Autour de Marot et des recueils collectifs. Configurations du champ poétique français
Les premiers recueils collectifs de Blasons anatomiques aujourd’hui conservés dans les collections publiques ont beau avoir été publiés sans noms d’auteur, leur étude éclaire la situation des principaux acteurs du champ poétique dans les années 1530-1540. En jetant un nouvel éclairage sur des figures comme celles de V. Brodeau, C. Chappuys, Fr. Sagon, E. de Beaulieu, J. de Vauzelles ou encore Ch. de La Hueterie, il ne s’agit pas tant d’aller à la recherche des minores qui peuplent les recueils collectifs que d’interroger les connivences et les antagonismes qui reconfigurent le champ poétique à la veille de l’entrée en scène de la Brigade. En revenant sur la situation de l’un d’entre eux, à partir de ses œuvres manuscrites ou imprimées en circulation, on mettra ainsi au jour la dynamique des réseaux, aussi bien géographiques, que sociologiques, poétiques ou éditoriaux, que recouvrent et que déterminent ces recueils.
Programme
9h Accueil et introduction Julien Gœury et Nathalie Dauvois
9h30 Jérémie Bichüe (Paris III-Sorbonne) : Stratégies individuelles et collectives à l’aube de la querelle Marot-Sagon : Protologies françoises de Charles de La Hueterie, un ‘coup d’essay’ de plus ?
10h Sophie Astier (Aix-Marseille): François Sagon et ses réseaux Premier essai de cartographie
11h Nina Mueggler (Fribourg) : Victor Brodeau, secrétaire, poète et éditeur
11h30 Sandra Provini (Rouen) : Les réseaux de l’Esclave fortuné, bâtard d’Amboise, soldat et poète
14h Elsa Kammerer (Lille III-IUF) : Jean de Vauzelles et la Cour
14h30 ClaireSicard (Paris-Diderot) : Les deux blasons de Saint-Gelais, à la marge des blasons anatomiques du corps féminin
15h30 EliseRajchenbach (Saint-Etienne) : Entrer dans le champ : les premiers pas de Charles Fontaine dans et en marge des recueils collectifs
16h Julien Gœury (Amiens) : La Hueterie et Beaulieu, ou comment faire fructifier la querelle des blasonneurs
Répondants : Jean Vignes, Michèle Clément, Nathalie Dauvois, Guillaume Berthon