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Littérature et caricature : XIXe-XXIe siècle (Paris Sorbonne)

Littérature et caricature : XIXe-XXIe siècle (Paris Sorbonne)

Publié le par Université de Lausanne (Source : Amélie de Chaisemartin)

Littérature, arts, médiums (CELLF, Sorbonne Université)

Histoire des arts et des représentations (HAR, Université Paris Nanterre[1])

         Journée d’étude : Littérature et caricature : XIXe-XXIe siècle

       La caricature a eu, au cours du temps, des définitions plus ou moins restreintes. Comme l’ont montré les historiens de la caricature (et notamment Laurent Baridon et Martial Guédron), alors que dans l’Italie renaissante et baroque la caricature désigne essentiellement un portrait physique chargé, qui accentue les défauts de l’individu représenté, au 18ème siècle, le terme est également employé pour désigner des caricatures de mœurs, comme les gravures de Hogarth, dans lesquelles le corps des personnages n’est pas nécessairement chargé. Au 19ème siècle, la caricature a un emploi très étendu et désigne aussi bien des portraits-charges et des scènes satiriques que des scènes de genre et des créations de « fantaisies ». La caricature n’a pas alors nécessairement de but satirique clair, comme le montre la multiplicité des interprétations de la gravure de Grandville Un rapt proposées par Balzac dans le journal La Silhouette, et la caricature ne peut donc pas être définie comme une image satirique au sens strict. Elle se distingue cependant des autres images par une tonalité humoristique ou amusante. Au 19ème siècle, la caricature ne vise en effet pas, ou pas seulement, à informer mais à divertir. Dans les scènes de genre, la reconnaissance de scènes familières amuse les spectateurs, et la folie et l’étrangeté des créations de « fantaisies » peuvent également surprendre et faire sourire. 

La caricature ne peut en outre être réduite au dessin ou à la gravure. Au 19ème siècle, les caricaturistes Dantan et Daumier créent en effet des sculptures caricaturales, dont l’intention est explicitement satirique. À la fin du 20ème siècle, Alain Duverne dessine et fait réaliser des marionnettes politiques satiriques qui seront utilisées dans des émissions comme « Les Guignols de l’info ». Au 21ème siècle, Bansky peint, à l’aide de pochoirs, des scènes et des symboles satiriques sur les murs de villes anglaises, françaises ou palestiniennes.  Si les gravures de Grandville, les marionnettes de Duverne et les pochoirs de Bansky ont un médium différent, elles ont cependant en commun une dimension visuelle – ce sont des « images » ­- et satirique (ou humoristique) et peuvent ainsi entrer dans la dénomination commune de « caricature ».

Du 19ème au 21ème siècle, les caricatures connaissent une diffusion de masse et la « civilisation du journal », selon le terme d’Alain Vaillant, accompagne, à travers les médias et les expressions, l’essor du rire moderne[2]. Depuis la première moitié du 19ème siècle, en effet, l’invention de la lithographie et de la gravure sur bois de bout ont fait entrer le dessin, et la caricature en particulier, dans l’ère de la reproductibilité. Le glissement de la caricature au dessin d’humour accompagne l’entrée de l’image satirique politique dans la culture de masse dans la seconde moitié du siècle, comme l’a montré Bertrand Tillier. Du 19ème au 21ème siècle, des journaux illustrés spécialisés dans la satire et la caricature connaissent un grand succès, depuis La Caricature et Le Charivari de Philipon, fondés en 1830 et 1832, jusqu’à Charlie Hebdo, fondé en 1970, en passant par Le Canard enchaîné, fondé en 1915.  A la fin du 20ème siècle, l’image satirique est diffusée par un autre média de masse, la télévision, qui accueille, par exemple, des marionnettes satiriques dans les émissions « Le Bébête Show » ou « Les guignols de l’info ». Au 21ème siècle, la diffusion numérique de la presse sur Internet et la naissance des réseaux sociaux démultiplient encore la diffusion des images satiriques et donnent naissance à de nouveaux types d’images caricaturales, comme le photomontage numérique ou le morphing, signalés par Laurent Baridon et Martial Guédron dans la conclusion de leur histoire de la caricature.

La journée d’étude « Littérature et caricature : 19ème-21ème siècle » se propose d’étudier les rapports entre littérature et caricature pendant ces trois siècles de large diffusion de l’image satirique. Les liens entre caricaturistes et illustrateurs au 19ème siècle ont, en effet, souvent été mis en évidence. C’est, selon l’état des lieux publié par Ségolène Le Men dans le numéro 3 de la revue Perspective de 2019, l’une des tendances de la recherche sur la caricature du 19ème siècle. À cette époque, comme l’a montré Philippe Kaenel, écrivains et caricaturistes collaborent aux mêmes journaux et les caricaturistes illustrent les romans de ces mêmes écrivains-journalistes. Les illustrateurs sont, en outre, souvent également peintres et fréquentent les milieux artistes romantiques de la première moitié du siècle. Cette familiarité entraîne des emprunts réciproques. Les caricaturistes peuvent puiser dans la littérature des symboles ou des personnages-types et réciproquement. L’entrée de la caricature dans un patrimoine collectif commun d’images, dans une « imagerie » collective, peut en outre expliquer, au-delà des cercles fréquentés par les auteurs, que les écrivains y trouvent un réservoir de symboles pour décrire leur époque et leurs contemporains.

Qu’en est-il de ces relations entre littérature et caricature au 20ème et au 21ème siècles ? Si la caricature visuelle a permis à Baudelaire de penser la modernité, il semble au contraire qu’au 20ème siècle, un mouvement d’avant-garde comme le Nouveau-Roman se soit explicitement inscrit en faux contre les « stéréotypes » sur lesquels reposait souvent la caricature du 19ème siècle. La caricature serait-elle alors seulement exploitée par la littérature populaire ? De la même façon, alors que les caricaturistes se percevaient, au 19ème siècle, comme des artistes, Laurent Baridon et Martial Guédron montrent qu’au 20ème siècle, les caricaturistes de presse se considèrent davantage comme des « journalistes », des informateurs par la plume. Ce statut de « caricaturistes-journalistes » peut expliquer, selon Bertrand Tillier dans le numéro 4 de la revue Perspective de l’année 2009, le peu d’intérêt des historiens de l’art pour la caricature du 20ème siècle. Et cependant, les polémiques autour des caricatures de Mahomet et, plus récemment, l’attentat contre Charlie Hebdo, ont provoqué un regain d’intérêt pour les caricatures du 20ème siècle dans de nombreuses disciplines, comme l’ethnologie, la théologie et la science politique. De plus, dans son article de la revue Perspective déjà mentionné, Betrand Tillier a montré que, si les caricatures du 20ème siècle ont souvent été considérées comme des « documents » historiques plus que comme des objets esthétiques, les historiens d’art s’intéressaient de plus en plus à la dimension formelle de la caricature, et, en particulier, à l’exploitation par les artistes d’avant-garde de ce qu’il appelle le « caricatural ». Cette approche esthétique de la caricature pourrait ainsi inviter à étudier les rapports entre fiction littéraire et caricature ou « caricatural » au 20ème siècle, à une époque où les dessinateurs de presse inventent souvent des personnages-types récurrents – comme le Beauf, dessiné par Cabu, ou les types politiques reconnaissables que sont le Nicolas Sarkozy et le François Hollande de Plantu – et où le dessin de presse, influencé par la bande dessinée, devient de plus en plus narratif. La mise en évidence récente de l’importance de la satire socio-politique dans la littérature contemporaine lors d’une journée d’étude sur « la veine satirique de la littérature contemporaine » organisée en novembre 2018 à l’Université de Namur, invite également à étudier les relations entre la littérature des 20ème et 21ème siècles et la caricature.

La journée d’études qui sera organisée le mercredi 5 février 2020 à la Maison de la Recherche (Sorbonne Université) invite ainsi les chercheurs spécialistes de littérature française des 19ème, 20ème et 21ème siècle ainsi que les historiens, historiens d’art et théoriciens spécialistes de la caricature à envoyer des propositions de communication sur les rapports entre littérature et caricature du 19ème siècle à nos jours. Voici quelques pistes de réflexion possibles :

-On pourra aborder la question de manière historique et sociologique en s’interrogeant sur les relations entre auteurs et caricaturistes à une période donnée. L’on pourra aussi se demander quelle image la caricature transmet des romanciers ou quelle image les romanciers transmettent des caricaturistes à une époque donnée.

-On pourra également adopter une approche linguistique ou sémiologique pour comparer les procédés d’une caricature et d’un texte particuliers, ou interroger, de manière théorique, les rapports généraux entre l’image et le texte satiriques, en étudiant, par exemple, les liens entre la caricature visuelle et la mise en récit ou le lien entre la parodie littéraire, telle qu’elle a pu être définie par Genette, et la caricature.

-On pourra aussi privilégier une approche monographique en étudiant les liens d’un auteur avec la caricature ou les liens d’un caricaturiste avec la littérature.

-On pourra enfin adopter une perspective « intertextuelle » ou « intermédiale », en étudiant aussi bien les mises en caricature d’une œuvre littéraire (comme celles, célèbres, de l’œuvre de Victor Hugo) que les mises en texte de la caricature. La caricature s’accompagne en effet de formes textuelles particulières, comme un titre, une légende, un dialogue, une mise en récit ou un commentaire et ces formes peuvent nourrir l’œuvre des écrivains, comme cela a déjà été montré à propos de l’œuvre de Balzac, Baudelaire ou les Goncourt.

Les propositions de communication sont à adresser à Amélie de Chaisemartin et Ségolène Le Men à l’adresse je.litteraturecaricature@gmail.com avant le 21 décembre 2019.

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Bibliographie non exhaustive :

- Jean Adhémar, Michel Melot (éd.), Le dessin d’humour du XVe siècle à nos jours (cat. expo., Paris, Bibliothèque nationale de France, 1971), Paris, 1971.

- Arsène Alexandre, L’Art du rire et de la caricature, Paris, Librairies-imprimeries réunies, s.d. (1892).

-Laurent Baridon et Martial Guédron, L’Art et l’histoire de la caricature, Paris, Citadelles et Mazenot, Édition revue et augmentée, 2015.

-Annette Becker, chap. 2 : « Un blocus de dessins : les caricatures », Voir la grande guerre. Un autre récit (1914-2014), Paris, Armand Colin, 2014, p. 65-113.

-Laurent Bihl, La Grande Mascarade parisienne, la presse satirique parisienne entre 1881 et 1914, Paris, Nouveau Monde éditions, à paraître au 3e trimestre 2019.

-Bernd Bornemann, Ronald Searle, Claude Roy, La Caricature, Art et Manifeste du XVIè siècle à nos jours, Genève, 1974.

-Amélie de Chaisemartin, La Caractérisation du personnage de roman sous la Monarchie de Juillet. Créer des types, Paris, Classiques Garnier [à paraître].

-Claire Chagniot, Baudelaire et l’estampe, Paris, Presses de l’Université Paris-Sorbonne, 2016.

- Amélie Chabrier et Marie-Astrid Charlier (dir.), Coups de griffe, prises de bec. La satire dans la presse des années trente, s.l., Les Impressions nouvelles, 2018.

-Martine Contensou (éd.), Balzac & Philipon associés : grands fabricants de caricatures en tous genres (cat. expo., Paris, Maison de Balzac, 2001), Paris, 2001.

-Christian Delporte, « Le dessinateur de presse, de l’artiste au journaliste », dans Vingtième siècle, 35, juillet-septembre 1992, p. 29-41.

-Christian Delporte, Les crayons de la propagande. Dessinateurs et dessins politiques sous l’Occupation, Paris, CNRS Editions, 1993.

-Guillaume Doizy, Pascal Dupuy, La Grande Guerre des dessinateurs de presse. Postures, itinéraires et engagements des caricaturistes en 1914-18, Presses Universitaires de Rouen et du Havre, Charivari (coll.), 2016.

-Sophie Duval, Jean-Pierre Saïda (dir.), Mauvais genre : la satire littéraire moderne, Modernités n°27, Bordeaux, Presses Universitaires de Bordeaux, 2008.

-Nelly Feuerhahn (éd.), Traits d’impertinence : histoire et chefs-d’oeuvre du dessin d’humour de 1914 à nos jours, (cat. expo., Paris, BPI Centre Georges-Pompidou, 1993), Paris, 1993.

-Delphine Gleizes, « Du texte au dessin : l’écriture satirique hugolienne et ses implications graphiques », in Sophie Duval, Jean-Pierre Saïda (dir.), Mauvais genre : la satire littéraire moderne, Modernités n°27, Bordeaux, Presses Universitaires de Bordeaux, 2008, p. 229-242.

-Ernst Hans Gombrich, L’Art et l’illusion, psychologie de la représentation picturale [1971], 1987, Paris, Gallimard, Bibliothèque des Sciences humaines.

- Daniel Grojnowski, Aux commencements du rire moderne. L’esprit fumiste, Paris, José Corti, 1997.

-Philippe Hamon, Imageries : littérature et image au XIXème siècle, Paris, José Corti, Édition revue et augmentée, 2007.

-Werner Hofmann, La Caricature de Vinci à Picasso, Paris, 1958 [éd. orig. : Die Karikatur von Leonardo bis Picasso, Vienne, 1956].

-Werner Hofmann, « Die Karikatur – eine Gegenkunst? », dans Gerhard Langemeyer et al. éd., Mittel und Motive der Karikatur in fünf Jahrhunderten. Bild als Waffe, Munich, 1984, p. 355-383.

-Gérard Genette, Palimpsestes : la littérature au second degré, Paris, Éditions du Seuil, 1982.

-Philippe Kaenel, Le Métier d’illustrateur, 1830-1880 : Rodolphe Töpffer, J.-J. Grandville, Gustave Doré, 2ème édition, Genève Droz, 2005.

-Ernst Kris, en collaboration avec Ernst H. Gombrich, « Principes de la caricature » (1940), dans Ernst Kris, Psychanalyse de l’art, Paris, 1978, p. 231-250 [éd. orig. : Psychoanalytic Explorations in Art, New York, 1952].

-Jacques Lamalle (éd.), Le Canard enchaîné, 50 ans de dessins : la Ve République en 2000 dessins, 1958-2008, Paris, 2008.

          -Ségolène Le Men, « "Moeurs aquatiques", une lithographie "expliquée" par Balzac », Gazette des Beaux-Arts, N° 1428-1429, Janvier-Février 1988.

-Ségolène Le Men (dir.), L’Art de la caricature, Textes issus du colloque Caricature, bilans et recherches, des 11 et 12 décembre 2006, Presses Universitaires de Paris Ouest, 2011.

-Ségolène Le Men, Daumier et la caricature, Paris, Citadelles et mazenod, 2008.

-Ségolène Le Men, « La recherche sur la caricature du XIXe siècle : état des lieux », Perspective, 3, 2009, pp. 426-460.

-Michela Lo Feudo, Jules Champfleury : littérature et caricature, thèse soutenue le 29 janvier 2010 à Paris 10 sous la direction de Jean-Louis Cabanès.

-Denis Mahon, Studies in Seicento Art and theory, Londres, University of London, Warburg Institute, 1947.

-Laurent Martin, Le Canard enchaîné ou les fortunes de la vertu : histoire d’un journal satirique, 1915-2000, Paris, 2001 (issu d’une thèse, Université Paris I – Panthéon-Sorbonne, 2000).

-Michel Melot, L’Œil qui rit, le pouvoir comique des images, Fribourg, Office du Livre, 1975.

-Violette Morin, « L’histoire drôle », in Communications, n° 8, 1966, p. 102-119.

-Nadine Orenstein, Constance C. McPhee, exp. Infinite Jest: Caricature and Satire from Leonardo to Levine, New Haven et Londres, 2011 (exp. New York, The Metropolitan Museum of Art, 13 septembre 2011 - 4 mars 2012).

-Todd Porterfield, The Efflorescence of caricature, 1759-1838, Farnham, Ashgate, 2011.

-Nathalie Preiss, Pour de rire! La blague au xixe siècle ou la représentation en question, Paris, 2002.

-Guy Rosa, Nicole Savy (éd.), L’Œil de Victor Hugo (colloque, 2002), Paris, 2004.

-Julien Schuh, « Autour du rire : généalogie et diffusion du synthétisme graphique dans l’espace médiatique fin de siècle » dans L’Europe des revues, 2, Evanghelia Stead et Hélène Védrine (dir.), Presses de l’Université Paris-Sorbonne, 2015.

-Philippe Sorel (éd.), Dantan jeune…, 1989 : Dantan Jeune : caricatures et portraits de la société romantique : collections du Musée Carnavalet, (cat. expo., Paris, Maison de Balzac, 1989), Paris, 1989.

-Marie-Estelle Tillard, De l’icône à la caricature, représentation des personnalités pendant le premier conflit mondial, 2011.

- Bertrand Tillier, La Républicature, la caricature politique en France : 1870-1914, Paris, CNRS Éditions, 1997.

-Bertrand Tillier (éd.), A la charge ! la caricature en France de 1789 à 2000, (cat. Expo. Saint-Denis, Musée d’art et d’histoire, 2005), Paris, les éditions de l’Amateur, 2005.

- Bertrand Tillier, « Du caricatural dans l’art du XXe siècle », Perspective, 4, 2009, pp. 538-558.

-Betrand Tillier, Caricaturesque, La caricature en France, toute une histoire...de 1789 à nos jours, Paris, La Martinière, 2016.

-Alain Vaillant, Le Rire, Paris, Quintette, 1991.

-Alain Vaillant, « Le rire bête : pratiques sociales et art littéraire. Baudelaire, Gautier, Rimbaud, Flaubert », Humoresques, n° 7, 1996, p. 103-111.

-Alain Vaillant, Baudelaire poète comique, Presses universitaires de Rennes, 2007.

-Alain Vaillant et Roselyne de Villeneuve (dir.), Le Rire moderne, Nanterre, Presses Universitaires de Paris Ouest, 2013.

-Alain Vaillant (dir.), Esthétique du rire, Nanterre, Presses Universitaires de Paris Ouest, 2012.

-Bernard Vouilloux, Un art sans art : Champfleury et les arts mineurs, Lyon, Fage, 2009.

-Bernard Vouilloux, « Champfleury et le “matériel de l’art”, le langage de l’imagerie populaire », Romantisme, 2006/4, numéro 134, pp. 107 à 116.

 

Numéros de revues :

-Romantisme, n° 74 (« Rire et rires »), 1991 et n° 75 (« Les petits maîtres du rire »), 1992.

-Philippe Valletoux (dir.), « Caricature et littérature », Les Cahiers Daumier, numéro 3, automne 2009.

-M. Delépine, M. Potocki, A. Deligne (dir.),  « Caricature et littérature », Ridiculosa, numéro 16, EIRIS, Université de Bretagne Occidentale, 2009.

-Christian-Marc Bosséno, Frank Georgi et Marielle Silhouette (dir.),  Société et représentations, n ° 10 (« Le Rire au corps : grotesque et caricature »), décembre 2000.

 

Revues et sites Internet abordant la caricature :

-Humoresques

- Ridiculosa

- Cahiers Daumier

- caricaturesetcaricature.com

- Equipe Interdisciplinaire de Recherche sur l’Image satirique :

eiris.eu/index.php?option=com_content&view=article&id=13&Itemid=58

 

[1] Programme « Histoire du rire moderne » mené avec le CSLF et La Contemporaine pour le Labex Les passés dans le présent.

[2] Voir l’exposition numérique « caricature et violence de l’histoire » du programme de recherches « Histoire du rire moderne » (HIRIM) du labex Les Passés dans le présent, conduit par les équipes HAR et CSLF de l'université Paris Nanterre en partenariat avec la BNF et La Contemporaine, qui sera prochainement mise en ligne sur le site de La contemporaine : http://hirim.sociodb.io/accueil (adresse en attente).