
Le phénoménologue allemand Max Scheler (1874-1928) a été une figure philosophique importante en France dans la première partie du XXe siècle. Il a en effet été le premier phénoménologue traduit en français avant Husserl et Heidegger. Cependant, il a par la suite peu à peu été oublié avant d’être progressivement recouvert depuis quelques décennies. Cette journée d’études entend s’intéresser à l’actualité de Scheler en France, c’est-à-dire d’une part à l’importance de sa pensée en France au cours du XXe siècle jusqu’à aujourd’hui, et d’autre part aux travaux contemporains sur son œuvre.
10h15 : Accueil des participants
10h30 : Olivier Agard (Sorbonne Université) et Sylvain Josset (Sorbonne Université), Max Scheler en France
Séance 1 – Présidence : Emmanuel Cattin (Sorbonne Université)
11h :
Conférence d’ouverture :
Julien Farges (CNRS/ENS – Archives Husserl), Husserl et la Grande Guerre : l’irruption critique de l’histoire dans la phénoménologie
12h : Marianne Berlie (Sorbonne Université), Scheler et la phénoménologie husserlienne au sujet de l’introspection (Selbstbeobachtung)
Séance 2 – Présidence : Julien Farges (CNRS/ENS – Archives Husserl)
14h40 : Elise Dravigny (Université catholique de Louvain), L’influence de Scheler sur la conception steinienne de la personne
15h30 : Lucie Crespin (Université de Strasbourg), Certitude religieuse, certitude métaphysique : le problème de la connaissance religieuse chez Max Scheler et Martin Heidegger
Pause
16h40 : Circé Furtwängler (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Dufrenne lecteur de Scheler. Formalité et matérialité de l’a priori
17h30 : Luz Ascarate (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), L’a priori matériel dans la hiérarchie axiologique de Scheler.