
« Tu vois, Albert et moi, on ne s’est pas connus, on s’est reconnus. Il m’a sauvé… car il est arrivé dans ma vie à un moment où je croyais le bonheur impossible. »
En 1976, Élisabeth Daguin est engagée par Bernard Pivot pour préparer une émission d’Apostrophes sur Albert Camus. Ses recherches la mènent au grand ami du Nobel de littérature : Louis Guilloux, le fameux auteur du Sang noir, esprit libre, compagnon d’une génération d’écrivains, prix Renaudot 1949 et qui vit désormais à Saint-Brieuc, oublié de tous.
Arrivée en Bretagne, Élisabeth rencontre un homme réservé qui se méfie des journalistes. Au fil de leurs échanges, elle découvre le don de « l’ami Louis » pour l’empathie et la fraternité. Sa sagesse offrira à Élisabeth la clé pour se réconcilier avec son passé. À son tour, elle l’aidera à retrouver un amour perdu.
Magnifique histoire d’amitié, ce roman est aussi une traversée du XXe siècle littéraire, de Paris à Saint-Brieuc, Londres et Venises, et un hommage vibrant aux « petites gens », à la classe populaire dont Camus et Guilloux étaient les fidèles enfants.