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L’autobiographie : une affaire de géométrie ?

L’autobiographie : une affaire de géométrie ?

Publié le par Perrine Coudurier (Source : Beatrice BARBALATO)

                                                            L’autobiographie : une affaire de géométrie ?
                                                              XXIème rencontre de l’Observatoire Scientifique
                                                                de la mémoire écrite, orale et iconographique

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               Mnemosyne, o la costruzione del senso, Presses universitaires de Louvain- https://pul.uclouvain.be/review/

                                                                            Rome (It) 8, 9, 10  Novembre 2022, Academia Belgica 



Comment, dans une approche autobiographique, un sujet assume-t-il d’une manière explicite sa façon de se rapporter à la dimension spatiale ; que ce soit sa propre position dans l’espace ou la perspective spatiale qu’il offre à des lecteurs ou des spectateurs potentiels ? Il peut choisir une vision omnisciente ou partielle ; il peut poser des obstacles en sollicitant des questionnements sur son identité ; il peut essayer de se voir de l’extérieur.
La question ne se rapporte pas à la façon de se voir dans l’espace ou au regard sur l’espace. On se réfère ici à l’espace mental, celui à travers lequel on se voit, et on voit. 
Cet appel à proposition  ne s’adresse pas à la littérature, aux films et médias de fiction où la notion d’espace est déclinée dans de multiples possibilités, telles quelles le thème de l’errance, de la pensée nomade, de l’utopie (u-topos), le discours foucaldien de l’hétérotopie, la vision kafkaïenne, etc. On se réfère au pacte autobiographique (Ph. Lejeune 1975), qui demande d’assumer une approche existentielle, une responsabilité du sujet qui dit je. Comment un sujet, dans une autobiographie, choisit-il de se situer, se prospecter, se projeter /pro-jeter ? 

L’espace mental
La question de l’espace mental du sujet est au cœur d’une partie significative de l’art contemporain. Ainsi, par exemple, depuis une cinquantaine d’années, beaucoup d’artistes d’art vidéo ont considéré la vidéo comme un troisième œil, prenant distance par rapport la vision construite à la Renaissance qui objectivait l’espace : « Le point de vue du spectateur [nb : sollicité par certaines œuvres d’art vidéo] n’est plus celui unique et imperturbable du voyeur de la ‘tavoletta’ de Brunelleschi. Il est désormais perturbé, instable, en mouvement, mais inévitablement, physiquement, psychiquement et intellectuellement actif » (Christine Van Assche 1992 : 15.  Voir aussi le n°48 (1988) de Communication consacré à cet argument.

La longitude et la latitude du je
Surmoi, subconscient, émersion, refoulement… ces termes soulignent la position verticale dans l’espace de la structure psychique du sujet. La psychanalyse a mis en valeur cette géométrie de la psyché. Freud compare la mémoire à la stratification des fouilles romaines, une archéologie de la mémoire (Malaise dans la culture 2010 [1930]).
Le rapport du sujet à l’espace est un des thèmes dominants, voire le noyau même de l’existentialisme, qui en partant de Kierkegaard traverse notre contemporanéité.  
Kierkegaard souligne dans le chapitre « La vérité subjective, l’intériorité » de Postscriptum aux Miettes Philosophiques, 1949 [1846], la centralité de l’intériorité, qui est un choix, un chemin, un positionnement, un mouvement centripète. Même en supposant une vérité objective, pour donner un sens à notre cosmos et à nos cosmoi, on ne peut que se tenir à la subjectivité. Le Je = Je (qui vient de Fichte) est une constante de la pensée de Kierkegaard, qui reconduit l’identité du sujet à un permanent mouvement introverti. Il insiste sur le terme existence en marquant comment c’est le je et seul le je dans son isolement, qui peut se déterminer, en laissant aux marges les interférences extérieures. Binswanger, psychiatre suisse (1881-1966), a appelé cette conception de Kierkegaard, « passion de l’intériorité » : on ne peut s’assumer qu’en partant du dedans de soi-même. 
Progressivement Binswanger, kirkaardien convaincu, parviendra à Heidegger. À partir de sa pratique clinique, il analyse les Formes de base et perception du Dasein humain (1942) et constate l’importance de l’espace dans la vision que ses patients ont d’eux-mêmes. Pour se décrire, ceux-ci relient strictement la sensibilité corporelle et l’affectivité à l’espace. Binswanger construit alors une méthode qu’il appelle Daseinsanalysis, en référence directe au Dasein de Heidegger. 
Heidegger écrit : « L’espace ne se trouve pas dans le sujet, pas davantage celui-ci ne contemple le monde ‘comme’ s’il était dans un espace, mais au contraire le ‘sujet’ ontologiquement bien entendu, le Dasein, est spatial en un sens original » (1986 :152 [1927]). 
Cette manière de penser l’espace constituera un tournant par rapport à toute la philosophie précédente. C’est le début d’un long chemin de reflexions sur le rapport sujet-espace. Sartre, Merleau-Ponty, Camus en développeront des aspects qui vont au-delà du discours ontologique d’Heidegger. 

Les métaphores sur l’espace individuel
Durant l’enfance et dans des états pathologiques psychiques, c’est à travers la cognition de l’espace qu’on se manifeste. Jean Piaget explique que l’espace est la catégorie primaire de la pensée des enfants (La psychologie de l’intelligence, 1967).
 « Tomber des nuages », « se sentir au septième ciel » constituent des locutions de notre Dasein, notre être-là. Et même si les mythes, la poésie permettent de partager sous ce langage métaphorique et universel, des sensations, des sentiments, des expériences psychiques, le « je demeure néanmoins le sujet originel de ce qui s’élève ou tombe » (L. Binswanger 2012 : 42). Tout un vocabulaire situe dans l’espace les actes du Dasein du patient : hauteur vertigineuse, ascension, altitude aérienne, infini, etc. (L. Binswanger 1971 : 237-245). 
Des expressions linguistiques révèlent comment le je a la tendance à rapporter à sa personne l’espace. George Lakoff et Mark Johnson (1986 [1980]), dans Les métaphores dans la vie quotidienne (voir le paragraphe « L’orientation Moi d’abord »), montrent comment notre manière de raconter est modelée sur des modus pensandi où le « haut » gagne le « bas », le « devant » précède le plus souvent « derrière », « ici », le « là », etc. L’ordre des mots est l’objet de l’étude de William Cooper & John Robert Ross. 1975, World order.
Toute une conception culturelle gouverne cette manière de s’exprimer, où l’individu se ressent l’épicentre par rapport au monde circonstant qu’il module à sa manière. 

La ligne, un concept culturellement situé
L’homme encadre le monde et s’encadre dans le monde. Un métalangage interprète l’encadrement du monde du sujet, indique Lotman.  (Voir en particulier les chapitres : « Il problema dello spazio artistico in Gogol », et « Semiotica dello spazio culturale » 1975 [1968]. Le chapitre sur Gogol est un modèle méthodologique pour l’examen de l’espace mental). Parmi ce métalangage, la ligne, en Occident, joue un rôle déterminant.
Borges montre le paradoxe d’une conception linéaire de l’existence. Il écrit en substance : « Autant la réalité est complexe, autant l’histoire est fragmentaire et simplifiée, et un observateur omniscient pourrait rédiger un nombre indéfini et presque infini de biographies d’un être humain en liant des faits indépendants. Il faudrait en lire beaucoup avant de comprendre qu’il s’agit du même protagoniste » (1974 [1943] : 729). On pourrait ainsi créer une biographie à plusieurs volets, qui traversent longitudinalement la vie à décrire, en choisissant à chaque fois un aspect particulier et en ignorant des autres. 
Une réflexion que l’on pourrait transposer d’emblée à l’écriture autobiographique.
Tim Ingold (2014 [2007]), appelle lignes fantômes celles qui dérivent d’abstractions et constituent des points de référence. Elles n’ont ni consistance ni couleur (comme pourrait l’être par exemple un sillon dans un champ). C’est surtout à partir d’Euclide que l’idée de la ligne droite a dominé le visuel, et c’est d’elle qu’est née la perspective more geometrico qui prétend de représenter la réalité d’une manière unidirectionnelle. Euclide croyait que des rayons droits sortant de nos yeux rejoignaient les objets (Ibid. : 206). Tim Ingold indique que lorsque nous regardons un ciel étoilé, nous définissons les constellations des astres en les reliant par des lignes abstraites, jusqu’à imaginer des figures structurées. C’est tout à fait normal dans notre vision occidentale.
En outre la conviction que l’histoire est évolutive (orientée linéairement) a généré des arbres généalogiques où les morts, les générations passées, au lieu d’être dessinés dans les racines, sont positionnés sur les branches. Contrairement à la figuration des ancêtres de la Rome antique (Ibid. : 137-155), notre civilisation occidentale a créé une ascendance vers le futur. 

Lotman observe que, dans le domaine militaire, la ligne du front est une parole d’ordre, une géométrie anticipative. Et pourtant qui a vécu la guerre s’aperçoit des difficultés à retrouver dans l’expérience concrète cette vision, cette géométrie. Dans la brève autobiographie Non-Memorie (2001 [1994]) qu’il a consacrée à ses années de guerre sur différents fronts soviétiques, il écrit : « C’est difficile d’écrire sur la guerre. Parce que ce qu’est la guerre, seuls le savent ceux qui ne l’ont jamais vue. C’est comme décrire un énorme espace qui n’a pas de bornes nettes ni d’unité interne. L’hiver, il y a une guerre, l’été, une autre. Une durant la retraite, une autre durant la défense et l’attaque ; une de jour et l’autre de nuit. Une en infanterie, une autre en artillerie, une troisième en aviation. Une pour le soldat, une autre pour le journaliste arrivé au front. » (ibid. :  50-51). 
Une histoire des lignes précisément. 
En d’autres termes, les dénominations qui nous attribuons à l’espace, au niveau individuel et collectif, sont le résultat de processus de sémantisation négociable.

Marginalia et opacité
Des écrivains et des écrivants choisissent des habitats particuliers pour éviter de se situer et d’être vus dans des espaces pour ainsi dire conventionnels. 
Au début de Marginalia, Poe écrit : « En achetant mes livres, j’ai toujours eu soin de les prendre avec de grandes marges ; non pas que je tienne à la chose pour elle-même, quelque agréable que cela soit. Mais j’y trouve cet avantage que je puis ainsi crayonner les pensées que me suggèrent ma lecture, mon adhésion à ce que dit l’auteur, ou mon dissentiment, ou encore de simples commentaires critiques ». Et plus avant : « De plus, dans les notes marginales, nous nous parlons à nous-même. Nous causons donc franchement, hardiment, avec originalité, abandon, sans fausse vanité ». 
Mettre en perspective des événements signifie aussi o-mettre, mettre à côté des espaces et des aspects de sa propre vie. Starobinski (La transparence et l’obstacle) souligne à propos des Confessions de Rousseau que l’on peut jouer avec la transparence (tout voir) et l’obstacle. Il appelle ce jeu le « voile de Poppée ». Tacite a écrit : « Cachant, sous les dehors de la modestie, des mœurs dissolues, [Poppée] paraissait rarement en public, et toujours à demi voilée, soit pour ne pas rassasier les regards, soit qu’elle eût ainsi plus de charmes » (Annales, XIII, 45-46). Poppée ne voulait pas s’occulter, elle voulait se laisser entrevoir. 
On peut entreposer des obstacles visuels à l’espace de communication avec l’autre. « Le caché est l’autre côté d’une présence. […] Obstacle et signe interposé, le voile de Poppée engendre une perfection dérobée qui, par sa fuite même, exige d’être ressaisie par notre désir. Apparaît ainsi, en vertu de l’interdiction opposée par l’obstacle, toute une profondeur qui se fait passer pour essentielle. La fascination émane d’une présence réelle qui nous oblige à lui préférer ce qu’elle dissimule, le lointain qu’elle nous empêche d’atteindre à l’instant même où elle s’offre » (1961 : 10).
Aux obstacles subjectifs dont parle Starobinski s’opposent dans certaines circonstances des obstacles objectifs comme ceux liés à des ségrégations hospitalières, ou des prisons. 
D’autres études sont à la base de nos brèves réflexions sur l’espace et l’autobiographie : l’analyse de Foucault sur l’hétérotopie (conférence du 14 mars 1967 à Paris) ; les écrits de Deleuze et Guattari sur le concept de déterritorialisation (1975) ; Kafka certainement. Des idées qui permettent de comprendre l’incidence de la culture et de la civilisation sur notre manière de penser et de concevoir l’espace. 

Si pour Kierkegaard, ce passe ce qui se passe, l’introspection n’est pas un problème de géographie, pourtant on sait qu’un Amérindien, ou un Esquimau se conçoit différemment d’un Newyorkais. Comme affirme Henri Lefèvre un espace mental ne correspond ni à la connaissance dans l’espace ni sur l’espace. Et pourtant cet espace est le résultat sur de longues périodes de l’expérience qu’un être humain acquiert dans un cosmos (Lefèvre 1968). 

Références bibliographiques
Beatrice Barbalato, 2018, «Le ‘FRONT’ sémantique de Non-memorie de Lotman», 61-77. in (dir.) Catherine Gravet, en coll. avec Serge Deruette, Pierre Gillis, Katherine Rondou, Cahiers Internationaux de Symbolisme, n. 149-150-151.

Raymond Bellour, Anne Marie Duguet, (dir.), 1988, « Vidéo », Communication, n° 48. 

Ludwig Binswanger, 1942, Grundformen und Erkenntnis menschlichen Daseins, Zurich, Niehans.

-  1971, Introduction à l’analyse existentielle, trad. de l’allemand par J. Verdeaux et Roland Kuhn, préface de R. Kuhn et Henri Maldiney.

- 2012 [1930], Rêve et existence, trad. et près. de Françoise Dastur, postface E. Basso, Paris, Vrin. 

Caterina Borelli, 2018, « The House He Built : autobiografia in una casa », in B. Barbalato (dir.), « Auto/biographie, polyphonie, plurivocalité », Mnemosyne n° 11, PUL, Presses universitaires de Louvain. https://ojs.uclouvain.be/index.php/Mnemosyne/article/view/14123

Jorge Luis Borges, « Sobre el ‘Vathek’de William Beckford » pp. 729-732, in Id., Otras Inquisitiones 1952, 631-775, in Id. 1974, Obras completas 1923-1972, 1974, dir. Carlos V. Frias, Buenos Aires, Emecè Editores.
 https://literaturaargentina1unrn.files.wordpress.com/2012/04/borges-jorge-luis-obras-completas.pdf

William Cooper & John Robert Ross 1975, « World order », 63–111, in R. E. Grossman et al. (eds.), Papers from the parasession on functionalism, Chicago, Chicago Linguistic Society.

Gilles Deleuze, Félix Guattari, 1975, Capitalisme et schizophrénie-L’Anti Oedipe, v. I, Paris, Éditions du Minuit. 

Michel Foucault 2004 [1967], Des espaces autres, 12-19, Érès | « Empan » 2004/2, n. 54.

Sigmund Freud 2010 [1930], Malaise dans la culture, présentation par Pierre Pellegrin, traduction par Dorian Astor, Paris, Flammarion. 

Martin Heidegger, 1986 [1927], « La mondéité du monde», Première section, Ch. III, 98-154, in Id., Être et temps, traduit de l’allemand par François Vezin, Paris, Gallimard.

Tim Ingold (2014 [2007]), Une brève histoire des lignes, trad. de l’anglais de Sophie Renaut, Zones sensibles.

Soeren Kierkegaard, 1949 [1847], « La vérité subjective, l’intériorité », 165-213, in Id., Postscriptum aux Miettes Philosophiques, trad. du danois par Paul Petit, Paris, Gallimard.  

Rosalind Krauss 1976, The Aesthetics of Narcissisme, Cambridge. 

George Lakoff, Mark Johnson 1986 [1980], « L’orientation moi d’abord », 142-143, in Id., Les métaphores dans la vie quotidienne, trad. de l’américain par Michel De Fornel en coll. avec Jacques Lecercle, Paris, Éditions du Minuit.

Henri Lefèvre 1974, La production de l’espace, Paris, Anthropos.

Juri M. Lotman, 1975 [1968], « Semiotica dello spazio culturale », 143-248, « Il problema dello spazio artistico in Gogol », 193-248, trad. du russe en ital. de Sergio Molinari, in J.M. Lotman e Boris A Uspenskij, Tipologia della cultura, sous la direction de Remo Faccani et  Marzio Marzaduri, trad. du russe en italien de Manila Barbato Faccani, Remo Faccani, Marzio Marzaduri, Sergio Molinari, Milano, Bompiani.

Philippe Lejeune, 1975,  Le pacte autobiographique, Paris, Seuil. 

Jurij M. Lotman 2001 [1994], Non-Memorie, Silvia Burini et Alessandro Niero (dir. et trad.), présentation de Maria Corti, Novara, Interlinea. Texte original russe Ne-memuary, 1994, in Lotmanovskij sbornik, I-C-Garant, Moscou. 

Jean Piaget, « L’élaboration de la pensée », 129-165, in Id., La psychologie de l’intelligence, Paris, Colin, 1967.

Edgar Allan Poe, « Marginalia », 203-294, in Id., Contes grotesques, traduction par Émile Hennequin, Paul Ollendorff, éd., 1882. https://fr.wikisource.org/wiki/Contes_grotesques/Marginalia

Jean Starobinski, « Introduction », 9-27, in Id., L’œil vivant, Paris, Gallimard, 1961. 

Tacite, « Annales », trad. J. L. Burnouf, Œuvres complètes de Tacite traduites en français avec une introduction et des notes, Paris, 1859. Le livre XIII recouvre les années du règne de Néron de 54 à 58. http://bcs.fltr.ucl.ac.be/TAC/AnnXIII.html#13

Christine Van Assche 1992, "Une histoire de vidéo", introduction au catalogue du Musée d’Art moderne du Centre Pompidou, Vidéo et après, Paris, Éditions Carré. 

Comité scientifique
Beatrice Barbalato, Mediapolis.Europa
May Chehab, Université de Chypre
Fabio Cismondi, Euro Fusion
Antonio Castillo Gómez, Univ. d’Alcalà de Henares 
Françoise Hiraux, Univ. cath. de Louvain
Giulia Pelillo-Hestermeyer, Universität Heidelberg

Laurence Pieropan, Universitéde Mons
Anna Tylusińska-Kowalska, Uniwersytet Warszawski

Organisation
Irene Meliciani, managing director Mediapolis.Europa

 
                                                                  Soumission des propositions
                                                   Autobiographie : une affaire de géométrie ?
                                                               Academia Belgica, Rome (It) 8,9,10 Novembre 2022

L’échéance pour la soumission des propositions est fixée au 20 Juin 2022
Elles sont à envoyer à la page Conference registration du site http://mediapoliseuropa.com/
Le comité scientifique fera parvenir ses réponses au plus tard le 3 Julliet  2022
Les propositions comprendront 200 mots maximum, avec la mention de deux textes de référence ainsi qu’un bref curriculum de 100 mots maximum comportant éventuellement la mention de deux publications de l’auteur de la proposition (articles ou ouvrages).
Pour toute information : beatrice.barbalato@gmail.com ; irenemeliciani@gmail.com
Le symposium se tiendra à Rome, où via plateforme télématique le cas où la situation de pandémie persisterait.
Langues admises pour les interventions : anglais, espagnol, français, italien.
Comme il n’y aura pas de traductions simultanées, il est souhaitable d'avoir une connaissance passive des langues mentionnées.

Inscriptions
En ce qui concerne l’inscription au colloque, une fois la proposition acceptée :
Avant le 30 Juillet 2022 : 110,00€ 
Du 1er au 30  Août 2022 : 130,00€ 
L’inscription ne sera pas acceptée in loco.

Pour les doctorants :
Avant le 30 Juillet 2022 : 75,00€ 
Du 1er au 30 Août 2022 : 90,00€ 
L’inscription ne sera  pas acceptée in loco.

Pour s'inscrire au colloque : http://mediapoliseuropa.com/ : page Conference registration

Pour connaître les sujets des symposiums des années précédentes, les activités, les dispositions pratiques ainsi que l’équipe scientifique et organisatrice, visiter le site :
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