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In Different Shapes. The Short Story and its Modes of Circulation in Magazines and Newspapers / Sous différentes formes. La nouvelle et ses modes de circulation dans les magazines et les journaux / Bajo diferentes formas. El cuento y sus modos de circulación en revistas y periódicos (Arras)

In Different Shapes. The Short Story and its Modes of Circulation in Magazines and Newspapers / Sous différentes formes. La nouvelle et ses modes de circulation dans les magazines et les journaux / Bajo diferentes formas. El cuento y sus modos de circulación en revistas y periódicos (Arras)

Publié le par Marc Escola (Source : Gerald Preher & Caroline Lyvet)

« In Different Shapes: The Short Story and its Modes of Circulation in Magazines and Newspapers »

« Sous différentes formes: La nouvelle et ses modes de circulation dans les magazines et les journaux »

« Bajo diferentes formas: el cuento y sus modos de circulación en revistas y periódicos » 

10–12 June 2026 / 10-12 juin 2026/ 10–12 de junio de 2026

Laboratoire Textes et Cultures (UR4058), Université d’Artois

Invités d’honneur / Invited Speakers / Invitados de honor : 

Elizabeth Baines

Paul Delaney, Trinity College Dublin, the University of Dublin

Nombreuses sont les études qui associent la naissance de la nouvelle aux mythes les plus primitifs (voir notamment Delaney, ou May). En tant que genre littéraire, c’est au XIXe siècle qu’on en trouve les premières manifestations même s’il faut reconnaître que de premiers bourgeons étaient déjà visibles dans Le Décaméron de Boccace (1353), dans Les Contes de Canterbury de Chaucer (1387), ou encore dans les Nouvelles exemplaires de Cervantes (1613). Avec le XIXe, semble-t-il, les praticiens de ce genre en devenir s’éloignent des contes philosophiques à la Voltaire ou des fables en s’intéressant aux mondes intérieurs, au personnage. L’ordinaire qui les intéresse a principalement deux visages : l’un réaliste, l’autre, plus sombre, qui est souvent associé au fantastique, au gothique, voire à l’horreur. Comme l’explique Jonathan Daniel Wells, les magazines américains étaient « inspirés [...] des revues européennes telles que Graham’s Magazine et The Edinburgh Review » (3). Ils avaient souvent pour objectif de refléter la vie dans une région spécifique et, lorsqu’ils étaient largement diffusés, de promouvoir le tourisme. Certaines publications, telles que Le Chat noir en France ou la revue illustrée madrilène Blanco y Negro en Espagne, avaient pour but, à l’instar du New Yorker quelques années plus tard, de faire la promotion d’événements et de lieux culturels tout en publiant des artistes de renom et en offrant une tribune à ceux qui cherchaient à se faire connaître.

Dans la continuité des idées lancées lors de la conférence de Louvain en 2017 sur la nouvelle, ses contextes et ses co-textes, la conférence 2026 de l’ENSFR sera consacrée aux formes courtes publiées dans les magazines et les journaux. Nous prendrons en considération toute histoire imprimée dans ces médias, mais aussi les histoires qui ont été publiées uniquement dans des magazines et des journaux (par opposition aux récits qui ont ensuite été rassemblés sous forme de livre), adaptées au cinéma ou dans des œuvres de fiction plus longues (comme c’est souvent le cas des « nouvelles » qui apparaissent dans la section « fiction » du New Yorker, dans Granta ou encore la revue universitaire TriQuarterly). Les communicants peuvent également travailler sur toute forme brève figurant dans les magazines (publicités, lettres à la rédaction, notes...) ainsi que sur des récits illustrés, les illustrations offrant une autre histoire à explorer, comme le démontre Stuart Sillars et comme le suggère le succès, en Espagne, de publications telles que La Ilustración Española y Americana ou, plus tard, El Cuento Semanal. Les écrivains admettent souvent que certaines de leurs histoires ont été inspirées par des événements réels qu’ils ont découverts dans la presse, entendus à la radio... Comment ces informations sont-elles transformées en fiction ? Sont-elles rendues plus sensationnelles, plus actuelles ? Comment les lecteurs y réagissent-ils ? Pour l’Espagne, on pourra également analyser comment les écrivains ont pu s’adapter sous le franquisme à un contexte contraint et marqué par un fort contrôle idéologique, comme dans la revue Ínsula. Certains magazines ciblent un public spécifique, et il pourrait être intéressant de réfléchir à la capacité des écrivains à satisfaire (du moins en apparence) les rédacteurs littéraires. Du reste on pourra prendre en compte la spécificité des revues universitaires ou émanant de cercles intellectuels très proches des milieux universitaires qui jouent souvent le rôle de laboratoire du genre. Ces lieux de publication interrogent eux aussi la dynamique de consolidation ou d’émancipation des tropes du genre, tout en posant l’éternelle question du rapport tumultueux qu’entretient la nouvelle avec l’industrie éditoriale, différent de celui qui la lie à l’économie de la presse. Au XIXe siècle, les récits étaient souvent appelés « articles », « contes » ou « esquisses » (voir Goyet et, entre autres, Monfort) : comment cela influence-t-il notre compréhension des textes ? Quelles sont les différences entre les récits publiés dans les magazines et ceux publiés dans les journaux ?

Cette conférence nous donnera l’occasion de discuter de la publication dans les magazines avec plusieurs auteurs et critiques (Elizabeth Baines et Paul Delaney ont confirmé leur présence) et de voir comment la publication dans les magazines et les journaux a évolué depuis ses débuts.

Date limite pour les soumissions (résumé de 250 mots assorti d’une notice biographique) : 31 janvier 2026. Envoyez vos propositions à caroline.lyvet@univ-artois.fr et gerald.preher@univ-artois.fr

Langues : français, anglais, espagnol.

Frais d’inscription : 80 euros (60 euros pour les doctorants).

Numerous studies link the birth of the short story to the most primitive myths (see, among others, Delaney, May). As a literary genre, the first examples appeared in the 19th century, although it must be acknowledged that the first buds were already visible in Boccaccio’s Decameron (1353), Chaucer’s Canterbury Tales (1387), and Cervantes’s Exemplary Novels (1613). In the 19th century, it seems that practitioners of this emerging genre moved away from Voltaire-style philosophical tales and fables, turning their attention to inner worlds and characters. The ordinary they are interested in mainly has two faces: one realistic, the other darker, often associated with the fantastic, the gothic, even horror. As Jonathan Daniel Wells explains, magazines in the United States were “modeled . . . after European journals like Graham’s Magazine and the Edinburgh review” (3). They were often meant to reflect life in specific region and, when circulated largely, to promote tourism. Some publications, such as Le Chat noir in France or the illustrated Madrid-based magazine Blanco y Negro in Spain, were intended, like the New Yorker some years later, to advertise cultural events and venues while publishing renowned artists and offering a platform for those trying to make themselves known.

Following the ideas initiated at the Leuven conference in 2017 on the short story, its contexts and co-texts, the 2026 ENSFR conference will be devoted to short forms appearing in magazines and newspapers. We will consider any story printed in such media but also stories that were solely published in magazines and newspapers (as opposed to stories that were later collected in book form), adapted into film or into longer works of fiction (as is often the case with “stories” that appear in the fiction section of The New Yorker, in Granta or in academic journals such as TriQuarterly). Panelists may also work on any short form to be found in magazines (commercials, letters to the editor, notes...) as well as illustrated stories—the illustrations providing yet another story to explore, as Stuart Sillars demonstrates and as suggested by the success in Spain of publications such as La Ilustración Española y Americana or, later, El Cuento Semanal. Writers often admit that some of their stories were inspired from actual events that they read about in the press, heard about on the radio… How are such news items turned into fiction? Are they made more sensational, more topical? How do readers respond to them? In the Spanish context, contributors may also examine how writers managed to adapt under Francoism to a constrained context marked by strong ideological control, as the magazine Ínsula did. Certain magazines target a specific audience, and it could be stimulating to reflect upon writers’ ability to please (at least on the surface) literary editors. What role do academic journals or journals closely connected to academic circles play as laboratories of the genre? Such publications also examine the dynamics of consolidation or emancipation of the tropes of the genre, while posing the eternal question of the tumultuous relationship between short stories and the publishing industry that differs from their relationship with the press. In the nineteenth century, stories were often referred to as “articles,” “tales” or “sketches” (see Goyet, and, among others, Monfort)—how does this influence our understanding of the texts? What are the differences between stories printed in magazines and those printed in newspapers? The conference will give us an opportunity to discuss magazine publication with several authors and critics (Elizabeth Baines, and Paul Delaney have confirmed their presence) and see how magazine and newspaper publication has evolved since its earliest forms.

Deadline for submissions (200 words and a bio statement): January 31, 2026. Send your proposal to caroline.lyvet@univ-artois.fr and gerald.preher@univ-artois.fr

Languages: French, English, Spanish

Conference fees: 80 euros (60 for doctoral students).

Son numerosas las investigaciones que vinculan el nacimiento del relato breve con los mitos más primitivos (véanse, en particular, Delaney o May). Como género literario, sus primeras manifestaciones se encuentran en el siglo XIX, aunque es preciso reconocer que ya se percibían brotes iniciales en el Decamerón de Boccaccio (1353), en los Cuentos de Canterbury de Chaucer (1387) o en las Novelas ejemplares de Cervantes (1613). Con el siglo XIX parece que los autores que empezaban a cultivar este género emergente se alejaron de los cuentos filosóficos a la manera de Voltaire o de las fábulas, para interesarse por los mundos interiores y por la construcción del personaje. Lo cotidiano que les atrae presenta principalmente dos vertientes: una de corte realista y otra, más sombría, que suele asociarse con lo fantástico, lo gótico o incluso el horror. Como explica Jonathan Daniel Wells, las revistas estadounidenses «se inspiraban […] de publicaciones europeas como Graham’s Magazine y The Edinburgh Review» (3). A menudo tenían como objetivo reflejar la vida en una región concreta y, cuando alcanzaban una amplia difusión, promover el turismo. Algunas publicaciones, como Le Chat noir en Francia o la revista ilustrada madrileña Blanco y Negro, tenían como finalidad —a semejanza de lo que haría algunos años después The New Yorker— promocionar acontecimientos y espacios culturales, al tiempo que publicaban a artistas de renombre y ofrecían una plataforma a quienes buscaban darse a conocer.

En la línea de las reflexiones planteadas durante la conferencia de Lovaina de 2017 sobre el relato breve, sus contextos y sus co-textos, la conferencia 2026 de la ENSFR estará dedicada a las formas breves publicadas en revistas y periódicos. Se tendrán en cuenta todos los relatos impresos en estos medios, pero también aquellos que se publicaron exclusivamente en revistas y periódicos (a diferencia de los textos que más tarde fueron reunidos en volumen), así como los que fueron adaptados al cine o incorporados a obras de ficción más extensas (como suele ocurrir con los «relatos» que aparecen en la sección de ficción de The New Yorker, en Granta o en la revista universitaria TriQuarterly). Los participantes podrán igualmente trabajar sobre cualquier forma breve presente en las publicaciones periódicas (anuncios, cartas al director, notas…), así como sobre relatos ilustrados, puesto que las ilustraciones constituyen otra historia que explorar, como demuestra Stuart Sillars y como lo sugiere el éxito, en España de publicaciones como La Ilustración Española y Americana o, más tarde El Cuento Semanal. Los escritores reconocen a menudo que algunas de sus narraciones se inspiran en hechos reales descubiertos en la prensa, escuchados en la radio… ¿Cómo se transforman estos materiales en ficción? ¿Se vuelven más sensacionalistas, más inmediatos? ¿Cómo reaccionan los lectores ante ellos? Para el caso de España, también se podrá analizar cómo los escritores lograron adaptarse, durante el franquismo, a un contexto restrictivo y marcado por un fuerte control ideológico, como ocurre con la revista Ínsula. Dado que algunas revistas se dirigen a un público muy específico, puede resultar pertinente reflexionar sobre la capacidad de los escritores para satisfacer —al menos en apariencia— las expectativas de los editores literarios. ¿Cuál es el papel de las revistas universitarias o de aquellas procedentes de círculos intelectuales muy próximos al mundo académico en tanto que laboratorios del género? Estos espacios de publicación también cuestionan la dinámica de consolidación o emancipación de los tropos del género y plantean la eterna cuestión de la relación, a menudo conflictiva, que mantiene el relato breve con la industria editorial, distinta de la que lo vincula con la economía de la prensa. En el siglo XIX, los relatos se denominaban a menudo «artículos», «cuentos» o «bocetos» (véanse Goyet y, entre otros, Monfort): ¿cómo influye esto en nuestra comprensión de los textos? ¿Qué diferencias existen entre los relatos publicados en revistas y los aparecidos en periódicos? Esta conferencia ofrecerá la oportunidad de debatir sobre la publicación en revistas con varios autores y críticos (Elizabeth Baines y Paul Delaney han confirmado su presencia) y de observar cómo han evolucionado las publicaciones en revistas y periódicos desde sus inicios.

Fecha límite para el envío de propuestas : (250 palabras y una biografía): 31 de enero de 2026. Las propuestas se mandarán a las dos direcciones siguientes: caroline.lyvet@univ-artois.fr y gerald.preher@univ-artois.fr

Idiomas: francés, inglés, español.

Cuota de inscripción: 80 euros (60 euros para doctorandos).

Bibliographie sélective/ Select Bibliography/Bibliografía selectiva

Aji, Hélène ; Céline Mansanti and Benoît Tadié. Revues modernistes, revues engagées. Rennes: PU Rennes, 2011.
Baquero Goyanes, Mariano, El cuento español en el siglo XIX, Madrid, CSIC, Instituto Miguel de Cervantes, 1949
Boddy, Kasia. The American Short Story since 1950. Edinburgh: Edinburgh UP, 2010.
Casas, Ana, El cuento español en la posguerra. Presencia del relato breve en las revistas literarias (1948–1969), Madrid, Marenostrum, 2007.
Colin, Claire. L’Événement dans la nouvelle contemporaine. Paris : Garnier, 2018.
Corey, Mary F. The World Through a Monocle: The New Yorker at Midcentury. Cambridge, MA: Harvard UP, 1999.
Delaney, Paul, and Adrian Hunter, eds. Edinburgh Companion to the Short Story in English. Edinburgh: Edinburgh UP, 2019. [chapter on ‘little magazines’]
D’hoker, Elke, and Chris Mourant, eds. The Modern Short Story and the Magazines, 1880-1950. Edinburgh: Edinburgh UP, 2022.
Dietz, Laura. “Online versus Print: The Reputation of Literary Fiction Magazine.” Short Fiction in Theory and Practice 4.1 (2014): 7-21.
Ezama Gil, Ángeles, El cuento de la prensa y otros cuentos. Aproximación al estudio del relato breve entre 1890 y 1900, Zaragoza, Prensas de la Universidad de Zaragoza, 1992.
Godenne, René. Études sur la nouvelle de langue française. 1985. Genève : Slatkine, 2005.
Godenne, René. La Nouvelle française. Paris : PUF, 1974.
Goyet, Florence. La Nouvelle, 1870-1925 : Description d’un genre et son apogée. Paris: PUF, 1993.
Green, Fiona, ed. Writing for The New Yorker. Edinburgh: Edinburgh UP, 2015. 
Jacquelin, Evelyne, and Béatrice Ferrier, eds. Voix et voies du conte : Les mutations d’un genre. Arras: APU, 2019.
March-Russell, Paul. The Short Story: An Introduction. Edinburgh: Edinburgh UP, 2009.
May, Charles E. The Short Story: The Reality of Artifice. New York: Twayne, 1995.
May, Charles E., ed. The New Short Story Theories. Athens: Ohio UP, 1994. 
Monfort, Bruno. “La nouvelle et son mode de publication: Le cas américain.” Poétique 90 (Avril 1992) : 153-71.
Morris, Ian; Joanne Diaz and Jeffrey Lependorf, eds. The Little Magazine in Contemporary America. Chicago: U of Chicago P, 2015
Sillars, Stuart. “The Illustrated Short Story: Toward a Typology.” The Art of Brevity: Excursions in Short Fiction Theory and Analysis. Eds. Per Winther, Jakob Lothe, and Hans Skei. Columbia: U of South Carolina P, 2004. 70-80.
Reynès-Delobel, Anne; Cécile Cottenet and Benoît Tadié, eds. Investigating Big Magazines, 1860-1960. Spec. issue of Journal of Modernist Periodical Studies, 10-2, 2020.
Stein, Lorin and Sadie Stein, eds. Object Lessons: The Paris Review Presents the Art of the Short Story. London: William Heinemann, 2012.
Tadié, Benoît, ed. Revues modernistes anglo-américaines : Lieux d’échanges, lieux d’exil. Paris: Ent’revues, 2006.
Valls, Fernando, Sombras del tiempo. Estudios sobre el cuento español contemporáneo (1944–2015), Madrid / Frankfurt, Iberoamericana – Vervuert, 2016.
Viegnes, Michel. L’Esthétique de la nouvelle française au XXe siècle. Berne : Peter Lang, 1989.
Viegnes, Michel. L’œuvre au bref, la nouvelle de langue française depuis 1900. Genève : Éditions La Baconnière, 2014.
Wells, Jonathan Daniel. Women Writers and Journalists in the Nineteenth-Century South. Cambridge: Cambridge UP, 2011.
Whitehead, Sarah. “Reader as Consumer: The Magazine Short Story.” Short Fiction in Theory and Practice 1.1 (2011): 71-84.

Comité d’organisation/Organizing Committtee

Caroline Lyvet, Université d’Artois
Gerald Preher, Université d’Artois

Comité scientifique/Scientific Committee

Jochen Achilles, University of Würzburg
Charlotte Arnautou, Université d’Artois
Michael Basseler, Justus Liebig University Giessen
Colette Colligan, Université d’Angers
Ailsa Cox, Edge Hill University
Elke D’hoker, KU Leuven
Solveig Dunkel, Université de Lille
Xavier Escudero, Université d’Artois
Xavier Lachazette, Le Mans Université
Xavier Le Brun, Université d’Angers
Laura Ma Lojo-Rodríguez, University of Santiago de Compostela
Caroline Lyvet, Université d’Artois
Cécile Meynard, Université d’Angers
Céline Pegorari, Université Paul Valéry Montpellier
Virginie Roche Tiengo, Université d’Artois
Gerald Preher, Université d’Artois
Patricia Rochwert-Zuili, Université d’Artois
Michelle Ryan, Université d’Angers
Jorge Sacido-Romero, University of Santiago de Compostela
Oliver Scheiding, Johannes Gutenberg-Universität Mainz
Catherine Seltzer, Virginia Commonwealth University
Frédérique Spill, Université de Picardie Jules Verne
Peter Templeton, The Open University
Mikael Toulza, Université de Lille.