La plainte
Avital Ronell
Max Milo éd.
coll. Voix Libres
272 p. — ISBN : 9782315008100
Qui ne s’est jamais plaint ? De son travail, de ses parents, de sa vie… À la différence de l’indignation, la plainte est durable. Elle contamine nos discours et notre existence de plaignants. La philosophie n’apporte pas de consolation, mais elle peut distinguer les geignards insupportables des plaintifs lucides. Car il y a bien de quoi se plaindre face au monde tel qu’il est. Mais à qui ? Et comment ? La philosophe Avital Ronell ouvre le registre des plaintes éternelles et occasionnelles.
Avec un style provocateur et humoristique, Avital Ronell crée un théâtre philosophique où elle expose les griefs de ses amis : Hamlet, Derrida, Werther, Arendt… Objet elle-même d’une plainte pour harcèlement sexuel et d’un lynchage médiatique international, cette féministe queer répond pour la première fois à ses accusateurs, dans le contexte du mouvement #MeToo.
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On peut lire sur en-attendant-nadeau.fr un article sur cet ouvrage :
"Philosophie d’une émotion", par Cécile Dutheil (2 juillet 2019)
Le livre que l’universitaire américaine Avital Ronell consacre au motif de la plainte résonne avec l’affaire judiciaire et médiatique dans laquelle elle a été elle-même accusée de harcèlement sexuel, en plein mouvement MeToo. Elle y interroge aussi le sens de l’amitié.