximum, en deux langues  différentes  (celle de l’article en premier) suivi des mots clés du travail.

Les notes de bas de pages doivent être  mentionnées dans chacune des pages de l’article.

Les références bibliographiques doivent être mentionnées à la fin de l’article, suivant  l’ordre alphabétique des noms des auteurs.

Les textes de contributions doivent être proposés en version intégrale, format Word, police Times New Romain, caractère 12 pour le corps de texte et 10 pour les notes de bas de pages.

L’interligne 1,5 et  La mise en page : marge normale.

Les auteur.e.s doivent envoyer un  bref cv muni de leur photo et leur adresse mail.

Les articles reçus seront soumis à un comité scientifique qui effectuera une double évaluation à l’aveugle.

Calendrier aux auteur-e-s :

Soumission des intitulés, résumés d’une vingtaine de lignes avec untitre provisoire, bref cv + coordonnés des auteur.e.s, leur affiliation et leur adresse mail.

Avant le 10 septembre 2021

Réponses aux auteur.e.s (acceptation ou refus) :  12 Septembre 2021.

Le 30 Octobre 2021 : Envoie d’un rapport d’évaluation aux auteurs

Le 30 Décembre 2021 : Soumission des versions finales des articles.

2022, après une double évaluation finale du comité scientifique, parution de l’ouvrage collectif dans une maison d’édition francophone.

8-Modalités de soumission :

Les propositions d’articles sont à envoyer  à la coordinatrice de l’ouvrage collectif :

Dr. Kanza Kassimi k.kassimi@uiz.ac.ma

9-Comité scientifique :

Kanza Kassimi (Université Ibn Zohr, Agadir Maroc)

Meryem Youssefi (Université Ibn Zohr, Agadir Maroc)

Habiba Hafsaoui (Université Ibn Zohr, Agadir Maroc)

Diyaa Nouali (Université Ibn Zohr, Agadir Maroc)

Laila  Errhouni (Université Ibn Zohr, Agadir, Maroc)

Farida Bouâchraoui (Université Ibn Zohr, Agadir, Maroc)

Fatima Echaabi (Université Ibn Zohr, Agadir, Maroc)

Malika Abentak (Université Ibn Zohr, Agadir, Maroc)

Rachida Saadouni (Université Blida 2, Algérie)

Khalid Rizk (Université Ibn Tofail, Kénitra, Maroc)

Hassan wahbi (Université Ibn Zohr, Agadir, Maroc)

Brahim Labari (Université Ibn Zohr, Agadir, Maroc)

Hassan Majdi (Université Ibn Zohr, Agadir, Maroc)

Mohamed Elomari (Université Ibn Zohr, Agadir, Maroc)

Sanae Ghouati (Université Ibn Tofail, Kénitra, Maroc)

Fouzia Elbayed (CRMEF, Casablanca Settat, Maroc)

Fatma Ait Mous (Université Hassan II, Casablanca, Maroc)

Kamal  Mellakh (Université Hassan II, Casablanca, Maroc)

Siham Chérif (Université d’Alger 2, Algérie).