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Nouvelle parution
Komodo 21, n°21/2025 :

Komodo 21, n°21/2025 : "Dramaturgies du geste : faire récit par le corps dans le texte de théâtre de 1945 à nos jours" (dir. Pénélope Dechaufour & Elise Leménager-Bertrand)

Publié le par Marc Escola (Source : Elise Leménager-Bertrand)

N° 21 Komodo 21 :

"Dramaturgies du geste : faire récit par le corps dans le texte de théâtre de 1945 à nos jours"

Dirigé par Pénélope Dechoufour & Élise Leménager-Bertrand

Depuis la seconde moitié du XXe siècle, les esthétiques théâtrales sont marquées par un renouvellement global des canons dramaturgiques. Le texte est aujourd’hui nourri par des formes scéniques, plastiques et pluri-artistiques qui n’ont cessé de repousser les limites de la représentation. Devenu poreux, malléable, fragmenté, éclaté, il se reconfigure et s’accompagne d’une présence exponentielle du corps. C’est cette présence du corps au sein de la littérature dramatique contemporaine qui occupe les contributions du présent dossier que nous avons pensé dans la perspective de ce que nous nommons les « dramaturgies du geste ». 

Sommaire :

Pénélope Dechaufour, Elise Leménager-Bertrand : Introduction

INTERROGER L'HUMAIN

Pénélope Dechaufour : Drame figuratif : quand l’écriture fait émerger des entités mnésiques

Pierre Lesquelen : Les corps "hors-texte" de Peter Handke, Jon Fosse et Howard Barker

Elise Leménager-Bertrand  : Geste de béance ontologique : la “scène des sept hurlements” d’Edward Bond

Carole Guidicelli  : Le geste défaillant de la marionnette

DÉJOUER LA VIOLENCE

Sylvain Diaz : Chuter (avec Marie Dilasser)

Sandrine Le Pors : Du geste amoureux au geste suicidaire : vertiges des corps juvéniles pubères dans les écritures dramatiques contemporaines

Iris Carré-Dréan : «J’ai pris mon père sur mes épaules» de Fabrice Melquiot : l’épique du «petit geste»

Philippe Malone, Cyrielle Dodet : « Je cherche à chaque fois une langue qui épouse un mouvement »

OUVRIR DES PASSAGES

Axel Arthéron : Les « corps créoles » des dramaturgies caribéennes contemporaines

Pauline Bouchet : Corps morts, corps qui meurent, corps soignants : des dramaturgies de la « juste distance »

Cyrielle Dodet : Ces corps mourants-vivants qui métamorphosent nos autopsies

Pauline Picot : La langue sait le corps qui ne sait rien

RÉSISTER, SE RÉINVENTER 

Kassime Kamagate : Le personnage-ourse de Penda Diouf : esthétique de la métamorphose et poétique du marronnage

Thaïs Cros : « Suzy Storck » de Magali Mougel : théâtre corporel et « réinvention mythologique »

Julia Wahl : Le lexique du corps dans « Médée, poème enragé » : des mots pour « recoudre ses plaies »

Mayeul Victor-Pujebet : Les gestes d’Irina