Vendredi 10 février , 15h-17h
Jacqueline Chénieux-Gendron présentera une communication sur la relation critique entre psychanalyse et surréalisme:
Lectures critiques du surréalisme : Guy Rosolato
Le regard que les psychanalystes portent sur le surréalisme a toujours été attentif, et globalement favorable. Et pour cause : sous le regard alerté du psychanalyste, la cause et l’effet, la parole et l’événement sont en relation circulaire – constat qui n’est pas loin de ce que désigne le “hasard objectif”. Mais les débats critiques littéraires ont surtout consisté à poser, à tort, une question sommairement historique : lequel, du surréalisme et de la psychanalyse, aurait “influencé” l’autre?
Guy Rosolato (1924-2012) a parcouru un tout autre chemin : bon connaisseur de l’histoire de la psychiatrie, formé aux notions-clés de la psychanalyse par ses liens avec Jacques Lacan, artiste-amateur sensible, il nous propose des outils-pour-comprendre des situations et des formes (verbales et plastiques) qui relèvent tout autant du domaine surréaliste que d’autres domaines historiques. On examinera essentiellement la notion d’oscillation métaphoro-métonymique, celle de relation d’inconnu et d’objet de perspective.