Georges Bataille, La Part maudite suivi La Notion de dépense
Introduction de Jean Piel
Paris : Les Editions de Minuit, coll. "Reprise", 2011.
EAN 9782707321565.
192 p.
Prix 8,50EUR
Présentation de l'éditeur :
Lors de la parution de La Part maudite, en 1949, Georges Bataille révélait qu'il travaillait depuis dix-huit ans à l'élaboration de cette représentation du monde, dont, seize ans auparavant, « La notion de dépense » - publiée dans la revue La Critique sociale – constituait une première approche.
Pour Georges Bataille, La Part maudite abordait, « en dehors des disciplines particulières, un problème [...] à la clé de tous ceux que pose chaque discipline envisageant le mouvement de l’énergie sur la terre – de la physique du globe à l’économie politique, à travers la sociologie, l’histoire et la biologie [...]. Même ce qui peut être dit de l’art,
de la littérature, de la poésie est en rapport au premier chef avec le mouvement […] de l’énergie excédante, traduit dans l’effervescence de la vie ».
Le sens le plus intime de cette entreprise est donné par le fait que cette ébullition du monde, voué à l’« abandon », à l’« écoulement » et à l’« orage », est conçue à l’image de celle qui n’a cessé d’animer la vie de l’auteur. Aussi La Part maudite occupe-t-elle une place centrale dans l’oeuvre de Georges Bataille.
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Georges Bataille, L'Erostisme
Paris : Les Editions de Minuit, coll. "Reprise", 2011.
EAN 9782707321558.
288 p.
Prix 11 EUR
Présentation de l'éditeur :
Les êtres qui se reproduisent, les êtres reproduits, sont des êtres distincts entre eux, séparés par un abîme, une fascinante discontinuité. Mais, individus mourant isolément dans une aventure inintelligible, nous gardons la nostalgie de la continuité perdue. L"activité sexuelle de reproduction, dont l'érotisme est une des formes humaines, nous la fait
retrouver ; au moment où les cellules reproductrices s"unissent, une continuité s’établit entre elles pour former un nouvel être à partir de leur mort.
C’est aussi par la mort, la mort violente, que cet effort de libération s’est manifesté dès l’origine des activités de l’homme. Mais le désir de meurtre met en cause toute l’organisation de communautés fondées sur le travail et la raison. D’où la naissance d’interdits, à quoi s’oppose, ou plutôt s’ajoute, en un dépassement nécessaire, leur propre transgression. Guerre et chasse rejoignent ici l’inceste ou l’orgie sacrée...
Tables des matières :
Avant-propos
Introduction
PREMIÈRE PARTIE : L’INTERDIT ET LA
TRANSGRESSION
Chapitre 1 : L’ÉROTISME DANS L’EXPÉRIENCE
INTÉRIEURE
Chapitre 2 : L’INTERDIT LIÉ À LA MORT
Chapitre 3 : L’INTERDIT LIÉ À LA REPRODUCTION
Chapitre 4 : L’AFFINITÉ DE LA REPRODUCTION ET DE
LA MORT
Chapitre 5 : LA TRANSGRESSION
Chapitre 6 : LE MEURTRE, LA CHASSE ET LA GUERRE
Chapitre 7 : LE MEURTRE ET LE SACRIFICE
Chapitre 8 : DU SACRIFICE RELIGIEUX À L’ÉROTISME
Chapitre 9 : LA PLÉTHORE SEXUELLE ET LA MORT
Chapitre 10 : LA TRANSGRESSION DANS LE MARIAGE
ET DANS L’ORGIE
Chapitre 11 : LE CHRISTIANISME
Chapitre 12 : L’OBJET DU DÉSIR : LA PROSTITUTION
Chapitre 13 : LA BEAUTÉ
DEUXIÈME PARTIE : ÉTUDES DIVERSES SUR
L’ÉROTISME
Étude 1 : KINSEY, LA PÈGRE ET LE TRAVAIL
Étude 2 : L’HOMME SOUVERAIN DE SADE
Étude 3 : SADE ET L’HOMME NORMAL
Étude 4 : L’ÉNIGME DE L’INCESTE
Étude 5 : MYSTIQUE ET SENSUALITÉ
Étude 6 : LA SAINTETÉ, L’ÉROTISME ET LA SOLITUDE
Étude 7 : PRÉFACE DE « MADAME EDWARDA »
Conclusion
Table des illustrations