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Français et histoire. XIIIe colloque du CODFREURCOR (Sofia, Bulgarie)

Français et histoire. XIIIe colloque du CODFREURCOR (Sofia, Bulgarie)

Publié le par Marc Escola (Source : Malinka Velinova)

XIIIe colloque international du Collège doctoral francophone régional d’Europe centrale et orientale en sciences humaines

(CODFREURCOR)

« Français et histoire »

6, 7 et 8 novembre 2025

Université de Sofia « Saint Clément d’Ohrid » (Sofia, Bulgarie)

Appel à communications

S’inscrivant dans la continuité des thématiques précédentes des colloques internationaux du CODFREURCOR, et en particulier dans celle de sa dernière édition, ayant eu lieu à Timişoara en novembre 2024, autour du sujet « Tradition et innovation dans les recherches en sciences humaines », la XIIIe édition, de 2025, se propose de réfléchir sur les différents rapports qu’entretiennent les notions de français et d’histoire dans et entre les sciences humaines, dans tous les domaines qui font l’objet de notre activité, qu’elle soit de recherche, d’enseignement ou de traduction. 

Maintenant le caractère traditionnellement inter- et pluridisciplinaire des colloques du Collège doctoral, nous souhaiterions étudier toutes les interférences possibles, y compris les cas de disjonction ou de rupture, entre les deux notions. Voici, à titre d’illustration, quelques-uns des axes possibles de réflexion :

  • Histoire de la langue et linguistique diachronique

L’histoire du français, et plus particulièrement les origines de la langue écrite, standardisée, voilà un sujet des plus complexes, car ayant trait à des actes politiques ou idéologiques, comme ceux à sa naissance même, au milieu du IXe siècle, ainsi que ceux à partir de la deuxième moitié du XIXe siècle, lors de la (re)constitution de ses racines par la science philologique (Balibar 1985 ; Cerquiglini 1991). Le problème fait l’objet aussi de débats plus récents et plus strictement linguistiques où se confrontent les points de vue oraliste, ou naturaliste, et scripturaliste (Lodge 2004 ; Grübl 2013). Les perspectives que propose, dans ce cas, la sociolinguistique diachronique, ou rétrospective, sont significatives et éclairantes, ne serait-ce que dans une certaine mesure, tout comme elles le sont pour les périodes prélittéraires du français et des autres langues romanes (Banniard 1992).

En outre, toute question relevant de l’évolution linguistique, que ce soit en diachronie large ou étroite, toutes sortes de phénomènes et processus de changement linguistique, dont la grammaticalisation parmi beaucoup d’autres, peuvent être étudiées en fonction d’autres phénomènes, qu’ils soient enfreignants ou favorisants, tels, respectivement, la norme (Velinova 2017), d’un côté, la variation et le contact linguistiques (Thomason et Kaufman 1988 ; Dufter, Grübl et Scharinger 2019), de l’autre.

Les réflexions théoriques et les études de cas ne pourront ne pas prendre en considération la parution récente de la Grande grammaire historique du français (Marchello-Nizia, Combettes, Prévost et Scheer 2020), qui a fait date dans le domaine, non seulement par le fait d’avoir été longuement attendue, mais aussi par l’approche novatrice qu’elle propose et qui la distingue de l’Histoire de la langue française de Ferdinand Brunot (1905-1938, 11 tomes), dans la continuité de laquelle elle se situe (Soutet 2025, à par.).

On pourra s’intéresser aussi, lors du colloque, à l’histoire des grammaires ainsi qu’à leur rôle dans l’histoire de la langue (Chevalier 1999), eu égard en particulier au deuxième événement majeur en linguistique du français ces quelques dernières années, notamment la parution en 2021 de la Grande grammaire du français (Abeillé et Godard 2021).

  • Origine des langues et études indo-européennes

Ces dernières années, les études indo-européennes sont, semble-t-il, pour leur part aussi, en plein essor (Demoule 2014 ; Heggarty et al. 2023), suscitant parfois de vifs débats (Pellard, Sagart et Jacques 2018 ; Bergounioux et Demoule 2020 ; Richer 2023), comme il est d’ailleurs de coutume dans ce domaine, où tensions idéologiques et spéculations vont de pair avec la science. Il serait donc intéressant de faire l’état de l’art en la matière pour mettre au point les enjeux de cette discussion, plus particulièrement dans la recherche en France actuelle. Or, nous souhaiterions porter, dans le même temps, notre attention aux travaux des maitres des études indo-européennes en France, notamment Meillet, Benveniste et Dumézil. Enfin, nous proposons de revoir, du point de vue contemporain, les implications éthiques de la linguistique indo-européenne, telles qu’elles apparaissent, par exemple, à la suite des Langues du Paradis d’Olender (1989). 

  • Histoire de la philologie et édition des textes médiévaux

À part tous les sujets portant, d’une façon ou d’une autre, sur les différentes écoles dans l’édition des textes du Moyen Âge et sur les divers et nombreux problèmes que celle-ci pose (Duval 2006 ; Camps 2015), nous aimerions nous interroger également sur la place et le rôle de la philologie numérique dans l’histoire de la science philologique, ainsi que, sur un autre plan épistémologique, dans l’histoire du texte manuscrit français et roman (Henryot 2012).

  • Littérature de langue française et histoire

Dans le domaine des études littéraires, la thématique qui nous intéresse peut être envisagée sous les points de vue les plus divers. À part l’histoire des lettres, qu’il s’agisse de littérature française ou de littératures francophones, ou de littérature de/en langue française, où l’on a vu paraitre ces dernières années des anthologies et des ouvrages collectifs importants (Diop et Vuillemin 2015 ; Dokhtourichvili et Mamatsashvili 2022), on peut faire le point, en fonction de la recherche à l’heure actuelle, aussi bien sur le développement des genres historiques, en particulier du roman, sur lequel il existe une abondante production scientifique du début du XXIe siècle (Gengembre 2006 ; Deruelle et Tassel 2008, etc.), que sur les problèmes de la frontière entre fiction et histoire (Jauss 1989 ; Bourgeois 2002). On pourrait aussi s’intéresser, lors de notre colloque, à l’histoire et à l’évolution de n’importe quels genre ou forme littéraires, depuis le Moyen Âge jusqu’à la contemporanéité (voir, par exemple, Roulin 2005, sur l’épopée, mais aussi Wolfzettel 1996, sur un genre moins lié, de prime abord, à l’histoire, comme le récit de voyage). 

Pour ce qui est du domaine propre des littératures francophones, très propice à la recherche ces dernières décennies (Ndiaye 2004 ; Deblaine, Abdelkader et Chancé 2008 ; Corinus et Hilsum 2022), il pourra offrir des sujets comme : 1) les enjeux et les défis pour le français comme langue d’expression littéraire face, d’abord, aux langues autochtones et, ensuite, de nos jours, à l’anglais, en fonction des différents territoires et pays ; 2) les processus de colonisation et de décolonisation avec tout ce qu’il ont en commun et, en particulier, avec toute leur spécificité socioculturelle locale ; 3) le rôle de l’oralité dans le développement des littératures francophones, en comparaison avec celui des littératures autochtones (Carvigan-Cassin 2021 ; Albers et Devevey 2024), etc.

Une autre piste de réflexion, d’une portée actuelle et originale, pourra être la facture littéraire des écrits historiographiques, suivant les conceptions de Hayden White, qui, n’ayant été présentées au public français que récemment (White 2017), n’ont pas eu jusqu’ici d’impact considérable en France. 

Nous pourrions aussi nous interroger, lors de cette rencontre, s’il y a des textes littéraires qui refusent, implicitement ou explicitement, d’avoir quelque chose en commun avec le temps historique, d’une part, et avec l’historiographie, de l’autre. En outre, toute étude portant sur les rapports complexes entre littérarité et historicité sera la bienvenue (Doudet 2018).

Nous encourageons également toute autre proposition de communication s’inscrivant dans l’un des axes ci-dessous :

  • Histoire des études françaises et romanes : en Europe centrale et orientale et dans le monde (Guenova 2022 ; Jetchev 2024)
  • Histoire et problèmes de la didactique du FLE (voir Langue française 208 (2020))
  • Histoire de la traductologie et traduction du/en français ; la traduction et la re-traduction des textes littéraires (appartenant aux différentes époques historiques) (Hoof 1991 ; Badea et Constantinovici 2017 ; Ost 2009) ; problèmes de la traduction de textes historiques du/en français, etc.
  • Histoire : problèmes de l’enseignement de l’histoire en français ; problèmes de l’enseignement de l’histoire française, aussi bien en France qu’à l’étranger, en particulier en Europe centrale et orientale ; le/les Français face à l’histoire au cours des siècles et à l’heure actuelle...

Ces quelques pistes ne sont données qu’à titre d’exemple, les organisateurs féliciteront toute proposition envisageant les rapports entre les deux notions dans n’importe quel autre domaine des sciences humaines (philosophie, anthropologie, sociologie, ethnologie et ethnographie...), du point de vue théorique ou appliqué.

Le colloque est aussi, traditionnellement, ouvert vers les autres langues romanes, en particulier, en l’occurrence, l’italien et le roumain (mais aussi, le cas échéant, l’espagnol et le portugais), que les propositions soient d’études comparées avec le français ou non.

Bibliographie indicative 

Abeillé, Anne, et Danièle Godard (2021) : Grande grammaire du français. Paris, Actes Sud.

Albers, Irene, et Éléonore Devevey (dir.) (2024) : Paroles spoliées. Itinéraires de la littérature orale. Gradhiva [En ligne], 38, mis en ligne le 15 octobre 2024, http://journals.openedition.org/gradhiva/7995

Badea, Georgiana I., et Simona Constantinovici  (2017): „Traducerea de la rescriere și reeditare la retraducere. Câteva observații cu privire la trei traduceri (secolele al XIX-lea – al XXI-lea) ale romanului Les trois mousquetaires / Cei trei mușchetari de Alexandre Dumas”. Analele Universității de Vest din Timişoara. Seria ştiinţe filologice 55, 15-37. 

Balibar, Renée (1985) : L’institution du français : essai sur le colinguisme des Carolingiens à la République. Paris, PUF.

Banniard, Michel (1992) : Viva voce. Communication écrite et communication orale du IVe au IXe siècle en Occident Latin. Paris, Études Augustiniennes.

Bergounioux, Gabriel, et Jean-Paul Demoule (2020) : « L’indo-européen entre épistémologie et mythologie », https://shs.hal.science/halshs-02924306v2

Bourgeois, Muriel (2002) : « Histoire et fiction ». In Audet, René, et Alexandre Gefen (éd.), Frontières de la fiction. Pessac, Presses Universitaires de Bordeaux, https://doi.org/10.4000/books.pub.5726

Brunot, Ferdinand (1905-1938) : Histoire de la langue française, des origines à 1900. 11 tomes. Paris, Armand Colin.

Camps, Jean-Baptiste (2015) : « Copie, authenticité, originalité dans la philologie et son histoire ». Questes : revue pluridisciplinaire d’études médiévales 29, Copie, authenticité, originalité, 35-67.

Carvigan-Cassin, Laura (dir.) (2021) : Littératures francophones : oralité et mondialités. Paris, Honoré Champion.

Cerquiglini, Bernard (1991) : La naissance du français. Paris, PUF, « Que sais-je ? ».

Chevalier, Jean-Claude (1999) : « Les grammaires françaises et l’histoire de la langue ». In Antoine, Gérald, et Robert Martin (éd.), Histoire de la langue française 1880-1914. Paris, CNRS Éditions, https://doi.org/10.4000/books.editionscnrs.9290

Corinus, Véronique, et Mireille Hilsum (dir.) (2022) : Lire et donner à lire les littératures francophones. Outils critiques et stratégies éditoriales. Rennes, Presses Universitaires de Rennes.

Deblaine, Dominique, Yamna Abdelkader et Dominique Chancé (éd.) (2008) : Transmission et théories des littératures francophones. Pessac, Presses Universitaires de Bordeaux, JASOR, https://doi.org/10.4000/books.pub.42504

Demoule, Jean-Paul (2014) : Mais où sont passés les Indo-Européens ? Le mythe d’origine de l’Occident. Paris, Seuil.

Deruelle, André, et Alain Tassel (dir.) (2008) : Problèmes du roman historique. Paris, Cirles, L’Harmattan.

Diop, Papa Samba, et Alain Vuillemin (dir.) (2015) : Les littératures en langue française. Histoire, mythe et création. Rennes, Presses Universitaires de Rennes.

Dokhtourichvili, Mzago et Atinati Mamatsashvili (dir.) (2022) : Anthologie des littératures de langue française. Tbilissi, Université d’État Ilia.

Doudet, Estelle (2018) : « L’histoire est une littérature médiévale ». Médiévales [En ligne], 74 | printemps 2018, mis en ligne le 15 juillet 2019, consulté le 23 avril 2022, http://journals.openedition.org/medievales/8699

Dufter, Andreas, Klaus Grübl et Thomas Scharinger (éd.) (2019) : Des parlers d’oïl à la francophonie : contact, variation et changement linguistiques. Beihefte zur Zeitschrift für romanische Philologie 440.

Duval, Frédéric (dir.) (2006) : Pratiques philologiques en Europe : actes de la journée d’étude organisée à l’École des Chartes le 23 septembre 2005. Paris, École des chartes, coll. « Études et rencontres de l’École des chartes », 21.

Garabato, Carmen Alén, Teddy Arnavielle et Christian Camps (dir.) (2009) : La romanistique dans tous ses états. Paris, L’Harmattan.

Gengembre, Gérard (2006) : Le Roman historique. Paris : Klincksieck.

Glessgen, Martin-Dietrich (2007) : Linguistique romane. Domaines et méthodes en linguistique française et romane. Paris, Armand Colin.

Grübl, Klaus (2013) : « La standardisation du français au Moyen Âge : point de vue scriptologique ». Revue de linguistique romane 77, 343-383.

Guenova, Vessela (dir.) (2022) : Thomas S. Thomov – le fondateur de la romanistique bulgare. Presses universitaires de Sofia « Saint Clément d’Ohrid » (en bulgare).

Heggarty, Paul, et al. (2023): “Language trees with sampled ancestors support a hybrid model for the origin of Indo-European languages”, Science 381, 414.

Henryot, Fabienne (éd.) (2012) : L’historien face au manuscrit. Louvain-la-Neuve, Presses universitaires de Louvain, https://books.openedition.org/pucl/1234

Hoof, Henri Van (1991) : Histoire de la traduction en Occident: France, Grande-Bretagne, Allemagne, Russie, Pays-Bas. Duculot.

Jauss, Hans Robert (1989) : « L’usage de la fiction en histoire ». Débat 54, 89-113.

Jetchev, Gueorgui (2024) : « Évolution des études romanes en Bulgarie à travers les étapes de développement d’un département universitaire ». Philological Forum 20, 30-43, https://doi.org/10.60056/PhilolF.2024.2.30-43.

Langue française 208 (2020) : Didactique du français langue étrangère et seconde : histoire et historicités. Paris, Armand Colin, https://shs.cairn.info/revue-langue-francaise-2020-4?lang=fr

Lodge, R. Anthony (2004): A Sociolinguistic History of Parisian French. Cambridge, Cambridge University Press.

Maingueneau, Dominique (2010) : Manuel de linguistique pour les textes littéraires. Collection U Linguistique, Paris, Armand Colin.

Marchello-Nizia, Christiane, Bernard Combettes, Sophie Prévost et Tobias Scheer (éd.) (2020) : Grande grammaire historique du français. Berlin/Boston, De Gruyter Mouton, 2 volumes.

Ndiaye, Christiane (éd.) (2004) : Introduction aux littératures francophones. Montréal, Presses de l’Université de Montréal, https://doi.org/10.4000/books.pum.10652

Olender, Maurice (1989) : Les Langues du Paradis : Aryens et Sémites, un couple providentiel. Paris, Gallimard et éditions du Seuil. 

Ost, François (2009) : Traduire. Défense et illustration du multilinguisme. Paris, Fayard.  

Paveau, Marie-Anne, et Georges-Élia Sarfati (2003) : Les grandes théories de la linguistique. De la grammaire comparée à la pragmatique. Paris, Armand Colin.

Pellard, Thomas, Laurent Sagart et Guillaume Jacques (2018) : « L’indo-européen n’est pas un mythe ». Bulletin de la Société de Linguistique de Paris 113 (1), 79-102.

Richer, Hamidou (2023) : « Comment lire Mais où sont passés les Indo-Européens ? de l’archéologue Jean-Paul Demoule ? », Lalies [En ligne], 41, mis en ligne le 01 juillet 2024, http://journals.openedition.org/lalies/505

Roulin, Jean Marie (2005) : L’Épopée de Voltaire à Chateaubriand : poésie, histoire et politique, Oxford, Voltaire Foundation.

Soutet, Olivier (2025, à par.) : « Propositions pour une histoire morphologique et morphosyntaxique du français interprétée à partir du jeu dialectique d’une logique synthétique et d’une logique analytique : l’exemple de la déclinaison ». Revista Transilvania.

Thomason, Sarah Gray, et Kaufman, Terrence (1988): Language Contact, Creolization, and Genetic Linguistics. Berkeley/Los Angeles/Oxford, University of California Press.

Velinova, Malinka (dir.) (2017) : Normes et grammaticalisation : le cas des langues romanes. Sofia, CU Romanistika.

White, Hayden (2017) : L’histoire s’écrit. Essais, recensions, interviews. Textes traduits et présentés par Philippe Carrard. Paris, Éditions de la Sorbonne.

Wolfzettel, Friedrich (1996) : Le discours du voyageur. Pour une histoire du récit de voyage en France, du Moyen Âge au XVIIIe siècle. Paris, Presses universitaires de France.

Modalités de soumission des propositions de communication :

Les propositions de communication, contenant un titre, un résumé de 400 mots et une brève bibliographie (5-10 références), sont à envoyer avant le 15 juin 2025 à l’adresse du colloque : codfreurcor13sofia@gmail.com. Le résumé doit indiquer clairement la problématique traitée et les objectifs visés, l’approche théorique et la méthodologie adoptées, les hypothèses de travail et/ou les conclusions et les résultats attendus. 

L’auteur indiquera son affiliation et son statut dans le corps du message et joindra, dans un fichier à part, une notice biobibliographique (100-200 mots). 

Un participant ne pourra présenter qu’une communication en tant que seul auteur et une autre en tant que co-auteur.

Les langues du colloque sont le français, l’italien, le roumain, l’espagnol et le portugais. 

Les communications auront une durée de 20 minutes et seront suivies de 10 minutes de discussion. Les conférences plénières auront une durée de 45 minutes et seront suivies de 15 minutes de discussion.

Publication des Actes : 

Les articles rédigés à la base des communications présentées au colloque seront publiés, après évaluation par le comité scientifique, dans un numéro thématique de la revue du CODFREURCOR, Études interdisciplinaires en sciences humaines (EISH), à paraitre en 2026, avant la tenue de l’édition 14 du colloque annuel du Collège.

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Calendrier :

Date limite de soumission des propositions : le 15 juin 2025

Réponse du comité d’organisation : le 15 juillet 2025

Programme préliminaire : le 1 septembre 2025

Inscription : le 1 octobre 2025 au plus tard

Programme final : le 15 octobre 2025

 

Frais d’inscription :

Tarif plein : 90 euros

Tarif réduit (doctorants) : 50 euros

Les participants des universités membres du CODFREURCOR seront dispensés de frais d’inscription.

 

Comité scientifique :

Gerardo ACERENZA (Université de Trente, Italie), Sanda Maria ARDELEANU (Université « Stefan cel Mare », Suceava, Roumanie), Georgiana BADEA (Université de l’Ouest de Timisoara, Roumanie), Taguhi BLBULYAN (Université d’État d’Erevan, Arménie), Ivaylo BUROV (Université de Sofia « Saint Clément d’Ohrid », Bulgarie), Heinz BOUILLON (Université catholique de Louvain, Belgique), Ludmila BRANIŞTE (Université « Alexandru Ioan Cuza » de Iaşi, Roumanie), Irina BREAHNA (Université d’État de Moldova, République de Moldova), Marieta Chikhladzé (Université d’État Ilia, Tbilissi, Géorgie), Cecilia CONDEI (Université de Craiova, Roumanie), Tran Van CONG (Université de Hanoi, Vietnam), Valentin DECLOQUEMENT (Université Lyon 2, France), Daniela DINCĂ (Université de Craiova, Roumanie), Elena DINEVA (Université de Sofia « Saint Clément d’Ohrid », Bulgarie), Mzago DOKHTOURICHVILI (Université d’État Ilia, Tbilissi, Géorgie), Neli Ileana EIBEN (Université de l’Ouest de Timisoara, Roumanie), Daniela FRUMUŞANI (Université de Bucarest, Roumanie), Garik GALSTYAN (Université de Lille, France), Louis GERREKENS (Université de Liège, Belgique), Angela GRADINARU (Université d’État de Moldova, République de Moldova), Kariné GRIGORYAN (Université d’État V. Brussov des Langues et des Sciences sociales, Arménie), Sibylle GUELADZE (Université d’État Iv. Javakhishvili de Tbilissi, Géorgie), Vessela GUENOVA (Université de Sofia « Saint Clément d’Ohrid », Bulgarie), Nino KAVTARADZE (Université d’État Iv. Djavakhishvili de Tbilissi, Géorgie), Atinati MAMATSASHVILI-KOBAKHIDZE (Université d’État Ilia, Tbilissi, Géorgie), Ioana MARCU (Université de l’Ouest de Timisoara, Roumanie), Liana NOZADZE (Université d’État A. Tsérétéli de Koutaïssi, Géorgie), Louis Martin ONGUENE ESSONO (Université de Yaoundé 1, Cameroun), Roxana PATRAS (Université « Alexandru Ioan Cuza » de Iaşi, Roumanie), Nino PIRTSKHALAVA (Université d’État Ilia, Tbilissi, Géorgie), Elena PRUS (Université libre internationale de Moldova, République de Moldova), Natalia SOURGOULADZE (Université d’État Chota Rustaveli de Batoumi, Géorgie), Cristiana TEODORESCU (Université de Craiova, Roumanie), Malinka VELINOVA (Université de Sofia « Saint Clément d’Ohrid », Bulgarie), Ludmila ZBANȚ (Université d’État de Moldova, République de Moldova), Françoise WUILLMART (Directrice du Centre européen de traduction littéraire, Belgique)

 

Comité d’organisation :

Ivaylo Burov, Juline Clémenceau, Elena Dineva, Mzago Dokhtourichvili, Ileana Neli Eiben, Maria Stanimirova, Vladimir Sungarski, Daniel Tomov, Teodora Tzankova, Diana Vargolomova, Malinka Velinova (présidente du Comité d’organisation), Ludmila Zbanț

Étudiants : Magdalena Popova, Serafim Vladimirov, Tsvetinna Karamfilova, Ivaylo Pazvantov, Domenico Calderone