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Lectures du CRP19. Ce qui ne meurt pas de Jules Barbey d’Aurevilly (Sorbonne nouvelle)

Lectures du CRP19. Ce qui ne meurt pas de Jules Barbey d’Aurevilly (Sorbonne nouvelle)

Publié le par Marc Escola (Source : Émilie Bauduin)

Lectures du CRP19 – Huitième édition 

Ce qui ne meurt pas de Jules Barbey d’Aurevilly

Samedi 18 juin 2022

Avec le soutien du CRP19


Depuis plusieurs années, les « Lectures du CRP19 », organisées par les doctorant·e·s du Centre de Recherche sur les Poétiques du XIXe siècle, laboratoire rattaché à l’ED120 de l’Université Sorbonne Nouvelle, s’intéressent aux œuvres méconnues d’auteur·rice·s consacré·e·s. La huitième édition propose cette année de redécouvrir Ce qui ne meurt pas (1884) de Jules Barbey d’Aurevilly.

« [É]crit avec les défauts de la jeunesse et [...] corrig[é] avec les amères qualités acquises de la maturité » (1883, cité dans Grelé, 1904 : 602), « mal fait mais puissant » (1853 : 216), ainsi qu’il l’affirmait lui-même dans sa correspondance, Ce qui ne meurt pas est le premier roman de Barbey d’Aurevilly malgré sa parution tardive. Une première version du roman est en effet d’abord rédigée en 1835 sous le titre de Germaine, puis de Germaine ou La Pitié, avant d’être remaniée en 1845. Ce n’est qu’en 1883 que le manuscrit remanié est publié, en feuilleton, sous le titre de Ce qui ne meurt pas dans le Gil Blas, qui l’accueille notamment pour le succès qu’avait connu, un an plus tôt, Une histoire sans nom (1882) (Leberruyer, 1986 : 33). S’inscrivant dans la lignée des autres romans normands de l’auteur (Une Vieille Maîtresse [1851], L’Ensorcelée [1854], Le Chevalier Des Touches [1864]), le roman paraît ainsi chez A. Lemerre dix ans après Les Diaboliques (1874) et est le dernier publié par Barbey, qui publie surtout de la poésie, des nouvelles et des textes critiques à la fin de sa vie.

Le roman relate, dans une première partie, la relation incestueuse du jeune Allan de Cynthry avec Yseult de Scudémor, une amie de sa mère l’ayant recueilli après le décès de celle-ci. Madame de Scudémor ne subit toutefois les effusions d’Allan et ne devient sa maîtresse que par pitié, ce qui rend Allan souffrant lorsqu’il constate que son amour n’est pas partagé. La passion d’Allan se refroidit ensuite dans la seconde partie du roman, qui présente ses amours et son mariage avec la fille d’Yseult, Camille. Cette nouvelle passion est cependant condamnée à subir le même étiolement que celui constaté dans la première partie : la pitié est bien le seul sentiment qui ne meurt jamais dans le cœur des trois protagonistes du récit. 

Fruit des premières ambitions romantiques de l’écrivain, qui s’inspire notamment du René (1802) de Chateaubriand et du Lélia (1833) de Sand, Ce qui ne meurt pas est, selon Barbey, une « dramatique nosographie de la Pitié » (cité dans Grelé, 1904 : 635). Cette description, proposée par Barbey dans une dédicace à son ami le docteur Seeligmann, a de quoi étonner. D’une part, l’emploi de l’adjectif « dramatique », qui pointe habituellement vers un récit ponctué de péripéties multiples et souvent inattendues, semble peu approprié pour désigner les répétitions, les reproductions, les symétries et la lente succession d’événements qui fondent l’intrigue de Ce qui ne meurt pas. Dans la préface qu’il rédige au roman en 1835, Barbey cherche en outre, ainsi que le souligne M. Nemer, à « constituer l’autonomie du roman et [à] le faire par rapport au drame, qui privilégie “l’action et le spectacle” et qui fait qu’on “sacrifie aux situations bien des hécatombes de sentiments et de pensées” » (1986 : 59-60), ce qui rend d’autant plus étonnante l’alliance entre drame et roman qu’il suggère dans sa dédicace. D’autre part, l’emploi du terme « nosographie », originaire d’un langage médical fortement associé aux esthétiques réaliste et naturaliste dans les années 1880, paraît plus ou moins adéquat pour décrire ce récit de jeunesse foncièrement romantique où l’attention au pathologique est largement moins prononcée que celle apportée à la vie intérieure des personnages. La dédicace de Barbey est-elle seulement un clin d’œil à la profession de son dédicataire, ou présente-t-elle plutôt les enjeux qui caractérisent véritablement le roman ?

Il est vrai que le roman montre une esthétique plus résolument réaliste dans sa version publiée de 1884, notamment en ce qui concerne les descriptions remaniées par Barbey des paysages normands. Le roman profite des influences littéraires de la seconde moitié du siècle et de la maturité acquise par Barbey avec l’âge pour se doter de « paysages nouveaux » (Barbey cité dans Grelé, 1904 : 602) qui, selon l’auteur, en font un « livre fort » (602). Or ce que donne surtout à lire le texte, par-delà ces paysages peints par Barbey avec « [la] rage de peindre ce [qu’il avait] vu » (Melmoux-Montaubin, 2015 : 32), c’est une véritable plongée dans la vie intérieure de ses protagonistes : la psychologie des personnages prend effectivement le pas sur leurs aventures, le roman échappant en cela, ainsi que le rappelle P. Glaudes, aux conventions réalistes (1990 : 369).

Cette « plongée » n’a rien de dynamique : engluée dans un marais normand, l’histoire, pratiquement dépourvue d’action, doit constamment être réactivée par un narrateur accumulant remarques, hypothèses et interrogations à l’endroit des motivations profondes des personnages afin de stimuler la progression de la lecture (Glaudes, 1990 : 361-383 ; Nemer, 1986 : 59-69). Pour Ph. Berthier, cette stagnation, loin d’être une faiblesse, est plutôt le « but précisément recherché par Barbey, soucieux de manifester, jusque dans la technique, la non-consistance, la friabilité d’êtres minés par leur incapacité à asseoir leur moi sur une plate-forme solide, à le mettre hors-d’eau » (1986 : 27). Selon lui, « [l]e récit donne effectivement l’impression de se traîner, parce que son propos n’est pas de tenir en haleine l’intérêt d’un[·e] lecteur[·rice] qu’on fait avancer et dont on s’assure qu’il [ou elle] est bien toujours là, arrimé[·e] par les recettes éprouvées de la narration bien conduite, mais au contraire dès le début il doit être clair qu’on va macérer dans un milieu méphitique, dans les sargasses d’un bras mort sans déversoir » (27). Alors que, dans la seconde moitié du XIXe siècle, les contemporains de Barbey se penchent sur les corps et sur leurs pathologies, le « Connétable des lettres » propose ainsi un récit spiritualiste, une « initiation au noumène intérieur par la seule vue de l’esprit » (Melmoux-Montaubin, 2015 : 42), qui, en faisant du sentiment une véritable maladie, explique la position de nosographe endossée par lui dans la dédicace au docteur Seeligmann.

« [M]élange un peu confus de romantisme et de réalisme, de vérité générale et d’exception exagérément singulière, de beauté et de difformité » (Grelé, 1904 : 618), Ce qui ne meurt pas, au-delà d’une simple « nosographie de la Pitié », est une « vaste expérimentation romanesque » (Nemer, 1986 : 59). Le roman, malgré sa « staticité », met en scène plusieurs nœuds dramatiques : amours incestueuses, adultérines et déçues ; maladies foudroyantes ; voyage – dont on ne sait toutefois rien – ; enfantements et mort. En proposant une réflexion sur la pitié, le texte porte par ailleurs la marque de l’affirmation des convictions catholiques de l’auteur face à un monde jugé désespérant parce que dépourvu de spiritualité. Il présente également des motifs non conventionnels pour son époque (l’inceste, l’inversion des rôles traditionnels dans les relations homme-femme, pour n’en nommer que deux) et un mélange des genres romanesque et épistolaire, autant de caractéristiques notables. Ceci explique peut-être l’intérêt renouvelé que lui porte la critique ces dernières années alors qu’elle l’avait, jusque dans les années 2010, plus ou moins oublié[i]. 

Peu d’études du roman peuvent en effet être recensées avant les années 1980. En 1985, le texte fait l’objet à Cerisy d’un premier colloque, aux côtés de la nouvelle « Une page d’histoire » (1886). Toutefois, après la publication des actes de ce colloque en 1986, la critique ne s’intéresse plus guère au roman et le délaisse au profit des autres textes de Barbey : seuls quelques articles focalisent leur attention sur Ce qui ne meurt pas, tandis que les ouvrages plus généraux sur l’œuvre et l’esthétique de l’écrivain se contentent souvent de mentionner au passage le roman sans en proposer une analyse approfondie. Si le bicentenaire de la naissance de l’auteur donne en 2008 l’occasion aux chercheur·se·s de se replonger dans l’œuvre aurevillienne, très peu en profitent pour réinvestir le roman ; même constat à la lecture des actes du récent colloque « Barbey d’Aurevilly. Perspectives critiques » (2014), publiés en 2016 sous la direction de P. Glaudes et de M.-F. Melmoux-Montaubin, où le roman n’est mentionné qu’une seule fois, et ce, à titre anecdotique. 

De fait, si nous pensons, à la suite de P. Glaudes et de M.-F. Melmoux-Montaubin, que l’œuvre de Barbey, et en particulier Ce qui ne meurt pas, « promettent de belles perspectives encore aux apprenti[·e]s herméneutes comme aux chercheur[·se·]s confirmé[·e·]s » (2016 : 28), certains axes de recherche peu sondés semblent particulièrement stimulants à creuser dans le cadre de cette journée d’étude (cette liste n’a pas vocation à l’exhaustivité et reste ouverte à toute proposition originale) : 

·       Perspectives critiques

Si les spécialistes de l’œuvre aurevillienne ont déjà proposé, en 2016, de nouvelles perspectives critiques pour analyser certaines des œuvres phares du romancier, Ce qui ne meurt pas gagnerait à être étudié à l’aune de ces nouvelles méthodes d’analyses. Une approche ethnocritique, par exemple, permettrait d’éclairer la question de la mantique inscrite au cœur de ce récit où se succèdent les mauvais augures, ou encore celle de la liminarité de ses protagonistes adolescents. De même, une analyse à l’aune des études féministes et de genre permettrait d’approfondir la compréhension que nous avons des rôles masculins et féminins représentés dans l’œuvre : la vieillesse d’Yseult, qui devient presque un personnage à part entière ; l’absence d’éducation de Camille, tabou passé sous silence ; la distinction manichéenne, assertive et irrévocable, qui différencie le masculin du féminin dans le roman, sont autant de thématiques qui mériteraient d’être interrogées en fonction des discours de l’époque sur les différenciations sexuées du monde.

·       Figures androgynes et formes androgynes 

Que ce soit du point de vue de ses personnages ou de sa forme, l’hybridité apparaît comme l’un des enjeux principaux du roman. L’androgynie des personnages (Allan est efféminé ; la petite Camille fait preuve d’une énergie toute virile dans ses jeux en plein air) conduit en effet à un brouillage et à un mélange des genres qui se reproduit aussi dans la forme. Comment peut-on envisager ces rapports à l’hybridité et à l’androgynie ?

·       Enjeux, effets stylistiques et structures narratives

La pauvreté de la diégèse ménage le champ libre à la narration, qui prend en charge la complexité de l’histoire. Le roman propose également des effets de style travaillés, une syntaxe complexe et dense, de même que certaines incohérences, qu’il conviendrait d’interroger. Construit sur des parallélismes (qu’ils soient narratifs ou diégétiques), le roman s’enlise aussi dans la répétition du même et s’enferme dans un perpétuel retour. Ceci contribue à enfermer l’action et ses personnages dans une sorte de purgatoire, un lieu « qui ne meurt pas » mais qui ne vit pas non plus, si l’on considère la vie comme un élan vital qui nous pousse vers l’avant. Comment envisager ces enjeux narratifs, stylistiques et structurels que ménage le texte ?

·       Questions thématiques, questions génériques

Bien que la critique ait déjà envisagé ces questions, il resterait à s’intéresser à d’autres aspects thématiques et génériques du roman. On pourrait notamment questionner les correspondances qui s’établissent entre les paysages et les personnages : la symbolique des fleurs et des couleurs, la topographie et les (non) déplacements des personnages semblent étoffer l’intrigue et dévoiler une certaine intériorité pour en faire un objet d’étude. De même, la tentation du fantastique serait à mettre en évidence : le choix du cadre (le marais, l’isolement) s’inscrit dans la tradition du roman fantastique et du romantisme noir, sans que le romancier ne s’en serve toutefois et sans que la critique ne l’ait particulièrement soulevé. 

·       L’Autre et l’Ailleurs

L’intrigue est centrée sur un trio de personnages mais l’Autre (ami·e·s distant·e·s, ancien·ne·s amant·e·s, serviteur·ante·s absent·e·s) et l’Ailleurs (le voyage en Italie, la lecture de livres) sont autant de non-dits qui jalonnent le roman, de non-actions qui font rebondir ses péripéties. Que dire de ces « absent·e·s » ? Quel(s) rôle(s) ces « fantômes » jouent-ils dans l’œuvre ?

·       Vie et non-vie

Le roman exploite à propos les thématiques antithétiques de la maladie et de la santé, de la vigueur et de la folie pour fortifier l’intrigue. Les personnages végètent dans un entre-deux qui ne leur permet ni de mourir ni de vivre. Cet état mort-vivant est pressenti dès le titre, que l’on peut lire comme une litote : « ce qui ne meurt pas », ce n’est pas ce qui vit, c’est tout au plus ce qui vivote, ce qui survit. Les jeux récurrents entre vitalité et action mortifère mériteraient d’être interrogés.

·       Aux deux extrémités d’une vie : modifications des ébauches et apports de l’expérience

Entre la première écriture du roman en 1835 et sa première publication en feuilleton en 1883, celui-ci a été maintes fois remanié par Barbey. Si l’imaginaire et les thèmes qui traversent l’œuvre de Barbey reçoivent d’abord un accueil frileux, ils connaissent à la fin de sa vie le succès tant attendu auprès de jeunes auteurs symbolistes et décadents et résonnent avec la littérature fin de siècle. À l’aune de cette évolution, entre romantisme et décadentisme, les nombreuses variantes, heureusement recensées dans quelques articles critiques et dans l’édition de M.-F. Melmoux-Montaubin chez Champion (2016), offrent l’occasion d’un travail génétique qui permettrait sans doute d’enrichir la représentation de l’écrivain à sa table de travail et de mettre en lumière les évolutions dans le style et les prises de position du premier et du dernier Barbey.

[i] Comme le suggère A. de Georges-Métral (2016 : 987), l’oubli dans lequel est initialement tombé le roman peut être expliqué par l’ancienne difficulté que pouvaient avoir les chercheur·se·s à se le procurer : le roman n’a en effet été réédité en Pléiade qu’en 1966. Ce problème ne se pose toutefois plus aux chercheur·se·s d’aujourd’hui, Ce qui ne meurt pas ayant fait l’objet d’une réédition actualisée et fort bienvenue en 2015 sous la direction de M.-F. Melmoux-Montaubin. En outre, si certains critiques, tel que J. Petit, ont suggéré que Ce qui ne meurt pas avait peut-être été oublié du fait de sa nature manquée (1969 : 59), ses « défauts » gagneraient certainement à être réévalués en fonction de perspectives nouvelles, dans le sillage des travaux de chercheur·se·s tel·le·s que P. Berthier, P. Glaudes ou M.-F. Melmoux-Montaubin.
 
Calendrier et conditions de soumission : 

Les propositions de communication, comprenant un résumé de 250 à 500 mots ainsi qu’une courte biobibliographie, sont à envoyer avant le vendredi 18 mars 2022 à l’adresse suivante : lecturesducrp19@gmail.com.

Elles seront évaluées par un comité scientifique composé de doctorant·e·s du CRP19, sous la direction de Mathilde Bertrand, Pierre Glaudes et Marie-Françoise Melmoux-Montaubin.

La journée d’étude se tiendra le samedi 18 juin 2022 en salle Claude Simon de la Maison de la Recherche de l’Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3 (4, rue des Irlandais, 75005, Paris). La prise en charge des frais de transport n’est pour le moment pas assurée.



Bibliographie indicative non exhaustive : 

Ce qui ne meurt pas, in Barbey d’Aurevilly, Œuvres romanesques complètes, textes présentés, établis et annotés par Jacques Petit, Paris, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », t. II, 1966.

Barbey d’Aurevilly, Œuvre critique. Les Œuvres et les Hommes, sous la direction de Pierre Glaudes et Catherine Mayaux, Paris, Les Belles Lettres, 2004-2013, 5 vol.

Barbey d’Aurevilly, Ce qui ne meurt pas, éd. par Marie-Françoise Melmoux-Montaubin, in Œuvres romanesques complètes, sous la direction de Pascale Auraix-Jonchière, Paris, Honoré Champion, 2015.

Édition illustrée : Ce qui ne meurt pas (extraits), Saint-Sauveur-le-Vicomte, L’Amitié Barbey d’Aurevilly, 1968, préface de Germain Lotte, avec 21 dessins de Georges Leduc.

Correspondance : Correspondance générale, publiée par Jacques Petit, Philippe Berthier et Andrée Hirschi, Annales littéraires de l’université de Besançon, Les Belles Lettres, 1980-1989, 9 vol. 

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Barbey d’Aurevilly, « Ce qui ne meurt pas, Une page d’histoire », Actes du colloque de Cerisy 25-27 octobre 1986, Cherbourg, Cahiers de l’O.D.A.C. de la Manche, n°2, 1986.

Revue des Lettres Modernes sur Barbey d’Aurevilly, n°19, « Prose et poésie », textes réunis et présentés par Pascale Auraix-Jonchière, Cæn, Minard, 2008.

Revue des Lettres Modernes série Barbey d’Aurevilly, n°20, « Intertextualités », textes réunis et présentés par Pascale Auraix-Jonchière, Cæn, Minard, 2012.

AURAIX-JONCHIÈRE, Pascale, Barbey d’Aurevilly et l’écriture. Formes et signes, Cæn, Minard, 2011.

AURAIX-JONCHIÈRE, Pascale, MARCHAL-NINOSQUE, France (dir.), Barbey d’Aurevilly et l’esthétique ; les paradoxes de l’écriture, Presses universitaires de Franche-Comté, 2011. 

BERTRAND, Mathilde, Pour un tombeau du poète. Prose et poésie dans l'œuvre de J. Barbey d’Aurevilly, Paris, Classiques Garnier, « Études romantiques et dix-neuviémistes », 2012.

BERTHIER, Philippe, Barbey d’Aurevilly et l’imagination, Genève, Droz, « Publications romanes et françaises », CXLVI, 1978.

BERTHIER, Philippe (éd.), Barbey d’Aurevilly cent ans après (1889-1989), Genève, Droz, « Histoire des idées et critique littéraire », vol. 284, 1990.

BERTHIER, Philippe (dir.), Barbey d’Aurevilly et la modernité, Paris, Honoré Champion, 2010.

BERTHIER, Philippe, Barbey d’Aurevilly et les humeurs de la bibliothèque, Paris, Honoré Champion, « Romantisme et modernités », 2014.

BONNET, Gilles, VERDIER, Lionel (dir.), L’Excès : signe ou poncif de la modernité ? (XIXe-XXIe siècles), Paris, éditions Kimé, « Les cahiers de Marge », 2009.

BRICAULT, Céline, « L’Intimité aux marges du jardin dans Ce qui ne meurt pas de Barbey d’Aurevilly », Jardins et intimité dans la littérature européenne (1750-1920), sous la direction de Simone Bernard-Griffiths, Presses de l’Université Blaise Pascal, 2008, p. 287-301.

DE GEORGES-MÉTRAL, Alice, Les Illusions de l’écriture ou la crise de la représentation dans l’œuvre romanesque de Jules Barbey d’Aurevilly, Paris, Honoré Champion, « Romantisme et Modernités », n° 104, 2007.

DIAZ, Brigitte (dir.), Barbey d’Aurevilly en tous genres, Presses universitaires de Caen, 2011.

GRELÉ, Eugène, « Un roman de Barbey d’Aurevilly : "Germaine" ou "Ce qui ne meurt pas" », Revue d’Histoire littéraire de la France, n°4, 1904, p. 594-651. 

GLAUDES, Pierre, « Le Denier de la veuve. À l’épreuve de ce qui ne meurt pas », Barbey d’Aurevilly cent ans après, éd. par Philippe Berthier, Genève, Droz, 1990, p. 361-383.

GLAUDES, Pierre, Esthétique de Barbey d’Aurevilly, Paris, Classiques Garnier, « Études romantiques et dix-neuviémistes », 2009. 

GLAUDES, Pierre, MELMOUX-MONTAUBIN Marie-Françoise (dir.), Barbey d’Aurevilly. Perspectives critiques, Paris, Éditions Classiques Garnier, « Colloques de Cerisy - Littérature, n°2 », 2016. Ouvrage issu du colloque « Barbey d’Aurevilly, bilan critique », 25 août - 1er septembre 2014 à Cerisy-La-Salle. 

LEBERRUYER, Pierre, « Le roman du manuscrit et quelques sources de "Germaine" », in Barbey d’Aurevilly, « Ce qui ne meurt pas, Une page d’histoire », Actes du colloque de Cerisy 25-27 octobre 1986, Cherbourg, Cahiers de l’O.D.A.C. de la Manche, n°2, 1986.

MELMOUX-MONTAUBIN, Marie-Françoise, L’Écrivain-journaliste au XIXe siècle, Saint-Étienne, Éditions des Cahiers intempestifs, « Lieux littéraires », 2003.

MELMOUX-MONTAUBIN, Marie-Françoise, « Barbey d’Aurevilly et le roman psychologique : à l’épreuve de Ce qui ne meurt pas », Romanesques, n° Hors-Série, 2009, p. 199-217. 

NEMER, Monique, « Ce qui ne meurt pas : la stratégie de l’ambiguïté », in Barbey d’Aurevilly, « Ce qui ne meurt pas, Une page d’histoire », Actes du colloque de Cerisy 25-27 octobre 1986, Cherbourg, Cahiers de l’O.D.A.C. de la Manche, n°2, 1986.

PETIT, Jacques, « Le temps romanesque et la "mise en abyme" », Barbey d’Aurevilly, n°4, Paris, Minard, 1969, p. 59.

SEVIN, André, « Un centenaire. Les débuts littéraires de Barbey d’Aurevilly », Les Cahiers catholiques, janvier 1932, p. 34-50.

TRANOUEZ, Pierre, Fascination et narration dans l’œuvre romanesque de Barbey d’Aurevilly. La Scène capitale, Paris, Minard, « Bibliothèque des lettres modernes », 1987.
 

RESPONSABLES : Émilie Bauduin, Zoé Monti, Gabrielle Veillet

ADRESSE : Maison de la Recherche de l’Université Paris 3 - Sorbonne Nouvelle, 4 rue des Irlandais, 75005 Paris

CONTACT : lecturesducrp19@gmail.com