
Dominique Fourcade – qui, né en 1938, est devenu l’un de nos plus grands poètes – ose exposer la poésie à l’actualité la plus violente.
Ébloui par le surgissement toujours possible de la beauté, mais ne se sentant jamais quitte, il est revenu ces dernières années sur les atrocités de la torture en Algérie, avant d’écrire sur la destruction de Gaza et l’invasion de l’Ukraine.
Critique a voulu honorer l’intensité peu commune de cette œuvre et la singularité de son engagement. Les textes de Dominique Fourcade, traversés par les violences du temps, offrent un entrelacs de terreurs et d’espérances ; ils révèlent un écrivain capable, selon le vœu de Baudelaire, « d’étudier le crime dans son propre cœur ».
Michel MURAT : Le drapé du commentaire
Jean-Claude PINSON : Poète d’Histoire
Tiphaine SAMOYAULT : Poésie bilingue
ENTRETIEN : Dominique FOURCADE : « Il y a un devoir de vérité, dans l’écriture, qui ne diminue pas la vulnérabilité »
Pierre VINCLAIR : La poétique de nos éthiques
Adama OUATTARA-SANZ : Enrique Dussel, précurseur de la transmodernité décoloniale
Catherine PERRET : De l’hystérie à la sororité, un parcours psychanalytique
Thierry HOQUET : Les presque-vivants. L’ontologie baroque du contemporain
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