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La progression du discours chez J.-L. Lagarce - Continuité, discontinuité, reprise

La progression du discours chez J.-L. Lagarce - Continuité, discontinuité, reprise

Publié le par Alexandre Gefen (Source : élisabeth Richard)

Journée d'Etudes ConSciLa (Confrontations en Sciences du Langage)

Coordonnée par Élisabeth richard & Claire doquet

LIDILE EA 3874 et SYLED EA 2290


Vendredi 10 février 2012

ENS

45 rue d'Ulm, 75005 Paris                      
Salle d'Histoire - Escalier D, 2ème étage

 

La progression du discours chez J.- L. Lagarce

Continuité, discontinuité, reprise

 "Tu vois, Catherine, ce que je disais,

c'est Louis,

il n'embrasse jamais personne,

toujours été comme ça.

Son propre frère, il ne l'embrasse pas."

J.- L. Lagarce, Juste la Fin du Monde, I,2.

 

S’extrayant du mode traditionnel d’articulation des répliques théâtrales, renonçant aux moyens habituels de la représentation de l’oral, J.-L. Lagarce travaille les effets – typiquement oraux – de discontinuité énonciative, de retours sur le dire, de reformulation et de reprise. Son travail invite à repenser les frontières entre l’oral et l’écrit ainsi que leur articulation avec la littérature.

 

Programme

 

10h00  La langue de Lagarce, un quotidien littérarisé. Introduction de la journée

Élisabeth Richard & Claire Doquet  (Universités Rennes 2 & Paris 3)

10h30  Structuration graphique et niveau informatif chez J.-L. Lagarce

Bernard Combettes & Annie Kuyumcuyan (Université Nancy 2)

11h00  La ponctuation : une "part visible de l'oralité" chez Lagarce

Françoise Mignon & Michel Favriaud  (Université Toulouse 2)

11h30  Les unités prédicatives du discours et leur reprise en c', cela, ça, ceci chez Lagarce

Florence Lefeuvre  (Université Paris 3)

Pause déjeuner

14h00 La répétition, moteur de la progression discursive

Élisabeth Richard & Michèle Noailly (Universités Rennes 2 et Brest)

14h30 Constructions syntaxiques et oralité : la mise en relief chez Lagarce

Noalig Tanguy (Université Paris 3)

15h00  Si tu dis bien, tu tricheras : du bredouillement à la polyphonie

Catherine Rannoux (Université de Poitiers)