Actualité
Appels à contributions
L'axiomatique sémiotique de l'Ecole de Paris: du rigorisme dyadique à la variation modulatoire I (Tétouan, Maroc)

L'axiomatique sémiotique de l'Ecole de Paris: du rigorisme dyadique à la variation modulatoire I (Tétouan, Maroc)

Publié le par Université de Lausanne (Source : Dr Jamal Zemrani)

Royaume du Maroc

Université Abdelmalek Essaâdi

Faculté des lettres et des sciences humaines

Tétouan

 

 

                           

 

 

Le Département de Langue et de Littérature Françaises

et le Laboratoire de Recherche sur le Maghreb et la Méditerranée,

organisent, les 25-26 novembre 2021, à la Faculté des lettres et des sciences humaines de Tétouan, un

Colloque international :

L’axiomatique sémiotique de l’École de Paris : du rigorisme dyadique à  la variation modulatoire (I [1])

 

La théorie sémiotique de l’École de Paris [2] prétend se consacrer prioritairement à la  forme du contenu [3], id est à la structuration du contenu sémantique [4]. Eu égard à la praxis, le faire sémiotique s’accomplit exclusivement dans la sphère subjacente de la prédiscursivisation, celle qui est antérieure à toute mise en discours. L’axiomatique sémiotique entend constituer l’interface que se partagent toutes les disciplines préoccupées par l’appréhension des modalités de l’engendrement de la signification. Le corps des postulats théoriques et des hypothèses conçus par la démarche sémiotique, s’appliquent à élaborer soigneusement un métalangage approprié. La visée d’une telle méthodologie d’approche est de circonscrire des constantes et des règles formalisées, reproductibles et opératoires, sur lesquelles repose le soubassement de la scientificité de ses procédures analytiques.

Théorie générative et syntagmatique, de nature intrinsèquement conceptuelle et achronique, elle  se présente sous la forme d’une distribution topologique dont l’aboutissement est la constitution du parcours Génératif du sens. C’est un outil procédurier de base, dont la « viabilité » découle du mécanisme de l’articulation interne qui s’établit entre les différents niveaux successifs ou entre les plans d’un même niveau. Son mode de fonctionnement va du niveau de l’immanence le plus abstrait et le plus « désincarné » ― c’est là, d’ailleurs, où s’agencent les sèmes ―, au niveau de la manifestation (du contenu) ― où le même donné sémantique s’organise en sémèmes et en métasémèmes. Les différentes instances « étagées » de l’engendrement des effets de sens, sont des combinatoires où s’arrangent des structures sémio-narratives et discursives avec, disposés verticalement, les dispositifs syntaxique et sémantique. L’ensemble de ce complexe théorique gigogne est sous-tendu par trois catégories d’hypothèses qui se rapportent à l’une ou à l’autre des structures mentionnées supra, et qui fondent les appareils heuristique, explicatif et interprétatif.

L’axiomatisation de la théorie sémiotique greimassienne est inhérente à une certaine manière particulière d’imaginer l’origine du jaillissement du sens et de saisir sa quiddité. Le Parcours Génératif du sens permet d’argumenter la génération de la signification, en remontant les paliers de sa constitution, depuis la structure élémentaire ― qui met en opposition ²deux simples traits sémiques ― jusqu’à la complexification sémio-figurative relevant de la composante discursive. La conception logico-figurative du phénomène sémiotique de la narrativité permet d’étudier les écarts signifiants en les cristallisant dans quelques « concrétions ». Parmi ces « conglomérats », nous pouvons citer les modèles narratifs ― envisagés du point de vue aussi bien des modalités du /faire/ que de celles de l’/être/ ―, les dimensions cognitives, les modèles actantiel et constitutionnel, les parcours sémémiques et figuratifs, les catégories véridictoires et thymiques subsumées dans les systèmes axiologiques, etc. Dans cette ample conversion logique, la primauté heuristique du syntaxique sur le sémantico-figuratif est confirmée dans l’exploration de la forme du contenu.

À ses débuts, la sémiotique n’était en mesure de soumettre à l’analyse que de courts récits ― notamment des contes. L’outillage conceptuel alors échafaudé ne lui permettait nullement  d’aborder des corpus allant au-delà de l’ampleur de ces courts textes narratifs. Le vœu le plus pieux des sémioticiens était de parvenir à traiter des discours de la taille d’un roman, par exemple. Ses horizons d’investigations s’étaient élargis depuis la parution de l’ouvrage Du lisible au visible [5] de Joseph Courtés. La thèse principale avancée par l’auteur est qu’il sonne le glas de ce qu’il appelle une sémiotique dite classique.

En effet, dans l’optique de Courtés, il conviendrait de se référer à un répertoire catégorisé en deux volets, en soulevant le problème de la pratique sémiotique. D’une part, nous avons une sémiotique « dure [6]», « trop rigoriste [7]», dont les principes et concepts sont remis en question par lui. D’autre part, une sémiotique « douce [et] ouverte à la multiplicité des interprétations sémantiques [8] » que le sémioticien préconise et met en œuvre dans les analyses qu’il propose dans son livre, que ce soit celles se rapportant au verbal ou celles ayant trait à l’iconique. Parmi les instruments méthodologiques les plus controversés de l’ancienne sémiotique, est sans doute le carré sémiotique. C’est l’organisation de la structure élémentaire de la signification : étant de nature logico-sémantique, elle est censée rendre compte de tous les discours. Or, si le carré sémiotique est susceptible d’être appliqué aux données d’un certain nombre de textes, dans d’autres cas il accuse ses limites. Concrètement, quand il s’agit d’oppositions catégorielles, il est aisément et utilement opératoire. Inversement, dans le domaine du graduel, la négation d’un terme des contraires ne signifie pas automatiquement l’affirmation de l’autre : les positons intermédiaires sont ― et c’est ce qui est primordial ― tout aussi possibles. Ce sont les éléments de cette problématique épineuses que Courtés réussit à résumer dans cette formulation : « L’organisation du sens n’est pas seulement de l’ordre du "devoir-être" (comme s’il s’agissait d’une nécessité) mais aussi du "pouvoir-être » (de l’ordre de l’indépendance) ou du "pouvoir-ne pas être" (à savoir le possible) [9] ».

Pour combler cette lacune épistémologique, les modalités de l’/être/ font leur apparition dans l’économie du Parcours Génératif de sens ; leur rôle est alors de surdéterminer les valeurs modales de /faire/, étant donné que les énoncés de /faire/ régissent les énoncés d’/état/ ― situation hypérotaxique. Cette surdétermination est de nature thymique, d’autant plus que les états d’âme sont subordonnés aux états de choses. La catégorie thymique est classématique ; elle est sous la dépendance de la catégorie qui lui est hiérarchiquement supérieure, /extéroceptivité/ vs / intéroceptivité/.

Greimas s’est rendu compte, bien avant, de cette aporie inhérente à la sémiotique de faire ; il en fait état dans Du sens II. Il évoque la redéfinition des concepts de l’ « action » et de l’ « événement ». Le premier est inhérent au sujet de faire ; quant au second concept, il le conceptualise ainsi :

… l’événement, lui, ne peut être compris que comme la description de ce faire par un actant extérieur à l’action, identifié d’abord au narrateur, mais érigé ensuite, vu la complexité de ces tâches, en un actant observateur indépendant, accompagnant le discours tout le long de son déroulement, rendant compte de l’installation et des changements de points de vue, de l’inversion du savoir des acteurs sur les actions passées et à venir, en aspectualisant les différents faire pour les transformer finalement en procès pourvus d’historicité [10].

Eu égard aux assomptions contenues dans cet extrait, il émerge à la surface un souci majeur de construction métalinguistique. En effet, par à-coups définitionnels successifs, le théoricien éclaircit des concepts clés tels que « actant observateur », « déroulement », « aspectualiser », faire qui se transforme en «procès pourvus d’historicité ». Par le truchement de ces éléments notionnels, il tend vers l’aspectualisation du faire narratif en en explorant les tenants et aboutissants à travers son « déroulement ». Dans cette perspective, on en arrive à appréhender la rationalité narrative comme « procès » qui se pourvoit d’ « historicité », dans le giron  d’un magma de sens dont les propriétés intrinsèques sont la durativité et la progression. Corollaire : le « procès » colmate les interstices qui balisent le chemin qui va du terme inchoatif jusqu’au terme terminatif ; et la durativité dont il s’agit est une durativité continue. Ces hypothèses sont autant de prémisses de la fondation d’une sémiotique du continu, susceptible d’apporter  des « compléments » théoriques et procéduriers à la sémiotique catégorielle des choses et de l’action, reposant sur le binarisme. Elle rend possible la description de substances indifférenciées, phoriques, sensibles, temporelles, topiques, etc. ; cinétique et poststructurale, elle annule la catégorisation des unités discrétisables et impose l’impératif de la modulation et du flux ininterrompu.

Dans le même ouvrage, Greimas couronne cette orientation par la proposition d’une étude relevant de l’ordre de la passion, qu’il  intitule « De la colère [11] ». Ce premier pas vers une sémiotique appliquée à un objet « fluctuant », s’origine dans la nature même de la phorie. Celle-ci est sémiotiquement justiciable d’une syntaxe modale particulière, en tant que continuum « mou » non constitué d’éléments discrets. À cet égard, le sémioticien pose que la colère est une grandeur composée et composite, échappant à toute spéculation qui viserait à objectiver foncièrement les formes du sens, un sens dont l’organisation est fort diffuse et ondoyante. Tenu, épistémologiquement et méthodologiquement parlant, de se départir du logico-référentiel et d’investir les limbes de la pathémisation, le sémioticien part de la notice du dictionnaire sur le lexème « colère » et raisonne ainsi par induction :

Si l’on prend la définition de la colère telle que la donnent les dictionnaires ― par commodité, nous nous servirons constamment du Petit Robert :   

« violent mécontentement accompagné d’agressivité »

On voit qu’on peut choisir comme point central de la séquence présumée « colère » le lexème mécontentement : c’est sans aucun doute un état passionnel défini à son tour comme « sentiment pénible ».

Ce lexème central permet alors d’examiner séparément :

― ce qui est situé en aval et l’accompagne ;

― ce qui se trouve en amont et le précède : la frustration, car le mécontentement est ― recourons une fois de plus au dictionnaire ― « le sentiment pénible d’être frustré dans ses espérances, ses droits ».

Dans une première approximation, on peut dire que la colère se présente comme une séquence comportant une succession de :

« frustration »           « mécontentement »           « agressivité » [12].

Il paraît, à la suite de cet éclairage, que la discursivisation du pathémique résiste à toute structuration selon les lois du binarisme. La phorie produit des effets de sens bien particuliers. C’est une nébuleuse sémantique insécable ; le contenu du vocable « colère » est modulé selon les variations sémiques qui font apparaître divers moments sur sa chaîne signifiante. Les trois « points », « frustration, mécontentement, agressivité », se suivent conformément à la règle du fondu de couleurs, ou plus exactement d’un fondu enchaîné. Dans un fondu enchaîné, les sens respectifs de ces vocables se chevauchent, s’imbriquent sans qu’il y ait de cassure nette qui en trace rigoureusement les bornes. Un sens graduable est instauré dans une continuité flexible et labile. Les trois lexies ne sont pas dans un rapport d’opposition tranchée, comme celui qui s’établit entre deux termes d’une catégorie sémantique, mais « se présentent comme une séquence comportant une succession ». Cette « séquence » est une étendue qui s’étale sur une échelle continue à mouvement ondulatoire, mouvance qui donne naissance à une suite tripartite dont le centre (= « mécontentement ») assure la transition entre  l’ « amont » (= « frustration ») et de l’ « aval » (= « agression »).        

Cette orientation a, semble-t-il, des incidences sur deux plans. Du point de vue théorique, le « parcours » sémiotique, « c’est-à-dire [cette] disposition hiérarchique des modèles s’impliquant les uns dans les autres et par les autres [13] », est appelé à être repensé. Comme outil procédurier de l’activité de construction et de prédiction, le Parcours Génératif du sens obéira à des réajustements qui vont déteindre sur ses différents paliers, structures discursives et structures sémio-narratives. La réadaptation de l’édifice théorique en enrayera les insuffisances et en régulera le dysfonctionnement ; le procès y sera intégré, avec ses multiples aspects possibles. Le rigorisme laissera la place à une élasticité et à un « ramollissement » tous azimuts. Sur le plan pratique, cette option permet à l’analyste de prendre conscience que l’objet, sur lequel s’exerce son faire sémiotique, est une masse souple et inconsistante, qui passe par des états alternatifs et antinomiques.

 En tout état de causes, le Parcours Génératif du sens est un mode de génération de la signification, fondé sur des bases gnoséologiques, a connu des remaniements de taille. Par ailleurs, l’exhortation à reconsidérer le principe du rigorisme binaire de la sémiotique « classique » est de premier intérêt. Il est primordial de faire la lumière sur  cette orientation qu’a prise la théorie sémiotique dans le sens de l’assouplissement.  C’est pourquoi le mouvement général de ce réaménagement d’adaptabilité crée une cohérence qui fait accéder ces phénomènes graduels à l’univers du sens. Les confusions émanant de cette rupture de pente doivent se dissiper afin que l’enjeu de la problématique soit mieux appréhendé, et que le degré d’évolution de la sémiotique de l’action. L’organisation d’un tel colloque international arrive, à n’en pas douter, à point nommé, en vue de mener une réflexion visant à éclaircir cette facette de la théorisation et de la mise en pratique de la sémiotique post-structurale.

Le présent colloque souhaite mener une ou plusieurs réflexions sur l’impact et la finalité de la refonte de l’ensemble des postulats théoriques et le corps d’hypothèses et d’axiomes conçus par la démarche sémiotique. Cette axiomatique s’applique à la recherche des constantes et des lois qui confèrent un caractère opératoire et reproductible à la description pratique des discours. La théorie sémiotique telle qu’elle est formalisée dans cette optique se propose de déconstruire ― concept clé emprunté à Derrida ― l’objet construit et procède à l’élaboration des lois d’engendrement sous forme d’une grammaire sémio-narrative et d’une grammaire immanente, totalement conceptuelle et logique. C’est cette rigoureuse conception logique, fondement des relations binaires de la sémiotique structurale, qu’il s’agit de réviser. À fin de concrétiser cette palette d’objectifs, les participants auront le loisir de développer, dans leur réflexion, l’un des axes suivants, liés aux multiples facettes d’une refonte tensive [14] primaire (ou, si l’on veut, prétensive):

― Le « 4-Groupe » de Klein (« Klein four-group ») et l’esquisse de la sémiotique du graduel.

― Modalités du /faire/ et modalités de l’ /être/.

― Interrogation du sens en tant que continu.

― Dimensions pragmatique/thymique du PN.

― Énoncé énoncé et énonciation énoncée.

― Subjectivité et formes énonciatives.

― Procédures de débrayage/embrayage énonciatives.

― Débrayage énonciatif et manipulation.

― PG de sens et topologisation de l’énonciation.

― Mise en discours et actant observateur.

― Sujet observateur et évaluation de la progression.     

― Grandeur non discrète et composante sémantique.

― Processus modaux et procès aspectuels.

― Pathémisation et signification.

― Continuum pré-sémantique et proprioceptivité.

― Tension (désir) vs détente ou laxité (satisfaction).

― Intensifs et catégorisation thymique.                       

― Déroulé des grandeurs « fluides ».

― Sémiotique du mêlé aphorique.

― Phorie et aspects de passance/durativité.

― Etc.

Cette liste de suggestions est évidemment loin d’être exhaustive ; elle est purement indicative. On peut y adjoindre des axes allant dans le sens de la problématique relative à l’assouplissement de l’approche sémiotique. Il serait justement opportun d’étendre le champ de la réflexion afin d’englober d’autres centres d’intérêt et de jeter les bases d’autres assomptions. L’intégration au champ de sa pertinence les articulations tensives, est la pierre angulaire dans l’édification d’une sémiotique « diachronique ». Penser, à l’intérieur du Parcours Génératif du sens, l’imperfectivité des matériaux des produits signifiants examinés,  ― quel que soit le système de représentation adopté ―, c’est admettre l’exiguïté des limites du structuralisme immanentiste. Sur ces entrefaites, la modulation du devenir empiète sur les droits du rigorisme et point à l’horizon.

*

1. Cf. note infrapaginale 14.

2. V. J.-C. COQUET et al. Sémiotique. L’École de Paris. Paris : hachette, 1982.

3. V. La théorie du signe, telle qu’elle a été conceptualisée par le linguiste danois Louis Trolle Hjelmslev, fondateur de la Glossématique qui vise une formalisation rigoureuse des structures linguistiques. 

4. Dans cet ordre d’idées, la substance sémantique s’oppose à la forme sémiotique.

5. J. COURTÉS. Du lisible au visible. Bruxelles : De Boeck, 1995.

6. Ibid., p. 11.

7. Ibid.

8. Ibid.

9. Ibid., p. 10-11.

10. A. J. GREIMAS. Du sens II. Paris : Seuil, 1983, p. 8. Nous soulignons.        

11. Ibid., p. 225.

12. Ibid., p. 226. C’est l’auteur qui souligne.

13. A. J. GREIMAS, J. FONTANILLE. Sémiotique des passions. Paris : Seuil, 1991, p. 7.

14. En nous référant à la sémiotique tensive, nous ne prétendons aucunement présenter ici ses principes méthodologiques et heuristiques. Notre intention est de souligner, au passage, que cette variante tensive  (primaire) de la sémiotique « dure » est conçue pour répondre aux exigences et propriétés de produits signifiants du ressort de la fluctuation et de la gradation. Une telle mouture assouplie ― présentée ici et constituant l’objet de ce colloque ―, n’est que l’ « ombre » de la sémiotique tensive.   Nous comptons donner suite à l’organisation de cette rencontre scientifique, en allant crescendo dans l’examen de l’assouplissement de la sémiotique entée sur le  faire. Après la sémiotique du graduel, place sera faite, dans le prochain colloque, à la sémiotique tensive proprement dite et à son outillage conceptuel. 

*

Une conférence plénière sera assurée par le Professeur El Mostafa Chadli, sémioticien, professeur à la faculté des lettres et des sciences humaines, université Mohamed V, Rabat.

*

Modalité de soumission des propositions de communication :

Les résumés des propositions de communication, en document attaché Word, police de thème Times New Roman et dont le nombre de mots est à situer dans une fourchette de 300 à 500 mots, à munir d’un titre et d’une notice  biobibliographique laconique, seront à faire à parvenir avant le  30 août 2021 aux adresses électroniques suivantes :

z_jamal82@hotmail.com

wafaegor@yahoo.es

Ces propositions seront anonymisées en vue d’une double évaluation à l’aveugle, à la suite de quoi le Comité scientifique donnera ses réponses avant le 1er octobre 2021.

Langue du colloque : français.

Calendrier :

30 août : date butoir de soumission des abstracts.

30 septembre : réponse des évaluateurs.

25-26 novembre 2021 : tenue du colloque à la faculté des lettres et des sciences humaines de Tétouan.

Publication : les articles retenus par le comité scientifique feront l’objet de publication en version papier sous forme d’un livre collectif.

*

Responsables du colloque :

  Wafae GORFTI

  Jamal ZEMRANI

*

Comité scientifique :

El Mostafa CHADLI, Université Mohamed - Rabat.

Wafae GORFTI, Université Abdelmalek Essaâdi- Tétouan.

Jamal ZEMRANI, Université Abdelmalek Essaâdi- Tétouan.

Ali RAHALI, Université Cadi Ayyad- Safi.

Imane JOTI, Université Abdelmalek Essaâdi- Tétouan.

Abdelilah KHALIFI, Université Abdelmalek Essaâdi- Tétouan.

Mokhtar CHAOUI, Université Abdelmalek Essaâdi- Tétouan.

Jouad BOUMAAJOUNE, Université Abdelmalek Essaâdi- Tétouan.

*

Comité d’organisation :

Abdelilah KHALIFI, Université Abdelmalek Essaâdi- Tétouan.

Wafae GORFTI, Université Abdelmalek Essaâdi- Tétouan.

Mokhtar CHAOUI, Université Abdelmalek Essaâdi- Tétouan.

Imane JOTI, Université Abdelmalek Essaâdi- Tétouan.

Jouad BOUMAAJOUNE, Université Abdelmalek Essaâdi- Tétouan.

Jamal ZEMRANI, Université Abdelmalek Essaâdi- Tétouan.

Imane JOTI, Université Abdelmalek Essaâdi- Tétouan.

Azeddine NOZHI, Université Moulay Slimane- Béni Mellal.

Ali RAHALI, Université Cadi Ayyad- Safi.

 

  • Responsable :
    DLLF- LAREMM
  • Adresse :
    Faculté des lettres et de sciences humaines Tétouan (Maroc)