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Appels à contributions
Le français : un patrimoine africain (ouvrage collectif)

Le français : un patrimoine africain (ouvrage collectif)

Publié le par Perrine Coudurier (Source : Ladislas NZESSE)

OUVRAGE COLLECTIF

Appel à contribution

Titre : Le français : un patrimoine africain

Argumentaire

La langue française constitue un patrimoine partagé par de nombreuses nations africaines. Depuis les indépendances des pays africains, le français s’est imposé comme un atout majeur d'émergence pour les jeunes États africains et surtout par ses élites chargées de seconder le colonisateur, puis de prendre en main le destin des États indépendants. De mise dans les milieux administratifs, outil privilégié des médias, langue d'échange entre des compatriotes des groupes ethniques différents, langue de la politique, le français est aussi langue maternelle pour des Africains. Ce cas de figure est courant pour des enfants issus des couples dont les parents n'appartiennent pas à un même groupe ethnique. Leur première socialisation s'effectue donc obligatoirement en français.

Cet ouvrage a quelques objectifs majeurs :

- On doit pouvoir déterminer, dans une perspective historique, pourquoi et comment la langue française s’est implantée dans divers contextes scolaires et culturels en Afrique ; comment et pourquoi cette langue « française » est configurée par chaque nation, constituant un patrimoine national, et peut-être un patrimoine commun africain.

- Il faudrait aussi interroger les multiples visages et usages de la « langue française » en Afrique contemporaine. Plus précisément, qu’en est-il des « français » d’Afrique ? Quels sont les points communs et les divergences dans les usages ? Quels sont le rôle, l’enjeu et les modalités de son enseignement ou de sa transmission en ce début du XXIème siècle, lorsque dans la plupart des pays d’Afrique se mettent en place des systèmes démocratiques ?

- On pourrait enfin voir comment la « langue française » tient lieu de véhicule de la diversité socioculturelle (en Afrique) – sans tuer la personnalité identitaire du Continent (berceau de l’humanité). Ici, sans parler sa langue identitaire ou de regroupement communautaire, l’on s’exprime à travers un moyen internationalement reconnu et homologué, en dépit des limites du reste relativisables.

Voilà quelques-unes des principales questions qui nous interpellent.

Dans ce sillage, notre appel à contributions s’adresse à toutes les sensibilités intellectuelles et/ou universitaires des quatre coins du monde. Chaque article (30000 signes au maximum ; Times New Roman, Taille 12 ; interligne 1,5 ; marges classiques ; résumé ; mots-clé ; titres et sous-titres en gras ; illustrations sur Word ou sur Excel, essentiellement) devra être acheminé – en version électronique – aux adresses suivantes :

nzesseladislas@yahoo.fr

ddassicm@yahoo.fr

À titre purement indicatif, nous proposons aux contributeurs les suivants axes (non exhaustifs) de réflexion :

  • Le français, langue de l’éducation et de l’administration ;
  • Le français, langue de la politique (en Afrique) ;
  • La coexistence avec les langues africaines  (emprunt, calque, alternance codique, etc.) ; 
  • Les aspects relatifs aux domaines fondamentaux et classiques : phonétique et phonologies, lexicologie, sémantique, morphosyntaxe, style, énonciation et pragmatique ;
  • Langue française et socioculture africaine ;
  • Etc.

Étapes et calendrier

1. Réception des propositions (31 novembre 2013)

2. Avis du Comité scientifique et établissement du contenu (fin février / mars 2014)

3. Dépôt des manuscrits (fin juin 2014)

4. Relecture et correction des articles (fin août 2014)

5. Publication (fin novembre 2014)

N.B. Point n’est besoin d’être d’origine africaine pour répondre à cet appel à contribution – qui se veut autant ouvert que scientifique.

Comité scientifique

Pr. Peter Blumenthal, Université de Cologne

Pr. Frey Claude, Université Paris III

Pr. Fandio Pierre, Université de Buéa

Pr. Dassi, Université de Yaoundé I

Pr. Ewané Essoh Christiane, Université de Yaoundé I

Pr. Atingdogbe Gratien, Université de Buéa

 

Responsables :

Ladislas NZESSÉ, Université de Dschang, Habilité à Diriger des Recherches

DASSI, Université de Yaoundé I, Professeur des Universités