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Ratés, échecs et autres navets. La question de la médiocrité dans les arts (Séminaire doctoral du LASLAR, Caen)

Ratés, échecs et autres navets. La question de la médiocrité dans les arts (Séminaire doctoral du LASLAR, Caen)

Publié le par Marc Escola (Source : Mathilde Havret)

Appel à communications

– Séminaire doctoral du LASLAR (Université de Caen) –

Jeudi 21 novembre 2024, mercredi 26 février 2025 et jeudi 24 avril 2025

Comité scientifique et organisation : Camille cellier et Mathilde Havret 

Ratés, échecs et autres navets : La question de la médiocrité dans les arts 

Le médiocre, l’imparfait, le faible, le défectueux, ou encore le commun, l’insuffisant, l’insignifiant, le minable… Pourquoi choisir de porter notre attention de jeunes chercheurs sur le rebut, alors même que le doctorat pousse naturellement à l’admiration, au respect d’œuvres patrimoniales, de « monuments » riches, validés par la critique, ayant gagné leur éternité artistique ?

De fait, ce topos nous incite à adopter une posture paradoxale, à rebours de celle qui paraît acquise chez les « thésards » : tourner le dos aux chefs-d’œuvre incontestés, de manière à provoquer une « modification sensible de notre rapport à l’Art[i] ». Dès lors, un vaste horizon de réflexion s'ouvre à nous, car il faut bien admettre que notre monde littéraire et artistique est loin d’être idéal : la médiocrité, au centre même de la création, se niche, s’étale, s’exhibe partout.

Certaines œuvres, malgré leurs déficits, deviennent cultes et même des références absolues pour des cercles de passionnés – l’on songe à ces cinéphiles qui se regroupent autour d’opus éreintés par critique et spectateurs, tels Showgirls de Paul Verhoeven (1995). L’attachement des foules pour le « nanar », versant sympathique du vilain « navet », devient un phénomène artistique. En témoigne, par exemple, l’appétence contemporaine pour les cérémonies parodiques de récompenses : Razzie Awards en Amérique, ou les Brutus et Gérard du cinéma en France, qui distinguent ces « grands films très malades, génies incompris […], interprètes (vraiment) dramatiques, chefs-d’œuvre périssables[ii] ». On pense également aux sites spécialisés, tel « Nanarland », qui recensent et classent les pires réalisations. La littérature n’est pas en reste, capable de proposer des « intrigues aberrantes, des personnages inconsistants, [un] style boursouflé, des vers boiteux[iii] », autant que les arts picturaux : le MOBA (Museum Of Bad Art), fondé en 1993, seul musée au monde consacré à la collection et à l’exposition d’œuvres d’art qui ne trouveraient pas leur place dans les musées traditionnels, expose à Boston plus de neuf-cent œuvres « ratées »[iv]. Mentionnons aussi la réputation de certaines restaurations ratées comme l’Ecce Homo à Borja (sanctuaire de la Miséricorde) où le Christ repeint a été comparé à un ours (sic), ou le Buddha de Sichuan rénové dans des couleurs criardes.

Et lorsque ce n’est pas la forme qui souffre, les personnages médiocres prennent la relève. Il peut s’agir de fainéants cultes (à l’Oblomov de Goncharov répond le « Dude » – Jeff Bridges, The Big Lebowski – chacun sur son canapé respectif), de figures du « non » (Bartleby), de lâches (les personnages houellebecquiens des Particules élémentaires), des personnages du théâtre de l’Absurde (Ionesco, Beckett) qui s’annulent, à force d’obsession et de vacuité langagière, de l’émergence du « beauf » sous le crayon de Cabu (1972) et de Binet (Les Bidochons, depuis 1977) et dont se délecte le cinéma, etc. Enfin, à force de dégradations, l’œuvre peut paradoxalement s’améliorer sous la forme du pastiche : nous pensons à Scary Movie, avatar scatologique, comique et distancié de l’horrifique Scream de Wes Craven (1996), où, béat, sous l’effet du cannabis (offert par les jeunes qui, de cette façon, sauvent leur peau), le masque psychopathe se déforme, métaphore de l’œuvre elle-même distordue et rieuse.

 

Décidément, ce sujet ouvre des pistes palpitantes du côté du navrant, ce qui n’a pas échappé au monde universitaire. En témoignent le colloque « Anthropologie de la lose[v] » (10-13/12/2012, Paris, Isabelle Rivoal et Anne de Sales, LESC, laboratoire d’ethnologie et de sociologie comparative, CNRS - Université de Paris Ouest) et, plus récemment, le colloque international « Représentations littéraires du perdant dans la littérature occidentale du Moyen Âge au XXIe siècle » (Université de Clermont-Ferrand, Hélène Vial, CELIS UR 4280, 23-24-25/11/2023). Car les œuvres ratées dévoilent aussi une « partie des mécanismes de la création[vi] ».

Il serait toutefois naïf de se pencher sur la thématique en esquivant un point de vue diachronique. En effet, la médiocrité n’a pas toujours été... médiocre, au contraire. Le « beau stylle bas [vii] », dit médiété stylistique ou mesotès,était prôné au Quattrocento. « Ny trop haut, ny trop bas […] le souverain style[viii] » est prisé pour son aurea mediocritas, cette virtuosité à passer inaperçu. La tempérance ne porte alors pas encore la marque écarlate d’une connotation dépréciative, comme l’atteste encore au XVIIIe siècle L’Encyclopédie : « médiocrité (morale), état qui tient le juste milieu entre l’opulence & la pauvreté ; heureux état au-dessus du mépris & au-dessous de l’envie !​ C’est aussi l’état dont le sage se contente […] [ix] ». C’est au fil des siècles que la notion se corrompt, jusqu’à son acception moderne, restreinte et négative. Elle demeure d’une grande relativité, extrêmement subjective (n’en déplaise au personnage de Pierre Brochant –Thierry Lhermitte – dans Le Dîner de cons de Francis Veber en 1998, convaincu qu’il « y a des cons totalement objectifs » et donc des ratés de la même trempe, médiocrité et bêtise se nourrissant souvent l’une l’autre), variable selon les critères et selon les époques. Bouguereau, acclamé de son vivant, est pourtant considéré par la suite, et avec mépris, comme un peintre « pompier », de même que La Henriade (1723) de Voltaire, bien reçue à sa parution, a perdu son lectorat (Pierre Bayard, dans son essai Comment améliorer les œuvres ratées ? (2002) s’escrime d’ailleurs à l’améliorer).

En outre, la médiocrité constitue une nébuleuse entourée de superstition. C’est que l’œuvre ratée angoisse, voire déclenche une réaction phobique[x] dans la mesure où elle présente un manque (la psychanalyse pointe la mobilisation d’une fantasmatique de la castration), ce qui nous renvoie à notre propre et insupportable incomplétude. Qui plus est, jeunes chercheurs français, nous étudions au cœur d’une puissante culture de l’échec, celui-ci étant perçu comme une incompétence, une insuffisance cuisante (d’aucuns savent cette terreur nationale à l’encontre de la note scolaire). L’Hexagone a d’ailleurs le privilège de jouir d’une FFL (Fédération Française de la Lose) depuis 2015 ! Cette conception se situe aux antipodes de la « culture du rebond » scandinave et américaine, où le raté est considéré comme constructif et créatif. N’a-t-il pas fallu les « bienfaits » d’un licenciement pour que J.K. Rowling se lance dans la saga des Harry Potter et enchante un lectorat pléthorique ?

Le laboratoire du LASLAR, pluri- et transdisciplinaire, nous offre l’opportunité de considérer notre objet de recherche sous divers prismes, reflets de cette aptitude humaine infinie à la « ratologie[xi] », selon des modalités non moins multiples. Étudiants en langues, lettres, arts du spectacle (théâtre et cinéma), nous sommes tous confrontés à des projets artistiques pitoyables ou des occurrences de la médiocrité. Nous avons donc tous aussi l’occasion de nous questionner sur ces prétendus « mauvais objets », selon les axes suivants (non exhaustifs) :

I.               Échec(s) et mat au pays des losers

Quelle incarnation à la médiocrité ?

Losers, schlemihl de tradition yiddish (Woody Allen, ou des personnages chez Saul Bellow, Philip Roth ou autres « perdants magnifiques ») ; on pense également, entre autres, aux Carnets du sous-sol de Dostoïevski, au Bartleby de Melville, à l’Oblomov de Gontcharov : quels sont les pouvoirs de ces antihéros ?

Comment et pourquoi « écrire le médiocre », tel Flaubert ? Comment l'échec devient-il un sujet littéraire et quel est son lien avec la création en général ? Que révèle l'échec sur le monde ?

Le loser met-il l’œuvre en péril ?

L’acting de la lose : Bourvil (Le Corniaud), Al Pacino, Mickey Rourke, Nicolas Cage, Michel Blanc, Patrick Dewaere ont été ou sont des habitués de l’interprétation des losers ; comment cette typologie de personnage façonne-t-elle leur interprétation ? Jouer un loser représente d’ailleurs une aspiration de plus en plus fréquente chez les acteurs, de Mads Mikkelsen[xii] à Charles Berling[xiii].

La topographie du loser, « between nowhere and goodbye », géographiquement au fin fond de l’oubli (Million Dollar Baby). 

II.             Œuvres malades un peu, beaucoup, à la folie

Quelle(s) raison(s) au ratage ?

Comment se définit une supposée médiocrité artistique ?

Est-il jouable de placer le médiocre, le « moyen » au cœur de l’œuvre sans l’endommager irrémédiablement ?

Dramaturgie de la lose. Pour ne citer qu’un exemple, Hong Sang-Soo ose le flou presque du début à la fin de son film In Water (2024), en accord avec le manque d’inspiration de son personnage de réalisateur[xiv]. Il est aussi possible de considérer la prépondérance des montages qui annihile peu à peu le loser (cut au noir étouffant dans Ken Loach avant le générique sépulcral), celle des cadrages (attraction défaitiste vers le hors-champ)

Les genres du médiocre : de la comédie (comédie du célibat et de la virginité : Le Journal de Bridget Jones, 40 ans et toujours puceau, en passant par des buddy movies : Very Bad Trip, Les Bronzés, des teen movies, des films choraux (Les sous-doués), au registre dramatique (les déclassés de l’Amérique : Macadam Cowboy, les underdogs de Ken Loach : Sorry We Missed You), ou encore d’autres sous-genres (le film d’écrivain, le film de sport – Plein la gueule, Moi Tonya)[xv].

III.           Médiocrité et réception

Comment l’œuvre médiocre peut-elle devenir culte ?

Comment expliquer l’appétence pour l’œuvre fragile ?

Le public peut-il « défaire » une œuvre ? L’on se souvient de la réception glaciale de La fille de Ryan (Ryan’s Daughter, David Lean, 1970), qui force son réalisateur à une retraite longue de quatorze ans.

La figure du loser n'est pas réservée à certains personnages de romans ; elle peut aussi être associée à l'image d'écrivains qui, bien que leur œuvre ait connu un succès posthume, n'ont jamais réussi à se débarrasser de cette impression d'échec général (Walter Benjamin, Kafka, etc.).

Notons que la médiocrité est souvent mise en abyme dans un domaine artistique précis, soit au travers de personnages auteurs, scénaristes, producteurs, réalisateurs peu performants (Shining de Kubrick, 1980, Barton Fink des Frères Coen, 1991, Swimming with Sharks de George Huang, 1994, Ed Wood de Tim Burton, 1994), soit par l’inclusion de scènes spéculaires (écriture dans le film, théâtre dans le théâtre, jeu d’acteur dans le film), ce qui engendre une dimension réflexive qui pourra faire l’objet de communications.

« Pied de nez à la performance[xvi] », la notion se révèle éminemment subversive, dynamique – détecter le défaut pour mieux s’adonner au « délice d’une réécriture[xvii] » améliorée ? – et vitale. Rappelons les « vertus de l’échec » (également titre de l’ouvrage philosophique de Charles Pépin, Allary éditions, 2016) : l’Histoire se construit sur des tentatives et des défaites, il en va de même pour la création. Nous souhaitons ainsi que ce séminaire soit l’occasion de plaider en faveur de toutes ces œuvres que leurs failles et sujets rendent touchantes, et qui « méritent respect et droit à l’existence[xviii] ».

— 

Modalités de soumission :

Les propositions, d’environ 3000 signes (une page), accompagnées d’un titre et d’une courte biobibliographie, sont à adresser avant le 18 octobre 2024 aux adresses suivantes :

camille.cellier@unicaen.fr  et mathilde.havret@unicaen.fr

 

Chaque intervention durera 30 à 45 minutes (maximum) et sera suivie d’un temps d’échange.

Les propositions retenues seront annoncées le 19 octobre 2024.

Le séminaire se déroulera en trois séances : le jeudi 21 novembre 2024, le mercredi 26 février 2025 et le jeudi 24 avril 2025 (après-midis) sur le Campus 1 de l’Université de Caen Normandie.

1. Bibliographie indicative :

Ouvrages

Bayard Pierre, Comment améliorer les œuvres ratées, éditions de Minuit, Paris, 2000.

Edwards Carole et Cévaër Françoise (dir.), La figure du loser dans le film et la littérature d’expression française, collection L’Un et l’autre en Français, PULIM, 2018.

Lukács Georg, L’esthétique t.II, éditions critiques, traduction de l’allemand par Jean-Pierre Morbois et Guillaume Fondu, Paris, 2022.

Meurice Guillaume, Petit éloge de la médiocrité, Paris, éditions Les pérégrines, 2023.

Naya Emmanuel et Pouey-Mounou Anne-Pascale, éloge de la médiocrité, le juste milieu à la Renaissance, Paris, éditions rue d’Ulm, 2005.

Pedrono Yves, Le loser, l’Amérique et le cinéma, Paris, éditions Kimé, 2021.

Pépin Charles, Les Vertus de l’échec, éditions Allary, 2016.

Thorel-Cailleteau Sylvie, Splendeurs de la médiocrité, une idée du roman, Genève, Droz, 2008.

Trouillot Lyonel, Parabole du failli, Paris, Actes Sud, 2013. 

Revues / presse

Bélanger-Michaud Sara Danièle (dir.), La Figure du raté. Perspectives comparatistes, revue Post-Scriptum n°13, mai 2011.

Counter Andrew J., « Vive la médiocrité ! L’antiélitisme de la littérature de mœurs sous la restauration », dans Parlement[s], Revue d'histoire politique, janvier 2020 (n°31), Presses universitaires de Rennes, p. 111-128. 

Morel Jacques, « Médiocrité et perfection dans la France du XVIIe siècle », Revue d'Histoire littéraire de la France, PUF, mai-aout 1969, n° 3/4, p. 441-450.

Tremblay Odile, Le Devoir, Chronique « Les vertus méconnues des croûtes et des navets », 26/08/2013. 

Audio

Bourseiller Christophe, France Inter, « ce monde me rend fou », « Pourquoi a-t-on aussi peur de l’échec ? », 30/12/2023.

Delvaux Eric, France Inter, Le cabinet des curiosités, « Il ne faut pas confondre nanars et navets », mardi 12/11/2013.

2. Le loser sur la toile et à l’écrit :

Site du MOBA (Museum of bad art): https://museumofbadart.org

Bukowski Charles, Journal d’un vieux dégueulasse, 1967.

Dostoïevski Fiodor, Les Carnets du sous-sol, 1864.

Flaubert Gustave, Bouvard et Pécuchet, 1881.

_____, Madame Bovary, 1856.

Goncourt Edmond et Jules de, Manette Salomon, 1867.

Gontcharov Ivan, Oblomov, 1859.

Houellebecq Michel, La Carte et le Territoire, 2010.

_____ Les particules élémentaires, 1998.

Melville Herman, Bartleby, The Scrivener: A story of Wall Street, 1853.

Zola, L’œuvre, 1886.

3.     Filmographie sélective :

Séries

Fais pas ci, fais pas ça (2007),  68 épisodes, Anne Giafferi et Thierry Bizot, France 2, 2007-2020

Breaking Bad, Vince Gilligan, 62 épisodes, AMC puis Netflix, 2008-2013

Better Call Saul, Vince Gilligan et Peter Gould, AMC, 40 épisodes, depuis 2015

Films

Plein la gueule, R. Aldrich (The Longest Yard, 1974)

Prends l’oseille et tire-toi,  Woody Allen (Take the Money and Run, 1969)

Escrocs mais pas trop, Woody Allen  (Small Time Crooks, 2000)

40 ans et toujours puceau, Jude Apatow (The 40-Year-Old Virgin, 2005)

The Wresler, Darren Aronofsky (2008)

Trainspotting, Danny Boyle (1996)

La vie est un long fleuve tranquille, Etienne Chatiliez (1989)

The Big Lebowski, les Frères Coen (1998)

La Mule, Clint Eastwood (The Mule, 2018)

Million Dollar Baby, Clint Eastwood (2004)

Dumb et Dumber, les frères Farrelly (1994)

Little Miss Sunshine, J. Fayris et V. Faris (2006)

Moi Tonya, Craig Gyllepsie (I, Tonya, 2017)

Sorry We Missed You, Ken Loach (2019)

Moi, Daniel Blake,  Ken Loach (I, Daniel Blake, 2016)

Les Bronzés, Patrice Leconte (1978)

Le Journal de Bridget Jones, Sharon Maguire (Bridget Jones’ Diary, 2001)

Very Bad Cops , Adam McKay (The Other Guys, 2010)

La Tour Montparnasse infernale, Charles Nemes (2001)

Camping, Fabien Onteniente (2010)

Le Corniaud , Gérard Oury (1965)

Very Bad Trip, Todd Philipps (The Hangover, 2009)

Le Père Noël est une ordure, Jean-Marie Poiré (1982)

Macadam Cowboy, J. Schlesinger (Midnight Cowboys, 1969)

Le Dîner de cons, Francis Veber (1998)

Scary Movie, Keenen Ivory Wayans (2000)

Sunset Boulevard, Billy Wilder (Sunset Boulevard, 1950)

Les Sous-doués, Claude Zidi (1980)

 — 
[i]   Bayard Pierre, Comment améliorer les œuvres ratées ?, Éditions de minuit, coll. Paradoxes, 2000, p. 16-17.
[ii]  Page Allocine des Brutus du cinéma consulté le 17 aout 2024 : https://www.allocine.fr/festivals/festival-192/
[iii]  Bayard Pierre, op. cit., p.16-17.
[iv]  Site du MOBA (Museum of bad art) : https://museumofbadart.org
[v]   Carine Constans (6 décembre 2012). Journée d’études « Anthropologie de la Lose » (org. Isabelle Rivoal et Anne de Sales), Carnets de la MAE. Consulté le 28 juillet 2024. URL :  https://doi.org/10.58079/r5lt
[vi]   Pierre Bayard, op. cit., p.15
[vii]  Naya Emmanuel et Anne-Pascale Pouey-Mounou, Éloge de la médiocrité, le juste milieu à la Renaissance, Paris, éditions d’Ulm, coll. Coup d’essai, 2005, p. 95. L’expression est de Ronsard.
[viii]  Ibid., p. 99
[ix]  Louis de Jocourt, art. médiocrité, Encyclopédie, ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, édition numérique de L'ENCCRE : http://enccre.academie-sciences.fr/encyclopedie/article/v10-757-0/ 
[x]   Voir notamment Dominique Noguez, Comment rater complètement sa vie en onze leçons, Paris, Rivages poche, Petite Bibliothèque, 2014, p. 11-12.
[xi]   Dominique Noguez, op.cit., p. 37
[xii]   Yohann Haddad, Première, Mads Mikkelsen : « Les personnages de losers sont plus intéressants que les personnages de beaux gosses », 03/07/2023.
[xiii]   Laurent Carpentier, Le Monde, Culture, « Un château de sable avec Charles Berling », 1/6, dimanche 21-lundi 22/07/2024, p. 18 : « Pour moi, la perfection est la pire idée que l’on ait inventée dans l’histoire de l’humanité ».
[xiv]  Jacques Morice, Télérama 3885, 26/06/2024, cinéma, p. 55.
[xv]  Toutes les références figurent dans la filmographie sélective qui suit.
[xvi]  Guillaume Meurice, Petit éloge de la médiocrité, éditions les Pérégrines, 2023, p.10
[xvii]  Pierre Bayard, op.cit., p.172
[xviii]  Ibid.