
Un site logé depuis toujours à l'enseigne du Chat botté (un conte qui finit bien) ne pouvait pas ne pas le signaler : la nouvelle livraison de la revue Féerie vient s'interroger sur "les fins des contes", à l'initiative d'Anne E. Duggan et Cyrille François. Qu'est-ce qui constitue la fin d’un conte, quelles en sont les limites matérielles et que signifie-t-elle. Les exemples convoqués dans les différentes études, qu’ils soient issus de corpus anciens ou modernes, montrent bien que le genre se prête à merveille à un jeu entre tradition et variation : c’est sans doute la rigidité supposée de la forme des contes et la force des formules d’introduction et de conclusion dans l’imaginaire collectif qui permet aux auteurs de déjouer les attentes ou de feindre de les combler pour mieux en montrer les limites. Le sommaire en est d'ores-et-déjà accessible en ligne via OpenEdition…
Paraît dans le même temps dans la collection Folio Classiques une réédition des Contes de Jacob Grimm et Wilhelm Grimm, dans une traduction nouvelle ou révisée par Lilas Imbaud, accompagnée d'un appareil critique établi par Véronique Gély et un dossier iconographique d'illustrations du XIXᵉ siècle. Fabula vous invite à découvrir un extrait du volume…