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Du village KI-YI à la fondation KI-YI : 40 ans de construction d’une trajectoire panafricaine des Arts et des Cultures (Abidjan)

Du village KI-YI à la fondation KI-YI : 40 ans de construction d’une trajectoire panafricaine des Arts et des Cultures (Abidjan)

Publié le par Marc Escola (Source : Nanga Désiré Coulibaly)

Colloque international pluridisciplinaire de la fondation panafricaine KI-YI, en collaboration avec le Laboratoire des Sciences de la Communication, des Arts et de la Culture

(LSCAC / UFRICA), à l’Université Félix Houphouët-Boigny, Abidjan, Côte d’Ivoire

« Du village KI-YI à la fondation KI-YI : 40 ans de construction d’une trajectoire panafricaine des Arts et des Cultures »

Du 18 au 20 Décembre 2025

I. ARGUMENTAIRE

Depuis quatre décennies, les créations du KI-YI Mbock constituent un espace de rencontre entre les formes artistiques - musique, peinture, cinéma, danse, geste et parole - dans une esthétique résolument négro-africaine. Une esthétique de la synthèse et du dialogue, loin du repli identitaire, ouverte sur les consciences du monde. L’art selon le KI-YI Mbock est « un univers d’images et l’image est signe et signification, message et communion. (…) Il est pédagogie de prise de conscience » (Kotchy Barthélemy, 1971).

À ses débuts, l’expérience menée par Marie-José Hourantier et Wêrê-Wêrê Liking au sein de la Villa KI-YI puise son inspiration dans la structure des rites initiatiques, envisagés à la fois comme fondements esthétiques, matériaux de réflexion philosophique et vecteurs d’expression des visions et croyances propres à une communauté. À travers des techniques spécifiques (parole rituelle, symbolique sacrée, mystique du corps, transe-psychodrame, rythmo-pédagogie) les spectacles rituels instaurent une véritable école initiatique. Celle-ci façonne des individus aptes à appréhender l’ordre et le chaos par la connaissance libératrice et l’épreuve formatrice.

Dans ce processus de revalorisation des codes sacrés des cultures africaines dites authentiques, le théâtre devient un acte fondamental : celui par lequel l’être humain cherche à donner sens et assise à son existence. Comme le souligne Amadou Ouédraogo (2011), « le théâtre se veut l’acte par lequel l’homme entreprend de donner assise et contenance à son existence, acte qui suscite la prise de conscience en vue d’une ré-conciliation avec soi et avec le groupe, une forme de nostalgie du passé et d’obsession des origines. »

À partir de 1985, Wêrê-Wêrê Liking amorce, au sein du village KI-YI, une nouvelle étape de création, en s’affranchissant des formes strictes des rites initiatiques traditionnels. L’introduction des marionnettes du Mali marque un tournant décisif dans l’esthétique du KI-YI Mbock. Il s’agit notamment des marionnettes habitables, héritées du « gerekansogo », un spectacle de marionnettes qui se déroule sur les places publiques des villages bamanan.

Ces marionnettes, repensées et resculptées, deviennent des vecteurs d’une expression critique et symbolique : à travers elles, les spectacles questionnent les forces occultes et les systèmes qui vident les héros africains de leur capacité créatrice, pour uniformiser et abaisser les peuples du continent. Le KI-YI développe ainsi une esthétique singulière, fondée sur la synthèse des arts : danse, chant, plastique, statuettes peintes et marionnettes habitables fusionnent pour créer un langage scénique puissant, à la fois ancré dans la tradition et ouvert à l’innovation.

Dans ses nombreuses interventions au début des années 1990, Wêrê-Wêrê Liking insiste sur l'importance de Un Touareg s’est marié à une Pygmée (1993) comme moment charnière dans l’évolution esthétique de la compagnie. La pièce retrace le parcours d’un jeune Tamasheq (ou Touareg) qui, fuyant l’aridité du désert, part en quête de terres plus clémentes, où l’on ne meurt pas de soif. Son errance le conduit jusqu’à la forêt équatoriale, chez les Pygmées, où il rencontre N’golobanza, celle qui deviendra son épouse. Leur union est célébrée en dix langues africaines, incarnant ainsi l’idée d’un dialogue interculturel fécond.

À partir de cette création, la compagnie affirme une esthétique résolument panafricaine, consacrée par sa nouvelle appellation : Fondation Panafricaine KI-YI, désormais affichée au fronton du centre. La production du spectacle Sogolon, l’épopée panafricaine ou la vie ordinaire d’une femme épique (2002) vient confirmer cette orientation. Par cette œuvre, la Fondation remet à l’honneur un panafricanisme vivant, ancré dans les récits, les figures et les aspirations du continent.

Les personnages-acteurs qui « griotisent » le combat de Sogolon incarnent des figures majeures des Lettres et des Cultures africaines. Chacun, à sa manière, a contribué à écrire une page de l’histoire de l’Afrique-mère. Tchicaya U Tam’si, Sony Labou Tansi, Mariama Bâ, Mongo Beti, Francis Bebey, Léopold Sédar Senghor, et bien d’autres encore, sont les héritiers d’une pensée africaine fondée sur l’unité dans la diversité. Car, au fond, ce qui donne sens et valeur à toute œuvre humaine, n’est-ce pas sa relation aux autres ?

C’est à partir de cette conviction que Wêrê-Wêrê Liking en appelle à l’élite africaine : reprendre l’initiative historique, dans un esprit de rassemblement, de concertation et de solidarité, autour d’un idéal commun - celui de la renaissance de l’Afrique-mère. Dans cette optique, Wêrê-Wêrê Liking crée, elle-même, des œuvres qui offrent en effet des occasions privilégiées de célébrer les arts et les cultures d’Afrique, dans la pluralité de leurs formes et de leurs langages ; car elles revendiquent, selon l’expression de Sylvie Chalaye (2001), « une identité insaisissable, ondoyante, une identité qui se dérobe et se joue des définitions pour garantir sa survie. » 

Ainsi, pour éclairer cette dynamique créative et ses implications, il apparaît aujourd’hui plus que jamais nécessaire d’interroger les fondements esthétiques et la portée idéologique des œuvres de Wêrê-Wêrê Liking, de 1985 à nos jours. Plus précisément, il s’agit de créer les conditions d’interroger, à travers l’œuvre de Wêrê-Wêrê Liking, les fondements esthétiques, philosophiques et politiques d’un art africain en quête d’universalité, de transmission et de renaissance culturelle d’une part, et de démontrer que, du village KI-YI à la Fondation Panafricaine KI-YI, le parcours artistique de Wêrê-Wêrê Liking peut être envisagé comme un processus d’unification symbolique des cultures du monde d’autre part. 

A cet effet, le présent appel à contributions est lancé par la Fondation panafricaine KI-YI, en collaboration avec le Laboratoire des Sciences de la Communication, des Arts et de la Culture (LSCAC/UFRICA), en prélude au colloque international organisé à l’occasion des 40 ans d’existence par la Fondation panafricaine KI-YI, du 18 au 20 décembre 2025 à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.

Ayant pour thème « Du village KI-YI à la fondation KI-YI : 40 ans de construction d’une trajectoire panafricaine des Arts et des Cultures », le colloque qui se veut international et interdisciplinaire, attend des contributions provenant de Chercheurs, artistes, enseignants, critiques, étudiants, professionnels des arts et de la culture. Celles-ci peuvent être soumises en lien avec l’un des cinq axes ci-après. 

    II.            AXES THEMATIQUES

Axe 1 : Esthétiques de l’initiation et dynamiques de transmission
Cet axe s’intéresse aux formes artistiques inspirées des rites initiatiques africains et à leur rôle dans la transmission des savoirs, des valeurs et des visions du monde. Il s’agira d’interroger les mécanismes de réinvention de la tradition dans les créations de Wêrê-Wêrê Liking, ainsi que les dispositifs pédagogiques et symboliques mis en œuvre dans le cadre du village puis de la Fondation KI-YI.

Axe 2 : Poétique du panafricanisme et représentations de l’unité culturelle
À travers ses œuvres, Wêrê-Wêrê Liking déploie une esthétique du métissage et du dialogue interethnique. Cet axe explore comment son théâtre, sa musique et ses créations visuelles contribuent à construire une image dynamique, inclusive et politique du panafricanisme, en convoquant des figures historiques, des langues variées et des symboles partagés.

Axe 3 : Arts de la scène et pluralité des langages artistiques
Dans une perspective interdisciplinaire, cet axe mettra en lumière les hybridations formelles caractéristiques de l’art du KI-YI Mbock : marionnettes habitables, rythmo-pédagogie, danse, peinture, chant polyphonique, etc. Il s’agira d’étudier la manière dont cette pluralité de langages participe à la création d’un espace scénique total et immersif.

Axe 4 : Genre, mémoire et figures féminines dans l’œuvre
Wêrê-Wêrê Liking place fréquemment la femme au cœur de son dispositif artistique. Cet axe s’attache à analyser les figures féminines dans son œuvre, en lien avec les questions de genre, de mémoire, de pouvoir et de spiritualité. Il permettra également de réfléchir à la place des femmes dans les récits de refondation culturelle et historique.

Axe 5 : Politiques culturelles et utopies créatives
Enfin, cet axe portera une réflexion sur les implications sociopolitiques du projet KI-YI : en quoi la Fondation constitue-t-elle un laboratoire d’utopie culturelle ? Comment s’inscrit-elle dans les enjeux contemporains liés à la formation des jeunes artistes, à l’économie créative ou à la diplomatie culturelle sud-sud ?

 III.            ORGANISATION DU COLLOQUE 

1.      Soumission des contributions

Les propositions individuelles ou collectives, rédigées en français ou en anglais sont adressées a : colloque40anskiyi@gmail.com 

Elles doivent comporter : Titre et résumé de 300 à 500 mots, Nom et prénom(s), institution académique ou professionnelle de l’auteur, y compris adresse, téléphone, courriel et notice bio-bibliographique de 150 mots maximum,

2.      Calendrier du Colloque 

·         Dates de tenue du colloque : du Jeudi 18 au Samedi 20 décembre 2025

·         Publication de l’appel à communication : 20 Juin 2025

·          Date limite de réception des propositions : 30 Septembre 2025

·         Date limite de notification de l’acceptation de la proposition : 15 Octobre 2025

·         Publication des actes du colloque : Mai 2026

3.                  Frais de participations  

·         Participants d’Afrique ou Caraïbes : 50 000 F CFA (77 euros) 

·         Reste du monde : 100 000 F CFA (153 euros)

·         Etudiants : 20 000 F CFA (31 euros) 

·         Les frais de séjours (hébergements, déplacements et restauration, en dehors du colloque) sont pris en charge par les participants 

4.                  Comité scientifique 

Président :

Professeur Valy SIDIBE, Université Félix Houphouët-Boigny / Côte d’Ivoire

Vice-présidents :

Professeur Joseph Epoka MWANTUALI, Hamilton College New-York / USA

Professeur Yacouba KONATÉ, Université Félix Houphouët-Boigny / Côte d’Ivoire

Professeur Tanella BONI, Université Félix Houphouët-Boigny / Côte d’Ivoire

Membres :

Professeur Salaka SANOU, Université Joseph Ki-Zerbo, Burkina Faso

Professeur Pierre MÉDÉHOUÉGNON, Université d'Abomey-Calavi / Bénin

Professeur Adama COULIBALY, Université Félix Houphouët-Boigny / Côte d’Ivoire

Professeur Sylvie CHALAYE, Université Sorbonne, Paris nouvelle, Paris 3 / France

Professeur Logbo BLÉDÉ, Université Félix Houphouët-Boigny / Côte d’Ivoire

Professeur André Banhouman KAMATÉ, Université Félix Houphouët-Boigny / Côte d’Ivoire

Professeur Hien SIE, Université Félix Houphouët-Boigny / Côte d’Ivoire

Professeur Klognimban Dominique TRAORÉ, Université Félix Houphouët-Boigny / Côte d’Ivoire

Professeur Alain ABOA, Université Félix Houphouët-Boigny / Côte d’Ivoire

Professeur Oumar KANOUTÉ, ENSUP, Bamako / Mali

Professeur Louis OBOU, Université Félix Houphouët-Boigny / Côte d’Ivoire

Professeur Adiaba Vincent KABLAN, Université Alassane Ouattara / Côte d’Ivoire

Professeur Bassidiki KAMAGATÉ, Université Alassane Ouattara / Côte d’Ivoire

Professeur Jean Francis ÉKOUNGOUN, Université Alassane Ouattara / Côte d’Ivoire

Professeur Aboubacar OUATTARA, Norvège

Professeur Ousmane DIAKHATÉ, Université Cheikh Anta Diop de Dakar / Sénégal 

5- Comité de lecture

Dr Gnénébélougo Franck SILUE, Université Péléforo Gon Coulibaly/ Côte d’Ivoire

Dr Kouakou Pierre TANO, Université Félix Houphouët-Boigny / Côte d’Ivoire

Dr Assié BONI, Université Félix Houphouët-Boigny / Côte d’Ivoire

Dr Cynthia Rosine GAHIER-GOHOUN, Université Félix Houphouët-Boigny / Côte d’Ivoire

Dr El Hadji Abdoulaye SALL, Université Cheikh Anta Diop / Sénégal

Dr Hamadou MANDÉ, Université Joseph Ki-Zerbo / Burkina Faso

Dr Soupé Lou N’DRI, Université Félix Houphouët-Boigny / Côte d’Ivoire

Dr Pingdewindé Issiaka TIENDREBEOGO, Université Joseph Ki-Zerbo / Burkina Faso 

Dr Koffi Célestin YAO, Université Félix Houphouët-Boigny / Côte d’Ivoire

Dr Yapo Élian Estel YAPI, Université Félix Houphouët-Boigny / Côte d’Ivoire

Dr Kouamé Gérard YAO, Université Félix Houphouët-Boigny / Côte d’Ivoire

Dr Yapi Lambert OSSEY, Université Félix Houphouët-Boigny / Côte d’Ivoire

Dr Brian Dennis Valente-Quinn, Université Colorado Boulder / USA

Dr N’dri YAO, Université Félix Houphouët-Boigny / Côte d’Ivoire

Dr Michelle TOPE Epse GUEU, Université Félix Houphouët-Boigny / Côte d’Ivoire

Dr Zibé Nestor YOKORE, INSAAC Abidjan / Côte d’Ivoire

Dr Drissa KAMAGATÉ, Université Félix Houphouët-Boigny / Côte d’Ivoire

Dr Seidou ABDOULAZIZ, Université Félix Houphouët-Boigny / Côte d’Ivoire

Dr Mamadou BAYALA, Université Daniel Ouezzin Coulibaly, Dedougou / Burkina Faso

Dr Nesmond-Juvenal DOUE, Université Félix Houphouët-Boigny / Côte d’Ivoire

Dr Nanga COULIBALY, Université Félix Houphouët-Boigny / Côte d’Ivoire

Dr Faustin FAHET, Université Félix Houphouët-Boigny / Côte d’Ivoire

Dr Abiba SEDYON, Université Félix Houphouët-Boigny / Côte d’Ivoire

Dr Kassoum KOUROUMA, Université Félix Houphouët-Boigny / Côte d’Ivoire

Dr Anouman Jean-Michel ADIKO, Université Félix Houphouët-Boigny / Côte d’Ivoire

Dr Judicaël GUEPIE, Université Félix Houphouët-Boigny / Côte d’Ivoire

Dr Francis KOUAME, Université Félix Houphouët-Boigny / Côte d’Ivoire

Dr Konan Freddy KOUAKOU, Université Félix Houphouët-Boigny / 

Côte d’Ivoire

Dr Kouakou Henri-Luc KOSSONOU, Université Félix Houphouët-Boigny / 

Côte d’Ivoire

Dr Abran Béatrice ADOU, Université Virtuelle/ Côte d’Ivoire 

6- Comité d'organisation

• Président : Prof. André Banhouman KAMATE

• Vice-président : Dr Yapo Élian Estel YAPI

  Dr Kouamé Gerard YAO

• Secrétariat général : Dr Yapi Lambert OSSEY, 

Dr Konan Freddy KOUAKOU, 

Dr Nesmond-Juvenal DOUE

Dr. Nanga COULIBALY 

• Secrétariat scientifique : Dr Faustin FAHET, 

     Dr Kouakou Faustin ATTADE, 

     Dr Judicaël GUEPIE 

• Trésorier général : Dr Abiba SEDYON

• Accueil et protocole : Dr Drissa KAMAGATE, 

Dr Francis KOUAME 

M. Bokamé ASSAMOI 

• Logistique, transport et hébergement : Dr Kassoum KOUROUMA,

                                                                     Dr Koffi Célestin YAO

                                                                     Dr Toumani CISSÉ 

• Mobilisation, sécurité et santé : Dr Marius DÉGNY,

     Dr Seidou ABDOULAZIZ, 

     M. Dominique YEBOUA 

• Communication et relations extérieures : Dr Sidiki BAMBA,

                                                                         Dr Anouman Jean-Michel ADIKO,

                                                                         Dr Michelle TOPE Epse GUEU 

• Restauration : Dr Abran Béatrice ADOU, 

Dr Béatrice N'GORAN, 

M. Jean Tagro BONI 

• Animation artistique et détente touristique : Dr Kouakou Henri-Luc KOSSONOU, 

Werewere Liking GNEPO et la Fondation KI-YI 

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INDICATIONS BIBLIOGRAPHIQUES

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·          KAMATÉ Banhouman André, 2016, Théâtre et société, Réflexions sur des spectacles de Sidiki Bakaba, Saarbrucken (Allemagne), Editions Universitaires Européennes 

·          KOMPAORÉ Prosper, 1998, Faire du théâtre pour développer, Ouagadougou, Éditions ATB

·         KWAHULÉ Koffi, 1996, Pour une critique du théâtre ivoirien contemporain, Paris, L’Harmattan 286 p.

·         LAMKO Koulsy, 2003, Émergence difficile d'un théâtre de la participation en Afrique noire francophone (Thèse de doctorat), Université de Limoges

·         LIKING Werewere, 1979, La queue du diable dans du rituel à la scène chez les Bassa du Cameroun, Paris, NIZET.

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·         LIKING Werewere, 1990, Singue Mura, Abidjan, EYO KI-YI Editions

·         LIKING Werewere, 1992, Un touareg s’est marié à une Pygmée, Bruxelles, Editions Lansman.

·         LIKING Werewere, 2003, L’enfant Mbénè, Torino, L’Harmattan Italia.

·         LIKING Werewere, 2004, La mémoire amputée, Abidjan, NEI.

·         LIKING Werewere, 2011, Le parler-chanter, Abidjan, Les Editions Balafons.

·         LIKING Werewere, 2012, Les cités fantastiques : peintures, chants, poèmes, Abidjan NEI-CEDA.

·         LIKING Werewere, 2013, L’espionne des ancêtres, Abidjan, NEI.

·         LIKING Werewere, 2019, L’Eternelle Reine. 50 ans de peintures et de poésies, 1ere partie, Abidjan, Editions TABALA

·         LIKING Werewere, 2019, Statues Colons, Abidjan, NEI-CEDA.

·         LIKING Werewere, ZADI Zaourou, 2002, Sogolon, l’epopée panafricaine ou la vie ordinaire d’une femme épique, inédit 

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·         MWANTUALI Joseph Epoko (sous la dir.), 2021, Werewere-LIKING : Le ki-yi Mbock et la Renaissance africaine, Yaoundé, Editions, Ifrikiya

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·         TRAORE Klognimban Dominique, 2017, Introduction au théâtre moderne et contemporain en Afrique noire francophone : histoire et théories, Abidjan, EDUCI

·         TRAORÉ Klognimban Dominique, 2008, Dramaturgies d'Afrique noire francophone, dramaturgies des identités en devenir, Paris, Le Manuscrit 

·         TOURÉ Aboubakar Cyprien, 2014, La Griotique, mémoires et réflexions, Paris, L'Harmattan