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La presse dans tous ses états : nouvelles écritures, révolutions technologiques et transferts culturels. 3e congrès Médias 19 (Montpellier)

La presse dans tous ses états : nouvelles écritures, révolutions technologiques et transferts culturels. 3e congrès Médias 19 (Montpellier)

Publié le par Marc Escola (Source : Guillaume Pinson)

Faisant suite aux manifestations de 2015 (« Les journalistes, identités et modernités ») et de 2022 (« Presses anciennes et modernes à l’ère du numérique »), Médias 19 organise une troisième édition de son congrès qui se tiendra à Montpellier, du 18 au 20 mai 2026. Ce rendez-vous scientifique se déroulera en prélude du festival Plumes de presse. Journalisme, enquêtes et littérature du réel, organisé par l’Université de Montpellier Paul-Valéry dans le cadre de la Comédie du livre. Tous les participants du congrès seront invités à assister au festival, grande manifestation culturelle consacré au journalisme littéraire contemporain et à la non fiction, qui se déroulera du 20 au 22 mai 2026.

Le projet scientifique franco-québécois Médias 19, articulé autour de la plateforme numérique www.medias19.org, a été le cadre de développement d’une réflexion, depuis 2011, sur les pratiques journalistiques au XIXe siècle, sur la valorisation et l’analyse des corpus, ainsi que sur l’étude du développement de la culture médiatique dans l’espace francophone.

Entre 2017 et 2023, le projet scientifique international Numapresse, financé par l’Agence Nationale pour la Recherche française, a posé les jalons scientifiques d’une nouvelle histoire culturelle et littéraire de la presse française, du XIXesiècle à nos jours, en mobilisant les grands corpus de presse numérisés et les nouveaux outils de text et data mining. Dans le même écosystème Médias 19, de nouveaux projets financés, par exemple sur la presse francophone dans le monde (Pinson, CRSH, 2024) ou sur les écrivains-journalistes après 1945 (Thérenty, IUF, 2022), prolongent encore ces réflexions. À l’ère de l’intelligence artificielle et des grands bouleversements que connaissent le journal et les écritures médiatiques, nous invitons les chercheurs à faire état de leurs travaux sur la presse, qu’ils portent sur des enjeux contemporains ou sur des perspectives historiques.

Ce congrès, organisé par Guillaume Pinson (Université Laval) et Marie-Ève Thérenty (Université de Montpellier Paul Valéry) se fonde sur quatre axes de réflexion qui ont été au cœur des recherches sur la presse de ces dernières années. Les communications seront de 20 minutes. Les propositions (250 mots, quelques lignes de curriculum vitae, coordonnées complètes et mention de l’institution d’attache) seront à envoyer par courriel à l’adresse suivante, avant le 1er octobre 2025 : CongresM19.2026@gmail.com

Les chercheurs intéressés à soumettre une proposition sont informés que, pour tous les axes du congrès, les études transversales et générales seront préférées aux sujets purement monographiques. Par ailleurs, les propositions qui ne relèvent pas d’un de ces axes seront aussi examinées. Le congrès donnera lieu à publication (on peut consulter les actes des précédents congrès sur www.medias19.org). 

Axe 1. Révolutions technologiques et intelligence artificielle 

Responsables : Julien Schuh et Adam Faci

Les dispositifs d’intelligence artificielle générative, qui bouleversent aujourd’hui les pratiques journalistiques, s'inscrivent dans une généalogie de techniques, depuis les pratiques artisanales de l'imprimerie jusqu’à l’émergence d’un écosystème de communication numérique mondialisé. Cet axe propose d'interroger ces transformations dans une perspective d’archéologie des médias, en articulant histoire des techniques, sociologie des pratiques professionnelles, économie et humanités environnementales. Les innovations techniques (lithographie, gravure sur bois, linotypie, rotatives, offset, photocomposition, informatique, intelligence artificielle) transforment les processus de production, de circulation et de réception des médias — non seulement les supports, mais aussi les pratiques journalistiques, les identités professionnelles et les usages de la presse. Cet axe invite également à examiner les dimensions matérielles et écologiques souvent occultées par le discours sur la « dématérialisation » numérique. La production médiatique, de l'industrie du papier aux data centers, s'appuie sur des infrastructures matérielles dont l'impact environnemental n'a cessé de croître. Quels sont les coûts économiques, sociaux, environnementaux des révolutions technologiques successives ? Comment l'évolution des chaînes de production a-t-elle transformé les industries médiatiques ? Les réseaux techniques structurent également les possibilités de circulation de l'information et dessinent de nouvelles géographies médiatiques. Du télégraphe aux réseaux sociaux alimentés par l'IA, l'évolution des infrastructures de communication reconfigure continuellement les rapports entre centres et périphéries, local et global. Comment les innovations techniques transforment-elles les modalités de circulation et de viralité de l'information, de la presse à vapeur aux algorithmes de recommandation ? Les propositions pourront explorer ces questions à travers des études de cas historiques, des analyses comparatives entre différentes époques technologiques, des enquêtes sur les transformations contemporaines liées à l'IA, ou encore des réflexions théoriques sur les continuités et ruptures dans l'histoire des techniques médiatiques. 

Axe 2. Une histoire littéraire mondiale de la presse francophone

Responsables : Guillaume Pinson et Rachel Nadon 

Cet axe entend faire écho au thème du congrès en l’infléchissant dans un sens bien précis : « la presse dans tous ses États ». D’abord en effet considérée dans ses liens à la constitution des États-nations au XIXe siècle, la presse a plus récemment retenu l’attention de la recherche en tant qu’objet culturel directement lié au phénomène de la mondialisation culturelle. Se sont ainsi multipliées, dans le sillage de l’histoire transnationale et globale, des démarches de décloisonnement des corpus, de lecture des collections en langues étrangères (bien explorées par le projet Transfopress), d’études de circulations et de transferts culturels. Le présent axe du congrès souhaite faire le point sur ces approches internationales et il invite tout particulièrement la communauté scientifique à réfléchir à la difficile question de l’unité de notre objet. Il n’existe en effet à ce jour aucune histoire mondiale de la presse, toutes langues confondues, ni même une histoire délimitée par grandes sphères linguistiques selon les quelques langues qui, en raison d’influences culturelles, coloniales, migratoires ou encore économiques prépondérantes, avaient une portée internationale au XIXe siècle. La question qui se pose et que nous aimerions explorer est donc la suivante : « une » histoire mondiale de la presse rédigée en français, pensée comme un objet et un ensemble cohérent, est-elle possible ? Si tel est le cas, quels seront les protocoles et les méthodologies à adopter, quels seront les principaux écueils et défis qui se poseront à nous ? Les participants sont donc invités à adopter une perspective large sur leurs objets. Ils pourront se fonder sur des études de cas et des corpus régionaux ciblés, mais devront soumettre une réflexion sur les manières de penser, à partir de ce point de vue, les connexions que l’on peut établir avec la perspective globale. Un tel axe invite également les chercheurs à ne pas se concentrer que sur la grande presse nationale (évidemment incontournable par ailleurs), mais aussi sur la vitalité des petites feuilles éphémères, les imprimés marginaux et toutes les formes de publications périodiques « mineures » qui ont souvent rythmé la vie des communautés francophones en situation minoritaire. Ces périodiques, dont l’accès n’est pas toujours aisé, ont le potentiel de reformuler le rôle de la « grande presse » en jetant un autre éclairage sur la circulation des idées et des personnes, et en complexifiant la réflexion sur l’« unicité » de cette histoire mondiale. Les propositions portant sur ces corpus périodiques, y compris ceux animés par les personnes issues des communautés dites « marginalisées » et sur les méthodologies qu’ils supposent sont ainsi encouragées. Les pistes suivantes pourront également être explorées dans le cadre de cet axe : parcours et circulations des journalistes ; carrières transnationales ; liens entre journalisme et institutions à caractère international (diplomatie, armée, représentations commerciales…) ; pratique des genres médiatiques dans l’espace francophone et innovations poétiques dans le contexte du voyage et des échanges ; enjeux d’influences internationales et régionales ; périodiques en langue française occupant une fonction de plateforme de diffusion vers des communautés culturelles locales ; usages du français comme langue culturelle, langue de communauté intellectuelle, de formation des identités littéraires et d’appropriations locales ; traduction des corpus depuis ou vers le français ; enjeux des productions en contexte minoritaire et de fragilités culturelles ; relations avec d’autres espaces culturels et linguistiques dominants ; état des collections et de la conservation des sources (absences d’archives, numérisations incomplètes des collections…), etc.

Axe 3. Enjeux graphiques et culture visuelle

Responsables : Matthieu Letourneux et Yoan Vérilhac 

On connaît le lien profond qui existe entre l’Histoire de la presse et celle des modes d’expression associés à l’image. Le développement des périodiques illustrés au XIXe siècle, celui de la caricature dans la petite presse, le poids du magazine dans le développement d’une photographie professionnelle, le rôle germinatif de la presse dans le développement, à partir de la fin du XIXe siècle, des grands genres iconotextuels – récit en images, comics aux Etats-Unis, mais aussi photoreportage et reportage dessiné ou roman-photo – manifestent l’importance de penser la civilisation du journal comme une civilisation de l’image autant que du texte, dont il s’agit de restituer l’incroyable productivité en termes d’invention de formes et de styles. Nombreuses sont les études qui ont posé les bases de l’histoire de l’image de presse, que ce soit, globalement, autour des supports de diffusion (Bacot, Couégnas) ou, de façon plus précise, du côté de la caricature (Le Men, Bihl), des formes à l’origine de la bande dessinée (Smolderen), de la photographie (Delporte), du magazine (Blandin) ou des divertissements populaires comme le roman-photo (Baetens, 1992). Les travaux récents sur la presse des XIXe et XXe siècles ont permis de renouveler le regard sur la place de l’image dans la montée en puissance de la culture médiatique. Côté dessin, par exemple, une autre histoire de la bande dessinée a été développée, depuis la relation du genre à la presse (Lesage, Pinson et Lévrier, Letourneux et Vérilhac), de nouvelles pistes ont été ouvertes sur la satire dans l’entre-deux-guerres (Chabrier et Charlier) ou dans le domaine de la presse à destination de la jeunesse (Boulaire, Boyer). De même, nombre de travaux ont permis de mieux comprendre l’intégration massive de la photographie dans la presse tant pour l’information sérieuse que les nouvelles sensationnelles ou les secteurs du divertissement (Thérenty). Ce congrès sera l’occasion de consolider ces dynamiques de recherche, de les renforcer et d’ouvrir de nouveaux champs pour alimenter cette histoire au long cours de l’image dans la presse. 

Fabrication et sociologie : Des travaux développant une sociologie historique sont particulièrement souhaitables. Les enjeux matériels, pratiques, technologiques, même, sont essentiels et souvent peu envisagés (difficiles à appréhender, aussi) alors même qu’ils structurent profondément et prioritairement la vie des images dans la presse. La question des formats devra également être questionnée, aussi bien parce qu’ils se traduisent par des contraintes qui se répercutent avant tout dans le rapport à la communication visuelle, mais aussi parce qu’ils s’associent à des genres médiatiques (petit format italien, newsmagazine, mook) qui affectent en profondeur les choix graphiques et les significations qui leur sont associées.

Esthétiques médiatiques : En outre, une appréhension en termes d’esthétique mérite d’être renouvelée. Dans ce cas encore, l’attention aux dispositifs médiatiques et aux usages qu’ils induisent doit encadrer le questionnement esthétique : l’image joue un rôle fondamental dans l’identification des types de presse, en même temps que les genres médiatiques prédéterminent la manière de déchiffrer l’image, et fondent des styles visuels. Il serait ainsi intéressant de faire l’histoire des images non figuratives, qui se mettent à occuper la presse au fil du XXe siècle : schémas, symboles, logos, graphiques, représentations symboliques. La presse sportive, de ce point de vue, est très intéressante, mais les rubriques économiques, l’entrée de la statistique et ses représentations visuelles dans le discours politique des journaux et des magazines après 1945.

Usages intimes de l’image : Pour autant, on doit aussi envisager les usages plus intensifs de l’image de presse, et enquêter sur les usages de l’image par les lecteurs et lectrices des journaux : découpages, conservation, commentaires, fabrication de livres d’images bricolés. Les archives comme celles de Jean Bastaire ou de Michel Lebrun, de même que les collections de scrapbooking conservées dans plusieurs universités américaines,  montrent combien la collection des images de presse est un geste quotidien et banal : l’importance, des années 1960 aux années 2000 des posters et photographies à découper de la presse jeune pour la culture adolescente (renouvelant une pratique ancienne de la gravure encadrée) témoigne de ce que la culture visuelle imprimée est aussi une culture intime. Enfin, l’image de presse a longtemps servi de base de données documentaire à de nombreux professionnels – journalistes, écrivains, dessinateurs – comme le montrent les archives de René Follet conservées à Gand.

Images de presse et culture visuelle : Mais il est aussi fondamental d’appréhender la place de l’image de presse dans une perspective culturelle plus large, en suivant par exemple le modèle des visual studies (Crary, Schwartz) ou des travaux sur le premier cinéma (Gunning, Gaudreault), qui saisissent la culture visuelle de la Belle Époque comme un système global. Il s’agit alors de faire dialoguer le journal avec d’autres supports et d’autres modes d’organisation du regard (les vitrines, les affiches, les expositions, les panoramas, etc.) : les travaux de Richard Ohmann sur la presse magazine américaine de la fin du XIXe siècle représentent un exemple parmi d’autres de cette rupture. 

Image et imaginaires : Par ailleurs, il sera intéressant d’interroger le rôle de l’image de presse dans la fixation des imaginaires au long cours, et dans la sédimentation de formes si banalisées qu’elles en paraissent naturelles : le portrait, l’obsession du visage féminin (sidérante quand on met en série toutes les images d’une année d’un journal, par exemple), la pornification de la culture visuelle (ici, les apports des études féministes ou queer seront particulièrement décisifs), mais aussi l’ensemble des gestes et activités quotidiennes médiatisées par la presse : cuisine, bricolage, mode, décoration, postures jeunes, sont aussi le produit d’images qui jouent un rôle modélisateur fondamental.

Des secteurs de presse spécialisés ou clairement centrés sur l’image pourront être explorés de manière transversale pour comprendre comment la répétition des codes visuels affecte les imaginaires :  la presse de charme ou la presse de reportage et de voyage en sont des exemples directs, mais les modèles médiatisés par la fiction dans la presse de cinéma ou de roman-photo pourraient être abordés dans cette perspective. Dans ce cas encore, comme l’a montré André Gunthert, l’image doit être abordée dans le contexte de la page, dans une perspective iconotextuelle, et dans celui du magazine comme système polyphonique. A cet égard, les possibilités offertes par les humanités numériques invitent à explorer de grands corpus, de grands stocks et à observer la viralité des images, dont on sait combien elles structurent les événements, leur représentation (Langlais). 

Axe 4. Écritures de presse  

Responsables : Marie-Astrid Charlier et Marie-Ève Thérenty 

Les pionniers des études des relations entre presse et littérature (Roger Bellet, Roland Chollet, Lise Dumasy), puis les chercheuses et chercheurs engagés dans l’entreprise de La Civilisation du journal (Nouveau Monde, 2011), trop nombreux pour qu’on puisse les citer, se sont attachés à étudier la poétique de la presse au XIXe siècle, notamment en proposant une histoire des genres journalistique (reportage, faits divers, chronique (parisienne, judiciaire, boursière)…), en analysant l’écriture de tel ou tel écrivain-journaliste (Balzac, Nerval, Sand, Zola, Schwob…) et en étudiant certains types de périodiques comme la petite presse, les grands quotidiens ou la presse illustrée. Dans cet imposant massif d’études, de nombreux territoires restent encore à explorer comme la porosité des écritures médiatiques d’un genre journalistique à l’autre, la question des formats d’écriture, la circulation internationale des genres journalistiques et des poétiques médiatiques. 

Des travaux, plus dispersés, ont été consacrés aux écritures de presse du premier XXe siècle, et notamment au développement très important de l’hebdomadaire – comme type de périodique et comme périodicité privilégiée – et à l’essor de nouveaux genres comme le grand reportage, la critique cinématographique ou la rubrique sportive. En essayant de considérer la culture médiatique de l’époque de manière plus globale, on constate qu’entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe, elle se diffracte en une multiplicité de périodiques qui segmentent l’actualité en thèmes : sport, théâtre, cinéma, mode, cuisine, etc. Cette presse spécialisée a pu faire l’objet de travaux spécifiques. Mais cette manière qu’a la presse de segmenter les représentations mérite d’être interrogée transversalement et du point de vue des poétiques. 

Plus rares encore sont les analyses pour la période suivante, même si des études, notamment sur les magazines, commencent à émerger pour les Trente Glorieuses. Il reste à voir la manière dont se sont maintenues, dans un relatif déni, une exigence d’écriture dans la presse et une intégration des écrivains dans les rédactions à des places parfois minorées mais essentielles comme le rewriting ou à des places prestigieuses comme le reportage, la critique et la chronique. Par ailleurs, si l’identification d’une écriture « maison » a pu être mise au jour du côté de l’édition (Minuit, par exemple), cela n’a été que peu envisagé du côté des groupes de presse qui, pourtant, sont très puissants. L’écriture-marque et/ou l’écriture-maison (certains groupes de presse sont aussi éditeurs) interrogent les manières dont on écrit pour et avec un groupe, dont on négocie avec cette écriture collective et dont on pratique une poétique située qui met forcément en jeu des questions idéologiques. 

Surtout le congrès souhaiterait s’intéresser aux évolutions actuelles de ces écritures de presse qui ont parfois dans un moment de crise sans précédent de la presse écrite trouvé refuge dans des enquêtes long format hors le journal, dans le livre, dans des blogs ou des sites, dans des podcasts, dans des « mooks » ou des revues. Il faut penser ce phénomène à un niveau mondial en mettant en évidence certaines de ses caractéristiques globales – l’irruption du sujet-écrivain-journaliste dans le récit, l’analyse des maux de la société et une attention particulière portée aux invisibles et aux sans-voix, la valorisation du fait divers, une réflexion sur le mensonge, l’imposture et la falsification – et ses variations nationales. Dans cet axe seront donc associées des communications portant sur le contemporain et la non fiction et des perspectives plus historiques. Parmi d’autres, ces différents sujets pourraient être abordés : les écrivains-journalistes, le rapport de la presse écrite avec la radio et la télévision, les rythmes et les périodicités de l’information, la question de l’hebdomadaire et du magazine, les écritures des groupes de presse,  la formation des journalistes et la question des écoles de journalisme, l’émergence de nouveaux genres et de nouveaux formats, le développement du reportage, la question des femmes et du genre dans la presse, la non-fiction contemporaine en France et dans le monde, les écritures du fait divers, la question du transfert contemporain des écritures de presse vers d’autres supports (mooks, podcasts, livres). …

Comité scientifique

Paul Aron, Université Libre de Bruxelles, Belgique

Robert S. Boynton, New York University, États-Unis

Marie-Astrid Charlier, Université Montpellier Paul Valéry, IUF, France

Amélie Chabrier, Université de Nîmes, France

Julie Ladant, Bibliothèque nationale de France

Florence Le Cam, Université Libre de Bruxelles, Belgique

Stephane Gerson, New York University, États-Unis

Valéria dos Santos Guimarães, UNESP-Franca, Brésil

Vincent Larivière, Université de Montréal, Canada

Sylvain Lesage, Université de Lille, France

Matthieu Letourneux, Université Paris Nanterre, France

Alexis Lévrier, Université de Reims, France

Rachel Nadon, Université Laval, Canada

Guillaume Pinson, Université Laval, Canada

Mélodie Simard-Houde, Université du Québec à Trois-Rivières, Canada

Julien Schuh, Université Paris Nanterre, France

Marie-Ève Thérenty, Université Montpellier Paul Valéry, IUF, France

Alain Vaillant, Université Paris Nanterre, France

François Vallotton, Université de Lausanne, Suisse

Yoan Vérilhac, Université de Nîmes, France

Adeline Wrona, Sorbonne-Université, France