
Arthur Danto ou l'art en boîte
Mélissa Thériault
Paris : L'Harmattan, coll. "Ouverture Philosophique", 2010.
EAN 9782296114104
14EUR
Présentation de l'éditeur :
Axé sur une analyse détaillée du rôle assigné à l'interprétation de l'oeuvre d'art, cet ouvrage vise à exposer l'apport d'un penseur qui a alimenté la réflexion et les débats en esthétique des 30 dernières années : Arthur Danto, philosophe et critique d'art américain. En 64, devant "Boîtes Brillo" de Warhol, il s'interroge : en quoi ces reproductions de cartons de produits ménagers sont-elles de l'art ? Pour répondre, il publiera La transfiguration du banal qui vise à expliquer ce qui différencie, ultimement, l'objet d'art de l'objet ordinaire.
Extrait de la table des matières
Remerciements
Introduction : Quand l'art nous met en boîte… ou presque !
Première partie : Les influences de Danto
L'héritage wittgensteinien
De la philosophie de l'action à la philosophie de l'art
Questions esthétiques, artistiques et psychologiques
Regarder, voir et reconnaître
Monroe beardsley : la critique et l'expérience esthétique
Le sophisme intentionnel
Nelson goodman ou l'oeuvre d'art comme symbole
Les théories institutionnelles de l'art
Deuxième partie : comment un simple objet devient-il une oeuvre d'art ?
Interprétation profonde et interprétation de surface
Les deux critères définitoires
Identification, interprétation et évaluation
L'interprétation et le geste d'exposition
Langage et interprétation
Et l'intention de l'artiste dans tout ça ?
Troisième partie : Danto face à ses critiques
La critique pragmatiste : le monde de l'art et la vie ordinaire
La dimension institutionnelle
Les boîtes brillo et les mythes philosophiques
L'histoire et la fin de l'art
Grandeurs et misères du pluralisme interprétatif
L'interprétation et le temps
L'influence de la description et de l'évaluation sur l'interprétation
L'intention de l'artiste : vraiment indispensable ?
Un petit pas pour l'intention, un grand pas pour l'intentionnalité
Conclusion
Bibliographie