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Conférence et Masterclass d'A. Damasio,

Conférence et Masterclass d'A. Damasio, "Apprivoiser le vivant - Écrire la révolte" (Yverdon, Suisse)

Publié le par Université de Lausanne

Conférence et Masterclass d'A. Damasio, "Apprivoiser le vivant - Écrire la révolte"

 

14 et 15 juin 2019

Yverdon, Suisse

 

PRÉSENTATION

À l’occasion de la sortie de son dernier roman, Les Furtifs, Alain Damasio s’arrêtera en Suisse, à la Maison d’Ailleurs d’Yverdon-les-Bains (www.ailleurs.ch), les 14 et 15 juin 2019. L’écrivain évoquera, au cours des différents événements programmés, son rapport à la littérature, à la science-fiction comme technique narrative, à l’écriture (style, typographie, langue), à la société du contrôle et donnera même une Masterclass exceptionnelle sur la thématique « Écrire la révolte ».

 

PROGRAMME

Vendredi 14 juin 2019, 18h30-23h, Maison d'Ailleurs :

18h30 : Conférence d’Alain Damasio : « Apprivoiser le vivant : Les Furtifs »

19h30 : Apéritif dînatoire

20h : Projection du film Strange Days (Kathryn Bigelow, 1995)

22h : Discussion entre Alain Damasio et le public

 

25.-/personne ; dès 16 ans ; max. 40 participants

Réserver votre place à : communication@ailleurs.ch 

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Samedi 15 juin 2019, 11h-13h, Pop Invaders :

Séance de dédicaces du roman Les Furtifs, ainsi que de ses ouvrages précédents, à la boutique de la Maison d’Ailleurs, « Pop Invaders » (rue de la Plaine 13, 1400 Yverdon-les-Bains).

 

Gratuit

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Samedi 15 juin 2019, 16h30-18h30, Maison d'Ailleurs :

Masterclass donnée par Alain Damasio sur la thématique « Écrire la révolte ».

 

Gratuit ; dès 16 ans ; max. 25 participants.

Réserver votre place à : communication@ailleurs.ch

 

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Alain Damasio, Les Furtifs, La Volte, 2019

Ils sont là parmi nous, jamais où tu regardes, à circuler dans les angles morts de la vision humaine. On les appelle les furtifs. Des fantômes ? Plutôt l’exact inverse : des êtres de chair et de sons, à la vitalité hors norme, qui métabolisent dans leur trajet aussi bien pierre, déchet, animal ou plante pour alimenter leurs métamorphoses incessantes.

Lorca Varèse, sociologue pour communes autogérées, et sa femme Sahar, proferrante dans la rue pour les enfants que l’éducation nationale, en faillite, a abandonnés, ont vu leur couple brisé par la disparition de leur fille unique de quatre ans, Tishka – volatilisée un matin, inexplicablement. Sahar ne parvient pas à faire son deuil alors que Lorca, convaincu que sa fille est partie avec les furtifs, intègre une unité clandestine de l’armée chargée de chasser ces animaux extraordinaires. Là, il va découvrir que ceux-ci naissent d’une mélodie fondamentale, le frisson, et ne peuvent être vus sans être aussitôt pétrifiés. Peu à peu il apprendra à apprivoiser leur puissance de vie et, ainsi, à la faire sienne.

Les Furtifs vous plonge dans un futur proche et fluide où le technococon a affiné ses prises sur nos existences. Une bague interface nos rapports au monde en offrant à chaque individu son alter ego numérique, sous forme d’IA personnalisée, où viennent se concentrer nos besoins vampirisés d’écoute et d’échanges. Partout où cela s’avérait rentable, les villes ont été rachetées par des multinationales pour être gérées en zones standard, premium et privilège selon le forfait citoyen dont vous vous acquittez. La bague au doigt, vous êtes tout à fait libres et parfaitement tracés, soumis au régime d’auto-aliénation consentant propre au raffinement du capitalisme cognitif.