
Sous le titre "Google se lève et la Toile tremble", on pouvait lire ceci sur le site nonfiction.fr:
"Google,monstre de la Toile, reste bien un moteur de recherche, mais sesdéveloppeurs créent constamment de nouveaux services. Cet été a débutéKnol, une encyclopédie collective proposant une palette immense desujets. Un nouveau Wikipedia ? Google insiste pourtant sur lasingularité de sa mouture : les auteurs sont tenus de signer leursarticles et gardent le contrôle des modifications réalisés par lesinternautes.
Bien que Knol soit encore à l'état embryonnaire, les internautes serontsurpris de trouver un article issu du service lors d'une rechercheeffectuée sur Google, ce qui rend les acteurs du Net mal à l'aisevis-à-vis de la main mise de Google sur ces résultats de recherche.D'après le groupe américain, rien de plus logique : l'algorithme classeles résultats selon la pertinence, et les articles de son encyclopédiese retrouvent dans les premiers sites quelque soit le moteur derecherche utilisé.
Même si son argumentaire est valable, force est de constater que Googleabsorbe progressivement l'ensemble des contenus en ligne. Après l'achatde Youtube, qui héberge la plus grande collection de vidéos surInternet, le géant américain est définitivement devenu un concurrentpour les sites de contenu, même si Gabriel Stricker, porte parole dugroupe, continue de prétendre le contraire et d'expliquer que Knol estuniquement un site de partage.
On retrouve là toute l'ambiguïté des liens entre Google et les sites decontenu : pour se rendre visibles, ces derniers dépendent du moteur derecherche, mais craignent dans le même temps sa concurrence. Ainsi,plusieurs grandes entreprises hésitent à apporter leur contribution àKnol, un projet qui n'existe que depuis un mois, et peut-être la futuregrande invention de Google.
* Lire l'article du New York Times
* À lire également sur nonfiction.fr : la brève de Victor Joanin écrite à l'occasion du lancement de Knol."