Essai
Nouvelle parution
L. C. Tigirlas, Fileuse de l'invisible. Marina Tsvetaeva.

L. C. Tigirlas, Fileuse de l'invisible. Marina Tsvetaeva.

Publié le par Marc Escola (Source : Réginald Gaillard)

Fileuse de l'invisible — Marina Tsvetaeva, 

Luminitza C. Tigirlas

Éditions de Corlevour, coll. Essais, Paris, mai 2019, 176 pages.

Dessin de couverture: 

Marina Tsvetaeva, fusain de Joël Cunin

ISBN: 978 2 37209 062 9

Prix 18,50 euros

 

Inspiré par l’œuvre et la vie de la poétesse russe Marina Tsvetaeva, l’essai de Luminitza C. Tigirlas, Fileuse de l'invisible — Marina Tsvetaeva (éditions de Corlevour, mai 2019) couronne ce qu’on peut appeler une Trilogie, initialement intitulée « Parfaire le sacré sans pardonner l’amour », texte un peu volumineux pour voir le jour dans un seul livre. Sa publication a été possible en trois volets qui interrogent le sacrifice de l’amour au nom de la création et dans le silence du sacré, commencée avec Rilke-Poème. Élancé dans l’asphère (L’Harmattan, 2017) et poursuivie dans l’ordre de leur publication par l’essai Avec Lucian Blaga, poète de l’autre mémoire, (éditions du Cygne, avril 2019).

 

TABLE

Liminaire 9

I Au métier du hors-âme 13

II Brisures et éclatement d’un « Dieu-Diable » 43

III Brûlure du Vide à vif du poème 59

IV Saule-Sapho, frère féminin 95

V Être unique et ne pas rencontrer l’Homme 123

VI Au monde — du son irrecevable 149

VII Où sont les mots à ne pas finir ? 167

 

 

Quatrième de couverture :

Le fil est une voix créatrice d’hérésies, elle monte au-dessus du métier de la fileuse de l’invisible — Marina Tsvetaeva (1892-1941). Sa nécessité rythmique d’être poète est celle de vivre, d’accomplir sa mission « d’oreille de la voix ». Se disant « murée vive », Marina exhorte le monde à la vérité de la perte et au franchissement poétique du Mur qui l’exile à l’intérieur d’elle-même. La poétesse s’appelle tour à tour Ariane, Maroussia, Tatiana, Sonetchka, Anna, Frère féminin, Rilke, Pasternak, Dieu-Diable, Noyé, Musique, Mère-Morte, Meurtrimère… Vide, Âme, Dieu… Poète de l’être à l’âme toute nue, Marina Tsvetaeva se fonde et se refonde dans une exposition poétiquement hérétique et, pourquoi pas, lyriquement croyante. Son exigence particulière pour le sacré fait ériger en vers « la vérité céleste contre la vérité terrestre ». Le vide, l’âme, le mystère et le sacrifice en tant qu’il est la « passion de la mort » nous interpellent au cœur des œuvres lues au cours de cet essai dans leur reflet de l’amour de l’amour en même temps que son refus. Passionnément, le désir d’amour de Marina est désir de mort.

 

Luminitza C. Tigirlas : D’origine roumaine, née en Moldova orientale, écrivain de langue française, psychanalyste, membre de l’Association Lacanienne Internationale. Elle a publié : Nuage lenticulaire, (Poésie, Encres vives, 2019) ; Avec Lucian Blaga, poète de l’autre mémoire, (Essai, Du Cygne, 2019) ; Foherion, (Anthologie, Tarabuste, 2019) ; Noyer au rêve, (Poésie, Du Cygne, 2018) ; Rilke-poème. Élancé dans l’asphère (Essai, L’Harmattan, 2017).