
Comment faire avec ? Réflexion entre la France et le Québec sur la création littéraire à l’épreuve du collectif
Comment faire avec ?
Réflexion entre la France et le Québec sur la création littéraire à l’épreuve du collectif
Journées d’étude internationales coorganisées par Axelle Delagorce et Karianne Trudeau Beaunoyer
Première partie | S’asseoir seul·e pour écrire ?
Université Paris 8 Vincennes–Saint-Denis, 8 et 9 avril 2026
Deuxième partie | Et à quel genre de table ?
Université de Montréal, 28 et 29 octobre 2026
Cette réflexion s’ouvre sur un atelier. Sur une table, une chaise, une personne affairée à la table. Ou sur plusieurs tables, plusieurs chaises, plusieurs personnes affairées côte à côte. L’atelier, c’est un lieu physique où l’on fait quelque chose ; parfois une œuvre, mais surtout ce qui la prépare : des esquisses, des brouillons, des recherches. Un endroit concret où l’on travaille, comme artisan ou comme artiste. Le terme désigne aussi un groupe de gens qui se réunissent autour d’une pratique spécifique ; et peut-être la pratique de l’écriture. Son nom varie selon la chose qu’on y fabrique, la tâche qu’on y effectue : poterie, ferronnerie, cordonnerie, horlogerie, garage, scierie, menuiserie, … Et quand on y bricole des textes, comment s’appelle-t-il ?
Dans l’atelier, on fait, et on fait le plus souvent avec. Avec ce dont on dispose, ce qui manque, et ce par quoi on est contraint·e : dès lors, on s’adapte, on s’accommode, voire on se résigne quand on n’a pas le choix. Il arrive qu’on fasse également avec d’autres que soi : on se confronte à une vision qui n’est pas la sienne, à une méthode dont on n’a pas l’habitude, à un mot qui peut sembler nous avoir été imposé. On met en commun, on discute, on entre en conflit, on s’accorde. Dans tous les cas, on fait preuve de débrouillardise.
Penser la création littéraire depuis l’atelier nous invite à la penser au prisme du collectif. Qu’il s’agisse, en effet, du bureau d’un·e auteur·ice ou d’une salle de cours à l’université, l’espace de l’atelier revêt toujours une double dimension confidentielle et publique. Il en est ainsi même lorsqu’on a un atelier d’écriture à soi, au sens où, autour des intentions auctoriales, gravitent nécessairement des influences et des pensées venues du dehors. Dans cette perspective, l’idée de faire avec peut notamment poser la question de l’autorité à laquelle un texte est soumis : auteur·rices et collaborateur·rices issu·es de milieux divers – l’édition, la traduction, la mise en scène, le cinéma, les arts visuels,… – réuni·es autour d’un texte, doivent faire avec la vision d’un·e autre ou de plusieurs autres sur ce texte. De surcroît, l’idée de faire avec renvoie à un certain nombre de considérations matérielles et sociales : d’un atelier à l’autre, les conditions d’écriture changent sensiblement et pèsent plus ou moins lourd sur un autre enjeu de la création littéraire : parvenir à rejoindre la grande communauté des écrivain·es, et sentir qu’on en fait vraiment partie.
La dimension communautaire de l’atelier est plus évidente dans les espaces dédiés à la transmission et au partage de la création littéraire. Si cette activité n’est pas privilégiée par les enseignements secondaires français et québécois, sa place n’a cessé de croître à l’université au fil des dernières décennies : les formations et les diplômes d’écriture créative se sont peu à peu multipliés dans les départements d’études littéraires, même si cet essor s’est accompagné de scrupules et de la nécessité, pour la création, de légitimer sa présence dans ces institutions en se pliant aux exigences de la recherche scientifique. Au-delà de l’université, les ateliers d’écriture – c’est le libellé qui prévaut désormais – se sont développés dans les milieux associatifs et militants, les entreprises, les centres sociaux et les structures hospitalières, mais également au sein d’autres lieux qui en bénéficient dans le cadre de résidences artistiques et d’activités de médiation culturelle. L’existence de ces ateliers semble laisser entendre que l’écriture créative s’apprend moins qu’elle ne se pratique, et surtout qu’elle peut se pratiquer avec des pairs, ce qui vient démanteler le fantasme du génie créateur solitaire, isolé du monde et en position surplombante.
Ce qui se joue dans tous les ateliers d’écriture et des écrivain·es demeure assez mystérieux : on en sait finalement peu de choses, sinon peut-être ce que certains discours institués nous en disent. Des textes comme L’Atelier noir d’Annie Ernaux (2011), Les Outils de Leslie Kaplan (2003), Errances et tremblements d’Evelyne de la Chenelière (2019), À midi, une joie de Maude Pilon (2024) montrent les dessous des pratiques d’écriture de leurs auteur·rices, mais les formes livresques de ces portes ouvertes sur l’atelier n’ont d’autre choix que de faire un pas de côté ou d’interrompre le processus pour en rendre compte. Certaines traces de l’animation d’ateliers d’écriture s’exposent chez Jeanne Benameur (2025) ou aux Éditions Seghers qui font paraître en 2024 deux volumes d’ateliers menés par Gabriel Garcia Marquez, mais c’est encore sous la forme de livres. Le regard que ces ouvrages permettent de poser sur l’atelier est nécessairement rétrospectif ; en cela, il peut advenir parce que les auteur·rices ont dépassé les étapes préparatoires du travail d’écriture, ou qu’iels ne choisissent d’en montrer qu’un instant. Mais pendant – l’écriture – et dedans – l’atelier –, est-ce que l’on sait vraiment ce que l’on fait, et où est-ce que ça s’en va ? De quelle nature est cette tension entre l’idée qu’on a de ce qu’on veut faire et ce qu’on fait effectivement ? Entre ce qui, dans l’intimité, nous anime, et ce qui advient en compagnie des autres ou sous leur influence diffuse ?
Penser la création littéraire comme un vaste chantier collectif revient aussi à l’envisager sous l’angle de la vulnérabilité : si créer ne se fait pas tout·e seul·e, ex nihilo, jusqu’à ce que quelque chose de présentable aboutisse pour de bon, il importe de prendre en considération, au sein de toute entreprise créative, l’imprévu, l’indécis, l’instable et l’inachevé. De ce point de vue, on peut supposer qu’un atelier de création littéraire s’oppose a priori à l’ambition de l’objet fini, performant, compétitif, tout comme à l’individualisme et à la réussite prônés par nos sociétés néolibérales, en privilégiant surtout une mise en lien et en mouvement. Si c’est bien le cas, comment s’y prend-il ? Que fait-il bouger ? Entre quoi ou qui tisse-t-il des liens ? Et s’il répond à d’autres logiques que celle du résultat, comment compose-t-il avec la fragilité de ce qui, n’ayant pas trouvé sa forme définitive, peut plier dans un sens ou dans l’autre ? Avec les attentes institutionnelles tournées vers une fin (mémoire, thèse, diplôme, livre, publication, restitution, etc.), et les attentes que chacun·e projette sur cet espace ?
Dans la foulée des études qui ont été consacrées aux ateliers d’écriture et à la place de la création à l’université ces dernières années (cf. Brassard et al., 2004 ; De Lagasnerie, 2011 ; Dupuis-Morency, Harel et Mavrikakis, 2025 ; Gosselin et Le Coguiec, 2006 ; Harel et al., 2025 ; Houdart-Merot [dir.], 2019 ; Loveless, 2019 ; Petitjean, 2023 ; Joqueviel-Bourjea et al., 2023 ; Massol, 2018 ; Oriol-Boyer et Bilous, 2013) et dans une volonté de créer un espace de réflexion où (re)mettre à plat ces diverses questions qui traversent les pratiques de la création littéraire lorsqu’elles sont mises à l’épreuve du collectif, nous invitons étudiant·es, enseignant·es, chercheur·euses, écrivain·es, artistes et tout·e personne intéressé·e à se joindre à nous dans le cadre de ces journées d’étude qui espèrent embrasser l’esprit de la Long Table de Lois Weaver (https://www.split-britches.com/long-table) où chacun·e a le choix de participer à la conversation ou de l’observer et de se tenir, selon ses envies, ses besoins ou ses capacités, plus ou moins proche de cette tablée de discussion.
Quatre pistes de réflexion, parmi d’autres, pourraient figurer sur le menu et être envisagées pour lancer la conversation :
I – Écrire en présence de tiers : les intentions et les désirs mus par d’autres regards
Au-delà des pratiques de coécriture fondées sur l’idée d’un partage de l’auctorialité et qui font aujourd’hui l’objet de questionnements réguliers (cf. Glinoer et Lacroix, 2020), éditeur·rices, collaborateur·rices, professeur·es, animateur·rices d’ateliers comptent parmi ces tiers qui vont porter un regard critique sur un objet littéraire en cours d’élaboration, amené à se transformer au gré de leurs jugements, de leurs conseils, voire de leurs interventions. Deux questions s’imposent alors : comment trouver sa place dans un processus d’écriture initié par un·e autre ? À l’inverse, comment faire une place à l’autre dans un projet que l’on a entrepris et auquel on est personnellement très attaché·e ? (cf. Caffari et Mohs, 2018) Plus généralement, comment peut s’articuler l’intention première d’un·e auteur·rice à un ensemble d’avis et de gestes extérieurs, parfois divergents ? Comment considérer notamment le rôle de tous·tes les acteur·rices du monde éditorial – lecteur·rices de manuscrits, correcteur·rices, traducteur·rices – qui coopèrent avec des auteur·rices tout en restant des travailleur·euses de l’ombre ? (cf. Chartier, 2015 ; cf. Echenoz, 2001) Peut-on parler de cocréateur·rices à leur sujet, comme on le dit par exemple des duos d’écrivain·es (cf. Lafon et Peeters, 2006) ? Et dans le domaine universitaire, que dire du rôle spécifique joué par les professeur·es qui commentent et orientent les créations des étudiant·es, ou encore de celui joué par un·e directeur·rice de mémoire ou de thèse ? (cf. Brassard, Lampron et Satre, 2025)
II – Écrire à partir d’autres textes : les littératures en transformation et en circulation
Entre le texte du lecteur (Langlade, 2011) et la créativité citationnelle (Budor, 1999), peut-on chercher, dans les œuvres, des facteurs de conditionnement de la création littéraire ? Roland Barthes évoque à ce sujet le critère du « scriptible » (1970) ; Marielle Macé, quant à elle, invite à « suivre un[·e] auteur[·rice] dans sa phrase » (2011). Comment l’atelier encourage-t-il ce prolongement des textes ? Qu’est-ce que ces prolongements viennent faire bouger dans une conception de la littérature ne pouvant plus s’arrêter aux livres comme point final d’un processus ? Pastiches, réécritures et autres pratiques de lecture-écriture renforcent-elles une certaine idée d’un canon littéraire ou au contraire peuvent-elles troubler ses contours ? Les textes en train de se faire et d’être faits, en atelier, s’infléchissent au contact d’autres textes : ceux qui finissent par faire partie de la bibliothèque intérieure en cours de constitution par les participant·es tout comme ceux que sont en train d’écrire les pairs et collègues de l’atelier au même moment. Les ateliers d’écriture permettent-ils d’aménager une plus grande place pour l’hypercontemporain dans les cursus scolaires ? Quel genre de dialogue permettent-ils avec les œuvres d’époques plus anciennes ? Et en quoi, peut-être, sont-ils le creuset d’œuvres à venir qui pourront être l’objet des études et des réappropriations intertextuelles de demain ?
III – Écrire au sein d’une communauté disparate : les conditions matérielles et sociales de la création
Dans la perspective d’une approche matérialiste de l’écriture comme processus, il nous tient aussi à cœur d’interroger les conditions, non seulement physiques et psychiques, mais également économiques et sociales, dans lesquelles chacun·e s’engage dans ce processus. Il s’agit de réfléchir à ce dont on a besoin pour écrire – de l’espace, du temps, la capacité de réaliser certains gestes, une forme de confiance en soi (cf. Perdriault, 2014) – et de voir, là encore, comment faire avec toutes ces conditions d’existence, et parfois malgré elles. À cet égard, deux questions complémentaires nous animent : d’une part, comment ces conditions influencent-elles notre rapport à l’écriture et par conséquent la manière dont nous menons nos projets de création littéraire ? D’autre part, comment ces projets de création littéraire peuvent-ils progressivement faire évoluer nos conditions d’existence initiales ? Ces questions pourront nous orienter vers de nombreux sujets, depuis les troubles du langage écrit – la dyslexie et la dysgraphie, par exemple – jusqu’aux enjeux de la mobilité sociale par la création littéraire (cf. Bourdieu, 1998 ; Huppe, 2021) et aux liens entre pratique artistique et processus de minorisation ethnoraciale (Hammou et Harchi, 2020). Dans la mesure où se multiplient les points d’accès à des espaces dédiés aux pratiques d’écriture, nous souhaitons notamment étudier le phénomène de légitimation s’observant chez des personnes qui se mettent à écrire alors qu’elles n’osaient pas ou ne pensaient pas pouvoir le faire : comment le développement des ateliers de création peut-il aider certain·es participant·es à lever des obstacles à leurs propres désirs d’écriture ? De même, quel rôle émancipateur ou inhibant peut jouer une communauté de pairs ?
IV – Écrire ensemble : le partage et la transmission en ateliers
Notre dernier axe se focalise sur la transmission de la création littéraire et sur les enjeux pédagogiques propres aux ateliers d’écriture (cf. Oriol-Boyer et Bilous, 2013). Que se passe-t-il quand on écrit avec d’autres ou du moins dans le même espace qu’elleux ? Comment un mouvement d’écriture individuel peut-il s’accorder à une dynamique de groupe ? Quant au partage de l’écriture, entraîne-t-il une revitalisation particulière de notre rapport au langage, à nos propres textes et à ceux des autres ? Les modalités de la transmission des textes écrits lors des ateliers posent également question : qu’est-ce qui importe quand on partage son texte ou qu’on accueille celui d’autrui ? Quel soin apporter à ces moments d’échanges singuliers où l’intime s’ouvre au collectif ? Et comment réagir à ce qui se dit à travers un texte, notamment quand on y perçoit l’expression d’une violence très préoccupante ou d’une grande vulnérabilité ? L’attention que nous portons à la création littéraire comme élan et comme dynamique plutôt que comme produit fini nous conduit vers une dernière interrogation pédagogique qui vaut surtout pour les formations dispensées à l’université : l’évaluation de l’écriture créative (cf. l’Agence de Notation, 2019-2023). À supposer que cette évaluation doit avoir lieu, peut-elle porter sur des textes achevés, et si oui, comment estimer leur valeur ? Enfin, n’est-il pas préférable qu’elle porte sur un processus d’écriture, et si oui, en prenant acte de quelles étapes ?
MODALITÉS DE PARTICIPATION
Cet événement sera double dans la mesure où il aura lieu en deux temps distincts dont chacun gardera son autonomie propre : d’abord les 8 au 9 avril 2026 à l’Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis (P8) ; puis les 28 et 29 octobre 2026 à l’Université de Montréal (UdeM). Quelques moments spécifiques pourront avoir lieu hors les murs, en région parisienne ou montréalaise. Les intervenant·es ne sont pas tenu·es de participer aux deux parties : nous envisagerons des manières de mettre en commun les traces des réflexions qui auront été menées en ces deux lieux éloignés.
Nous souhaitons que ces journées d’étude accueillent des intervenant·es aux profils et aux parcours variés, qu’iels aient fait un bout de chemin plus ou moins long à l’université ou qu’iels aient préféré s’en tenir aussi éloigné·es que possible, qu’iels aient animé ou suivi des ateliers d’écriture créative, qu’iels aient publié dix livres chez Gallimard ou qu’iels écrivent dans les interstices de la vie, à l’ombre du monde éditorial, entre deux casseroles sur le feu. Les étudiant·es qui ont expérimenté des formations de création littéraire sont particulièrement bienvenu·es. Il nous importe qu’il soit possible de témoigner avec ses propres mots, de parler à partir de savoirs expérientiels et situés, d’explorer des pistes incertaines et de mettre en relief des échecs, des achoppements et des contradictions. Les interventions pourront par ailleurs se déployer sous des formes diverses – classiques, artistiques, intempestives –, selon les inspirations de chacun·e, depuis la conférence jusqu’à la performance, en passant par l’atelier lui-même, le retour d’expérience, la prise de parole collective, la table ronde, l’entretien, et tout autre format qui paraîtra pertinent aux intervenant·es. Chacun·e pourra proposer la durée qui lui semble la plus appropriée et nous verrons à aménager les journées autour de temps variés.
Suivant le principe de l’atelier où l’on travaille côte à côte, réuni·es dans un même lieu, nous privilégierons les communications en présentiel. Les propositions de celleux qui ne pourraient pas se déplacer seront tout de même étudié·es, mais en vue d’un partage sous une autre forme.
Vous pouvez nous envoyer vos propositions avant le 19 décembre 2025 à l’adresse : [colloque.faire_avec@tutamail.com]. Merci d’y ajouter, dans un seul document, les informations suivantes :
*Vos nom/prénom/pronom(s)/adresse courriel ;
*Le titre provisoire de votre intervention ;
*Le lieu (Paris, les 8-9 avril 2026 ou Montréal, les 28-29 octobre 2026) où vous souhaitez intervenir ;
*Un résumé de votre proposition d’une page au plus ;
*La durée envisagée de l’activité proposée ;
*Une courte biobibliographie ;
*Toute information complémentaire que vous jugerez utile de nous transmettre à cette étape : besoin de matériel spécifique, mesures d’accessibilité, etc.
Ces propositions seront soumises à un comité scientifique composé de Nadid Belaatik (doctorant à l’École Universitaire de Recherche ArTeC), Jacob Jean-Jacques (doctorant en langue et littératures françaises à l’Université Paris 8), Claire Legendre (professeure de création littéraire à l’Université de Montréal), Pascale Millot (doctorante en recherche-création à l’Université de Montréal), Nancy Murzilli (professeure de littérature et arts xxe-xxie siècles à l’Université Paris 8), Alex Noël (professeur au Département des littératures de langue française de l’Université de Montréal), Laurane Travagli-Chanal (doctorante à l’École Universitaire de Recherche ArTeC), et des coorganisatrices Axelle Delagorce (doctorante en langue et littératures françaises à l’Université Paris 8) et Karianne Trudeau Beaunoyer (postdoctorante à l’Université Paris 8/Université du Québec à Montréal et professeure invitée en recherche-création à l’Université de Montréal). Les réponses seront communiquées fin janvier 2026.
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