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Dis-moi qui tu aimes. Une autre approche de la sensibilité en politique (Paris)

Dis-moi qui tu aimes. Une autre approche de la sensibilité en politique (Paris)

Publié le par Marielle Macé (Source : Valérie Gérard)

La première séance du séminaire mensuel au Collège international de philosophie de Valérie Gérard aura lieu le jeudi 2 février, à 19h, à Paris 3, 13 rue de Santeuil, Paris 5e. Valérie Gérard y présentera le problème et les enjeux de sa démarche.  

Pourquoi et à quelle condition il est sensé en politique de faire primer une logique affinitaire sur la logique rationnelle, pourquoi il n’y est pas scandaleux de s'y orienter en fonction des amis (et des manières d’être, de parler, d’agir, des styles), pourquoi penser politiquement c'est toujours penser avec  – ce que cela dit sur la politique et sur la sensibilité politique.

Valérie Gérard partira de textes de Hannah Arendt pour poser ces questions. 

Quelques citations à ce sujet : 

« Nos décisions quant au juste et à l’injuste dépendront de quelle compagnie nous choisissons, de ceux avec qui nous souhaitons passer notre vie. »

« Il vient un moment où les normes objectives […] cèdent la préséance au critère « subjectif », lequel porte sur la sorte de personne […] avec laquelle je souhaite vivre ». » 

« Cicéron discute les opinions opposées des philosophes […]. Quand il en vient à décider lequel d’entre eux a raison et lequel a tort, […] il écarte la question de la vérité objective et dit que, s’il avait le choix entre les opinions des pythagoriciens et celles de Platon, « il préfèrerait avoir tort avec Platon que d’être dans la vérité avec ces gens-là. »

« D’un point de vue moral et politique, cette indifférence [dire que n’importe quelle compagnie fera l’affaire]  est le plus grand danger. »

(Arendt, Questions de philosophie morale)) 

http://www.ciph.org/IMG/pdf/Prog2016-17S2.pdf