Édition
Nouvelle parution
J.-P. Galvan (éd.), Correspondance générale d'Eugène Sue 1er volume (1825-1840)

J.-P. Galvan (éd.), Correspondance générale d'Eugène Sue 1er volume (1825-1840)

Publié le par Alexandre Gefen (Source : Jean-Pierre Galvan)

Correspondance générale d'Eugène Sue 1er volume (1825-1840)

Édition de Jean-Pierre Galvan

Paris: Honoré Champion, coll. "Bibliothèque des correspondances, Mémoires et Journaux", 2010.

  • 972 p.
  • EAN13 : 97827453210046
  • 145 €

Présentation de l'éditeur:

"Eugène Sue (1804-1857) est probablement un des écrivains les plus célèbres et les plus mal connus du XIXe siècle. Victime de son succès populaire et de son engagement social, il a suscité bien des polémiques et donné naissance à des légendes qui perdurent aujourd'hui encore.

Un des objectifs de cette édition est de donner de l'homme et de l'auteur des Mystères de Paris l'image la plus objective possible. Au fil des lettres, sont minutieusement retracées les différentes étapes de sa carrière littéraire et de l'évolution de ses idées. A travers l'itinéraire particulier d'Eugène Sue, c'est tout un aspect encore peu connu de la littérature de la première moitié du XIXe siècle qui se révèle.

Ce premier volume couvre les années 1825 à 1840. Les lettres échangées par son père avec les autorités militaires ainsi qu'un tableau récapitulatif de ses embarquements permettent de suivre la carrière d'Eugène Sue dans l'armée de terre puis dans la marine dès 1823. Revenu à la vie civile fin 1827, il se lance dans le journalisme et la confection de vaudevilles. Romancier maritime, il acquiert rapidement la notoriété et se lie avec Balzac, Lamartine, etc. En 1837, son Histoire de la marine ne connaît pas le succès escompté. Ruiné, il revient au roman alors que sont créés les premiers quotidiens bon marché. Ce volume se clôt avec la publication des premiers chapitres de Mathilde, roman appelé à révolutionner l'esthétique du roman feuilleton naissant.

A la lecture des lettres, pour l'essentiel inédites, c'est un monde balzacien qui s'anime, celui des coulisses des petits théâtres et du monde impitoyable de l'édition. C'est également l'intimité galante d'Eugène Sue homme du monde qui se dévoile. L'exigence méconnue de l'historien, interrogeant inlassablement des archives négligées qui se révèle. La lente évolution morale d'un bourgeois aux aspirations aristocratiques qui enfin se dessine."