
Le(s) langage(s) à l’ère numérique
Appel à contributions pour le numéro 4 de la revue Limes (ISSN : 3085-4660)
L’empan et la multiplicité des transformations introduites par l’essor de l’informatique et par le développement d’outils et de techniques numériques sont aussi profondes qu’évidentes. Le numérique a déclenché une véritable révolution, inaugurant une nouvelle ère pour les sociétés contemporaines, après celle industrielle. De la diffusion du personal computer au développement de l’Internet et du web, jusqu’aux évolutions plus récentes liées à l’intelligence artificielle, le numérique imprègne nos activités quotidiennes. Au-delà de ses applications et de ses impacts dans presque tous les secteurs, des transformations significatives concernent les réalisations du langage ainsi que la pluralité des langages mobilisés dans l’ère numérique.
Dans cette perspective, le langage - envisagé dans cet argumentaire comme structure, pratique, objet d’étude, médium transformé et puissant catalyseur des mutations numériques - s’inscrit pleinement dans les évolutions récentes relevant des dynamiques interactionnelles. Incorporé dans un écosystème numérisé, dépassant de loin l’offre de supports et d’instruments de sociabilité, le discours s’en trouve brassé de formats structurés à tous les niveaux de la production, de la diffusion et de la réception. Ainsi, les formes et les temporalités de l’énonciation se portent à la rencontre des fonctionnalités des plateformes et la composition avec la porosité des frontières entre les marques d’oralité, de scripturalité et de visualité. Ces (re)configurations bousculent les cadres habituels de la saisie des dynamiques langagières et soulèvent des paradigmes émergents qui préfigurent ou confortent des déplacements conceptuels, des reconstructions théoriques et méthodologiques en phase avec la nouvelle représentation des discours.
Les dispositifs numériques ne sont pas passifs ou neutres (Chevry Pébayle 2019), ils participent activement à façonner notre subjectivité (re)construire la grammaire de nos échanges (Citton 2016) où des identités se négocient (Desouches 2019), des rapports de pouvoir s’incarnent (Vörös 2018) et des formes de savoir s’organisent par et dans un langage conçu comme un « art de faire » (Coutant & Stenger 2010).
L’action performative de tels usages langagiers a fécondé de nouveaux objets d’ordre discursif et technosémiotique qui posent des questions controversées aux sciences du langage, aux sciences de l’éducation, à la sémiotique, aux sciences de l’information et de la communication. Ces objets font également de ces questions des enjeux relatifs à la démocratisation des savoirs, la montée des discours extrêmes, la traçabilité et l’automatisation de l’écrit et évoquent des problématiques liées à l’intelligence artificielle appliquée au(x) langage(s) et à ses (leurs) multiples avatars.
Dans ce contexte (re)penser le langage à travers le prisme du numérique revient non seulement à saisir les formes discursives en gestation, mais aussi à examiner les performances cognitives et pédagogiques qu’elles rendent possibles, ainsi que les (r)évolutions sociales et épistémologiques qu’elles impliquent. C’est à ces pistes que se consacrent les réflexions engagées dans le présent appel, des réflexions caractérisées par leur transversalité, en touchant plusieurs champs disciplinaires et en accueillant des analyses empiriques, théoriques ou méthodologiques adaptées à la complexité foisonnante des terrains numériques.
Des propositions de contributions pourront être soumises en lien avec l’une ou l’autre des cinq orientations, proposées à titre suggestif, pour le 4ᵉ numéro de la revue LIMES.
Axe 1 : Dispositifs numériques et pratiques discursives
Les dispositifs numériques ont renouvelé les formes de communication traditionnelles, tout comme de nouvelles formes ont vu le jour dans les contextes numériques. Les relations entre écrit et oral ainsi que les interactions entre différents modes sémiotiques se trouvent ainsi reconfigurées par les dispositifs numériques du fait de leurs caractéristiques techniques. D’une part, l’architecture des dispositifs numériques, notamment leurs affordances (Gibson 1979), influence les productions langagières (Ghliss et al. 2019), où le verbal entre de plus en plus en relation étroite avec le visuel et le son. La multimodalité constitue en effet une caractéristique pervasive des productions numériques où une place grandissante est réservée à l’image et plus généralement au visuel, résultat du « tournant iconique » souligné par Paveau (2017) à partir des travaux de Mitchell (1994 ; 1986). Les études en sciences du langage et en sciences de l’information et de la communication ont également mis en relief le rôle des ressources à valeur hypertextuelle telles que les hashtags (Jackiewicz & Vidak 2014 ; Paveau 2017 ; Mercier 2018), ainsi que les divers emplois de ressources interactionnelles et pictographiques à l’instar des émoticônes et des interjections (Halté 2018). Les dispositifs numériques ont ainsi transformé non seulement les formes d’interaction interpersonnelle, mais aussi les formes d’interaction et notamment de reprise des discours, comme en témoignent les travaux consacrés aux évolutions du discours rapporté dans le contexte numérique (Rosier et al. 2021) ainsi qu’à travers divers dispositifs (Lacaze 2024 ; Simon 2024). Les propositions s’inscrivant dans cet axe pourront ainsi interroger l’influence des caractéristiques des dispositifs numériques sur les pratiques et les langages qui y sont mobilisés, les formes et les fonctions des relations hypertextuelles, ainsi que les interactions intersémiotiques.
Axe 2 : Espaces numériques et circulation interdiscursive
L’étude des pratiques discursives propres aux « nouveaux » espaces numériques (réseaux sociaux, forums, etc.) a porté, entre autres, sur les transformations de la communication tant des médias que des représentants politiques (voir, entre autres, Burger et al. 2017 ; Mercier & Pignard-Cheynel 2018), en interrogeant également les formes de l’autorité en relation avec les dispositifs et les environnements numériques (Oger 2021 ; Vicari 2021). D’autres travaux, consacrés aux fonctions communicationnelles de nouvelles formes plurisémiotiques circulant largement sur la Toile comme c’est le cas pour les « technographismes » (Paveau 2019) et notamment les mèmes (Shifman 2014 ; Wagener 2022 ; Simon & Wagener 2023 ; Attruia & Vicari 2024), en ont offert non seulement une caractérisation, mais ils ont aussi mis en évidence les enjeux sociétaux, politiques et identitaires qu’elles soulèvent. Parallèlement, la communication numérique est caractérisée par la circulation de contenus qui peuvent surgir sur la marge de l’acceptabilité sociale, mais qui sont appropriés, sous une forme banalisée et normalisée, par les discours politiques et médiatiques. Un exemple est le cas des communautés InCel, dont le discours haineux à l’égard des femmes filtre dans la communication quotidienne à l’aide de mèmes, auto- et hétérodésignation identitaires, et lignées argumentatives (Anastasi 2024). Les propositions d’article pourront toucher à des thèmes tels que les phénomènes de circulation interdiscursive des opinions et des informations à travers différents espaces et dispositifs numériques, la circulation des idées extrémistes et radicales sur les réseaux sociaux, ainsi que le rôle de la plurisémioticité dans la circulation de ces discours.
Axe 3 : Transformations épistémologiques
Comme l’affirme le titre du premier chapitre de l’ouvrage de Souchier et al. (2019), « [l]e numérique, c’est de l’écriture ». Dans les scénarios renouvelés des environnements communicatifs numériques, de nouveaux parcours d’« écrilecture » (Paveau 2016) peuvent être tracés par le biais de la matérialité technolangagière. C’est bien la matérialité textuelle qui se transforme dans les productions numériques : pour pallier, à un niveau épistémologique, la « disparition » d’une matérialité concrète du texte, qui perdrait sa matérialité propre pour devenir une quelque chose d’éphémère (Souchier, 1996), on a proposé d’interroger la nouvelle matérialité langagière propre aux textualités numériques : une matérialité dans laquelle le technique et le langagier sont étroitement imbriqués. Dans l’ère numérique, l’étude logocentrique du langage a ainsi élargi sa perspective d’observation à la suite de la complexification et notamment de la technologisation du discours (Fairclough 1992), relevant d’une interrelation entre le langagier et le technologique qui gagne à être prise en compte (Paveau 2017) depuis une perspective écologique et non plus logocentrée. Comme le notent Develotte et Paveau (2017),
les discours natifs de l’internet, et du web en particulier, présentent des traits proprement technolangagiers et technodiscursifs, coproduits par les scripteurs usagers et les affordances du système. Une analyse du discours numérique fondée sur une approche linguistique écologique, c’est-à-dire intégrant les dimensions technologiques des univers numériques, peut selon nous rendre compte de la complexité des énoncés natifs en ligne dans leurs contextes sociotechniques. (Develotte et Paveau, 2017 : 201 ; les auteures citent Develotte & alii., dirs, 2011 ; Paveau, dir., 2015)
Une nouvelle approche à l’analyse des discours numériques des espaces interconnectés impose d’entrée une reconfiguration des apparats théorique et méthodologique ; quelles notions sont-elles opérationnelles dans l’analyse des discours numériques ? Quel degré de continuité entre discours et pratiques en ligne et hors ligne peut être posé ? Ces interrogatifs ont d’abord été posés par les sciences de l’informations et de la communication (SIC) dans des études qui soulignent la nécessité d’un renouvellement des cadres théoriques et qui proposent des nouvelles notions telles que les notions de « architexte » ou de « signes passeurs » (Souchier et al. 2003) ou encore la notion de « produsage » (Bruns 2008). Les contributions s’inscrivant dans cet axe pourront donc interroger les transformations épistémologiques nécessaires à l’étude des discours numériques, dans une perspective disciplinaire ou inter- et transdisciplinaire, ainsi que les effets de la nouvelle matérialité langagière sur la constitution du corpus. En effet, la nature complexe et multiforme des productions dans les environnements numériques pose de nouveaux défis dans la construction et dans l’exploration des corpus par le biais d’outils d’analyse (Longhi 2018, 2021).
Axe 4 : Intelligence artificielle : enjeux, défis, applications
Parmi les innovations les plus récentes en matière de technologies numériques, l’intelligence artificielle occupe une place centrale. Ses applications recouvrent presque tous les domaines et les secteurs d’activité, dont les sciences humaines et sociales. Les enjeux soulevés par l’intelligence artificielle aux niveaux éthique, social, sociétal et économique sont aussi variés que complexes. En ce qui concerne ses applications en relation avec la production et l’analyse de données langagières, divers travaux ont déjà mis en évidence diverses exploitations possibles et les nouveaux apports qu’elle peut favoriser (voir, entre autres, Mayaffre & Vanni 2021). D’autres recherches ont abordé la prise en compte de la diversité linguistique et du multilinguisme de la part de l’intelligence artificielle, en la questionnant en relation avec les domaines de la traduction et de l’apprentissage (Raus et al. 2023 ; Raus & Tonti 2025). D’autres initiatives ont attiré récemment l’attention de la communauté scientifique sur les relations entre langage et cognition humaine, d’une part, et l’intelligence artificielle, d’autre part, comme dans l’appel à contributions de la revue Punctum « Generativity in language, cognition, and artificial intelligence. Theoretical convergences and emerging paradigms », sous la direction de Didier Tsala Effa et Rossana De Angelis, ou encore sur les rapports entre intelligence artificielle et rédaction, comme c’est le cas pour l’appel à contribution du numéro spécial de la revue Rédactologie / discourse and writing consacré à « Le Présent et le(s) Futur(s) de la Rédaction à l’ère de l’Intelligence artificielle », sous la direction de Sara Vecchiato et Valérie Delavigne. Ce ne sont que quelques-unes des questions qui ont animé des travaux et des projets récents au sein d’un terrain qui est en plein essor et qui soulève de nombreuses questions quant aux questions linguistiques posées par l’entrainement des modèles de langage, les rapports entre IA et traduction, ainsi que les emplois de l’intelligence artificielle dans le cadre du FLE et de l’apprentissage des langues. Les études empiriques apportant des évidences de terrain, ainsi que les analyses de textes générés par ou avec l’intelligence artificielle sont particulièrement bienvenues.
Axe 5 : Transformations langagières et pratiques pédagogiques à l’ère numérique
L’omniprésence du numérique dans les situations d’enseignement et d’apprentissage révolutionne les pratiques de transmission et de socialisation langagière (Bigot et al. 2021). Les pratiques langagières ont subi des transformations significatives, devenant plus accessibles, flexibles, interactives et personnalisées (Moore et al. 2020). En effet, de nombreuses ressources éducatives numériques, classes virtuelles et plateformes d'apprentissage en ligne ont contribué à donner aux apprenants la possibilité d'acquérir des langues à leur convenance (Muchith, 2023).
Qu’il s’agisse des contextes formels d’apprentissage des langues, de la formation professionnelle ou de l’enseignement disciplinaire, « les outils numériques dessinent une intercontextualité consubstantielle à leur nomadisme et à leurs fonctionnalités multiples » (Guichon 2015). Ils créent ainsi des passerelles vers d'autres espaces, d'autres voix, d'autres vécus, parfois de façon séquentielle, mais le plus souvent selon une logique concomitante.
Ces usages créatifs du numérique interrogent à la fois les pratiques enseignantes (individualisation, gamification, hybridation, autonomie…) et les formes discursives mobilisées dans les interactions pédagogiques médiatisées. Vise-t-on un enseignement centré uniquement sur le développement de compétences langagières formelles, perçu comme un simple prolongement de la classe traditionnelle ? Ou s’agit-il d’un enseignement intégrant la dimension pragmatique du langage, décloisonnant les univers social et académique, et exploitant les potentialités du numérique pour favoriser une appropriation plus ancrée des registres situés ?
La part discursive dans l’environnement numérique est également envisagée comme un levier de construction et de développement des compétences numériques critiques. En ce sens, Christelle Combe (2021) montre comment la didactique du FLE, en intégrant l’analyse du discours numérique (ADN), peut devenir un dispositif de développement de « compétences technosémiolinguistiques », contribuant ainsi à une meilleure maîtrise de la littératie numérique et à l’enrichissement de la pratique professionnelle des futur·e·s enseignant·e·s.
Les propositions accueillies dans le cadre de cet axe pourront porter sur des études empiriques ou des réflexions théoriques portant sur les relations entre langage, apprentissage et numérique dans des contextes variés (scolaire, universitaire, formation continue, éducation inclusive, autoformation guidée, etc.). Ces contributions examineront la manière dont les environnements numériques influencent les choix langagiers intégrés aux dispositifs éducatifs, et inviteront à interroger le rôle du langage dans le développement des compétences en littératie numérique.
Modalités de soumission
- Date limite d’envoi des résumés d’intention : 20/10/2025
- Format attendu : Un texte de 250 à 500 mots, tout compris (résumé, cinq mots-clés, notes, bibliographie indicative). Le texte doit mentionner le numéro concerné, en l’occurrence le n° 4 de la revue LIMES. Il doit également inclure les fonctions et rattachements institutionnels des auteur·e·s, ainsi que leurs adresses électroniques.
- Langues acceptées : français et anglais
- Les propositions sont à envoyer aux coordinateur·rice·s du numéro aux adresses suivantes:
Calendrier
- Date limite pour l’envoi des propositions d’articles : 20/10/2025
- Retour aux auteur·e·s : au plus tard le 31/10/2025
- Soumission des articles complets : 12/01/2026
- Notification finale aux auteur·e·s après évaluation : 16/02/2026
- Soumission de la version finale des articles : 20/04/2026
- Parution du numéro : juin 2026
Références citées
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