Essai
Nouvelle parution
A. Duval-Stalla, André Malraux – Charles de Gaulle, une histoire, deux légendes

A. Duval-Stalla, André Malraux – Charles de Gaulle, une histoire, deux légendes

Publié le par Laurent Zimmermann

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Alexandre Duval-Stalla

André Malraux – Charles de Gaulle, une histoire, deux légendes Biographie croisée

Préface de Daniel Rondeau

Editions Gallimard

Coll. L'Infini

416 pages

ISBN : 9782070119233

24,50 euros

   Présentationde l'éditeur :

   «D'abord le passé… » Premiers mots adressés par legénéral de Gaulle à André Malraux. Première rencontre. Il est 11 heures dumatin, le mercredi 18 juillet 1945, au ministère de la Guerre, rueSaint-Dominique, à Paris. Deux légendes se font face : le chef de la Francelibre et la figure mythique de l'écrivain engagé dans la lutte antifasciste del'entre-deux-guerres. Sans s'embarrasser ni de circonlocutions ni de formules depolitesse, le général de Gaulle s'attaque directement à l'essentiel : AndréMalraux et ses engagements passés. D'abord surpris («Surprenanteintroduction»), celui-ci commence alors par expliquer la raison profonde de sonengagement : «Je me suis engagé dans un combat pour, disons, la justicesociale. Peut-être, plus exactement : pour donner aux hommes leur chance...»Puis, il enchaîne en expliquant ses combats dans les années 1930 contre lefascisme : «J'ai été président du Comité mondial antifasciste avec RomainRolland, et je suis allé avec Gide porter à Hitler – qui ne nous a pas reçus –la protestation contre le procès de Dimitrov et des autres soi-disantincendiaires du Reichstag.» Il poursuit en parlant de la guerre d'Espagnependant laquelle il a combattu aux côtés du gouvernement républicain espagnolcontre les militaires du général Franco, en prenant bien soin d'ailleurs depréciser qu'il ne s'est jamais compromis avec les communistes de Staline :«Puis il y a eu la guerre d'Espagne, et je suis allé me battre en Espagne. Pasdans les Brigades internationales, qui n'existaient pas encore, et auxquellesnous avons donné le temps d'exister : le parti communiste réfléchissait...»Enfin, André Malraux termine par une profession de foi : «Puis il y a eu laguerre, la vraie. Enfin est arrivée la défaite, et comme beaucoup d'autres,j'ai épousé la France…» Le coup de foudre est réciproque entre les deux hommes.Débute alors une amitié indéfectible sur les hauteurs pendant plus devingt-cinq années. Pourtant, cette première rencontre n'a pas été une évidence.Elle a même été tardive.

   L'auteur

   Diplôméde l'Institut d'Études Politiques de Paris et ancien secrétaire de laConférence du Stage du Barreau de Paris, Alexandre Duval-Stalla est avocat endroit des affaires et en droit pénal.