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La littérature et l’expérience des limites. La révolte intime : Colette (séminaire de Julia Kristeva)  

La littérature et l’expérience des limites. La révolte intime : Colette (séminaire de Julia Kristeva)

Publié le par Marion Moreau (Source : Université Paris 7 Diderot)

Séminaire doctoral de Julia Kristeva

La littérature et l’expérience des limites. La révolte intime : Colette

(ouvert au public)

à partir du 26 janvier 2012 

Jeudi de 10h30 à 12h30

UNIVERSITE PARIS DIDEROT - PARIS 7

La culture et l’art moderne témoignent d’une intimité révoltée. Sommes-nous capables d’en déchiffrer les avancées et les risques : d’en renouveler les enjeux ? La révolte est indispensable aux êtres humains pour acquérir  une vie psychique et développer la créativité. Et l’intimité n’est pas un égoïsme à l’abri des conflits sociaux, mais une révolte contre les stéréotypes de la société moderne, dominée par la technique et les médias. L‘expérience psychanalytique permet de comprendre certaines logiques paradoxales de cette révolte : l’interprétation et le pardon, le hors-temps et l’inconscient, le fantasme dans la mémoire, l’écriture et l’image.

Colette (1873-1954) ajoute une autre expérience de la révolte intime qui est aussi un autre visage du XXe siècle. Et qui nous éclaire aujourd’hui. Soeur solaire de l’hystérique freudienne, Colette impose cependant une parole féminine désinhibée qui se plait à formuler  ses plaisirs, sans pour autant en dénier les douleurs. Son hymne à la jouissance, dont on a loué les accents païens et l’ « inexpugnable innocence », s’énonce pour la première fois dans la voix et sous la plume d’une femme, d’une Française.

26 janvier 2012 : Colette, « Les vrilles de la vigne » 2 février : Métaphores ? Non, métamorphoses !  L’imaginaire comme droit au mensonge. 9 février : 10h, soutenance de thèse d’Ilaï Rowner : « Ecriture Corporelle: Théorie des Evénements Littéraires », Salle Pierre Albouy 16 février : Dépression, perversion, sublimation.  Père-version ou mère-version ? 8 mars : Idéalisation, génitalité, néo-réalité. 15 mars : de 16h à 18h -  conférence « Masculin/féminin : complémentarité ou conflit » à l’Université Paris 13/Nord, L’amphi Euler, 99 avenue Jean-Baptiste Clément, 93430 Villetaneuse 22 mars : Réussir là où le pervers échoue :  encore de la sublimation. 29 mars : de 19h30 à 21h - conférence « Quelle subjectivité  aux limites de la vie » au Collège des Bernardins, 20 rue de Poissy, 75005 Paris 5 avril : La mélancolie  de  Colette 12 avril : 20h15 - conférence : « Le Génie féminin » au   Collège des Bernardins , 20 rue de Poissy,  75005 Paris 3 mai : Le corps métamorphique chez  Colette : plantes, bêtes et monstres  10 mai : Colette, une nouvelle mystique ?  17 mai : Colette, une reine de la bisexualité. Le pur et l’impur, ou « …ces plaisirs qu’on nomme, à la légère, physiques »

Bibliographie :

 Oeuvres de Colette , Ed. de la Pléiade, 4 vol.

J. Kristeva, Le génie féminin, t .3, Colette ou la chair du monde, Fayard,  2002.

J. Kristeva, La Haine et le Pardon, Fayard, 2005 (cf . Index : perversion, sublimation, narration)

J. Kristeva, L’amour de soi et ses avatars, Démesure et limites de la sublimation, Editions Pleins feux, Nantes, 2005

Colette - n°97 des Cahiers de l’Herne, Editions de l’Herne, Paris, 2011

Adresse :

 

Bât. "Les grands moulins"

5, rue Thomas Mann 75013 Paris

Bât. C, 6e étage, salle Pierre Albouy

contact: 01 57 27 64 40