Une dépêche de l'agence de presse Libération l'annonçait laconiquement en décembre 1972 : "Un ouvrier algérien, M. Mohamed Diab, 40 ans, a été tué d’une rafale de pistolet-mitrailleur le 29 novembre 1972, au cours d’une bagarre avec des gardiens de la paix, dans le commissariat de la caserne de Noailles, à Versailles (Yvelines)". À cette date, Philippe Artières habitait en famille à Versailles ; il avait quatre ans et demi. Jusqu’à l’automne 2022, il n'avait jamais entendu parler de cette affaire. Il a voulu interroger ce silence : dans À bout portant. Versailles 1972 qui paraît aux éditions Verticales (passées sous pavillon Gallimard), il se propose rien moins que de mettre au jour "[s]on racisme" et son histoire. Fabula vous invite à feuilleter l'ouvrage…
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Publié le par Marc Escola