Web littéraire
Actualités

"Lovecraft : angoisse contemporaine". Un dossier d'en-attendant-nadeau.fr

Publié le par Marc Escola

L’entrée d’Howard Phillips Lovecraft dans la Pléiade vient parachever une décennie de nouvelles traductions qui témoignent de l’intérêt pour celui que l’on a souvent considéré comme un mauvais écrivain. Variant les angles, En attendant Nadeau réévalue son importance et se penche sur les raisons pour lesquelles ses récits ont autant imprégné un siècle d’imaginaires.

Cthulhu n’attend plus, par Sébastien Omont.

Lovecraft est plus actuel que jamais : c’est peut-être ce qui explique l’intérêt contemporain pour une œuvre étonnamment moderne. L’angoisse qui s’y exprime propose un écho à la possibilité de la fin de notre civilisation. D’autant plus que, dans ses textes les plus tardifs, les traductions le révèlent comme un grand écrivain.

Entre les collines hantées, par Maurice Mourier.

La Nouvelle-Angleterre fut le paysage originel d’H. P. Lovecraft. Maurice Mourier revient sur un séjour dans les collines du Vermont, nous entraînant dans une Amérique profonde tout imprégnée encore de l’étrangeté suintant de ses récits.  

En mémoire d’un ami pnakotique, par Léo Henry.

Léo Henry donne à En attendant Nadeau une nouvelle écrite en 2007. La sourde inquiétude lovecraftienne y rôde selon le rythme inimitable de l’auteur d’Héctor et de Tadjélé. À l’angoisse, se joint la mélancolie naissant quand on rend son regard à l’œil qui, depuis l’abîme de la condition humaine, nous fixe. 

« Eldritch », par Claude Grimal.

S’ils ont évolué, les avis sur Lovecraft ont toujours été tranchés. Rappel de sa réception critique aux États-Unis, de l’horreur absolue éprouvée par Edmund Wilson en 1945 à l’enthousiasme de Joyce Carol Oates en 2020.