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Journée d'étude :

Journée d'étude : "L'art comme jeu n'est pas une métaphore. Lectures croisées autour de l'esthétique du jeu de François Zourabichvili." (Paris)

Publié le par Université de Lausanne (Source : Joana Desplat-Roger)

L’art comme jeu n’est pas une métaphore.

Lectures croisées autour de l’esthétique du jeu de François Zourabichvili

 

À partir de la parution de L’art comme jeu

Presses universitaires de Paris Nanterre

Collection « Archive » du Collège international de philosophie, novembre 2018

 

Journée d’étude organisée par Joana Desplat-Roger

Collège international de philosophie / HAR / ED 138

 

Samedi 16 mars, 9h-17h

INHA - Salle Vasari

2 rue Vivienne, 75002 Paris

 

PROGRAMME

9h-9h15 : accueil du public

Introduction

9h15 – 9h30 : Présentation de L’art comme jeu, par Joana Desplat-Roger (Editrice scientifique) et Isabelle Alfandary (Directrice de la collection « Archive »).

 

Première partie

Présidence de séance :

David Lapoujade (Professeur de l’Université Paris 1)

9h30 – 10h : « La Puissance de l’œuvre », par Jean-Luc Nancy (Professeur émérite de l’Université de Strasbourg) 

10h – 10h30 : « Ce que jouer veut dire », par Isabelle Alfandary (Professeure de l’Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle, Présidente de l’assemblée collégiale du CIPh)

10h30 – 10h50 : Discussion des deux conférences

10h50– 11h10 : pause

11h10 – 11h40 : « Brève esquisse d’une typologie des jeux de l’art : coup de dés, cache-cache, mistigri, poker (ou tentative de désagrégation sauvage mais concrète du concept zourabichvilien de jeu artistique) », par Pierre Zaoui (MCF à l’Université Paris-Diderot)

11h40 – 12h10 : « Jouer sa pensée », par Anne Sauvagnargues (Professeure de l’Université Paris Nanterre).

12h10 – 12h30 : Discussion des deux conférences.

12h30 – 14h : déjeuner

 

Deuxième partie

Présidence de séance :

Étienne Balibar (Professeur émérite de l’Université Paris Nanterre)

14h – 14h30 : « Autour de la musique, un art des plus joueurs », par Anne Boissière (Professeure de l’Université de Lille SHS)

14h30 – 15h : « Jouer littéralement dans tous les sens », par Paul Laborde (Poète, docteur de philosophie, responsable des archives François Zourabichvili à l’IMEC).

15h – 15h20 : Discussion des deux conférences

15h20-15h35 : pause

15h35 – 16h : « Faire de la philosophie : François Zourabichvili, une démarche exemplaire », par Pierre Macherey (Professeur émérite de l’Université Lille 3). Lecture du texte par Étienne Balibar.

16h – 17h45 : Table ronde : « Postérités de la pensée de François Zourabichvili chez ses étudiants ».

« L’importance de l’art », par Sylvain Theulle (Enseignant, doctorant à l’Université de Paris 1) ;

« Une fécondité inaperçue », par Stephen Urani (Enseignant, docteur de l’Université de Lille 3) ;

« Tenir à distance… (le jeu idéal) », par Joana Desplat-Roger (Enseignante, doctorante de philosophie à l’Université Paris Nanterre). 


 

La pensée esthétique de François Zourabichvili est peu connue à ce jour, ce dernier nous ayant quittés avant de pouvoir l’achever et de la rendre publique. Cependant, nous avons aujourd’hui un accès privilégié à ce qu’on pourrait appeler le « laboratoire philosophique » de cette pensée : alors que sa proposition « l’art comme jeu » était en cours d’élaboration, François Zourabichvili l’avait exposée en 2006 lors d’un cours de Licence à l’université Paul-Valéry de Montpellier, offrant ainsi à ses étudiants la chance inestimable de pouvoir assister à la naissance d’une idée philosophique originale.

C’est cette expérience d’un « faire » de la philosophie que donne à lire l’édition de ce cours, dans un ouvrage intitulé L’Art comme jeu, paru en novembre 2018 aux Presses universitaires de Paris Nanterre, dans la collection « Archive » du Collège international de philosophie. Cet ouvrage se propose d’éprouver les chances, en esthétique, d’un paradigme bien compris du jeu : dans quelle mesure et jusqu’à quel point doit-on penser l’œuvre d’art comme jeu, ainsi que l’expérience, créatrice ou réceptrice, qui lui est attachée ? Dans quelle mesure et jusqu’à quel point, réciproquement, le concept de jeu s’accomplit-il dans la pensée de l’art ? 

Si cette proposition « l’art comme jeu » portée par François Zourabichvili a été laissée inachevée, elle nous invite cependant à être découverte, pour pouvoir être poursuivie et renouvelée. C’est le sens de cette journée d’étude, qui se propose de convier des chercheurs d’horizons divers à poursuivre cette ligne de réflexion tracée par un philosophe disparu trop tôt pour pouvoir la continuer.