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Idéologies métalinguistiques. La discipline linguistique face à son miroir idéologique (Turin)

Idéologies métalinguistiques. La discipline linguistique face à son miroir idéologique (Turin)

Publié le par Marc Escola (Source : Julie Abbou)

Idéologies métalinguistiques

La discipline linguistique face à son miroir idéologique

Conférence 30-31 janvier 2025

Université de Turin

Le demi-siècle d’âge d’or de la discipline linguistique s’est construit sur un paradoxe apparent : alors qu’elle devenait le paradigme dominant influençant une grande partie du paysage des humanités et des sciences sociales, la linguistique reposait tout entière sur l’idée non-interventionniste, le refus de la prescription et le pari de pouvoir distinguer la langue de ses normes extrinsèques.

Pour le dire autrement, alors que le structuralisme imposait une empreinte forte sur la pensée du 20° siècle (Dosse 1991), il le faisait en affirmant l’autonomie des structures parfois même vis-à-vis de ceux qui les parlent, et dans une moindre mesure, de ceux qui les décrivent (Sériot 2012).

Or, on le sait depuis l’analyse du discours, la frontière entre cadre théorique et cadre idéologique est parfois si mince qu’il est difficile de ne pas lire dans les méthodes et les épistémologies des visions axiologiques du monde. Quelles axiologies supportent alors le refus de la prescription ?

Cette conférence se propose d’explorer les idéologies qui trament la discipline. Pour cela, trois axes sont envisagés.

Axe 1. Discours linguistique, discours des linguistes, quelle altérité ? 

Pour se mettre en route, le discours linguistique nécessite une coupure entre ordinaire et scientifique, une suspension du régime du discours. Ce moment de distinction, cependant, peut prendre diverses formes et porter avec lui des projets intellectuels et/ou idéologiques différents. Dans certains espaces du champ des pratiques, l’intuition du linguiste chomskyen fabriquant lui-même ses exemples le rend maître à la fois des observables et du jugement de grammaticalité. Ailleurs, les approches de corpus fournissent des données dont la taille des échantillons est censée préserver l’analyse (et l’analyste) des biais de surreprésentation de certaines formes individuelles, quitte à effacer des phénomènes peu représentés ou n’apparaissant pas du fait des méthodes de collecte. Entre les deux, les approches expérimentales reposent sur une approche des fonctionnements linguistiques comme découplés de la fonction communicative de la langue. En-deçà peut-être de cette distinction, les tests de transformation du distributionnalisme visent à suspendre en quelque sorte cette opposition en lui substituant la grammaticalité. Il demeure que toute approche linguistique se confronte à cette distinction des discours. 

Le questionnement de cette frontière a été au cœur des travaux consacrés à la folk linguistics / linguistique populaire (Paveau 2008, Preston 2019) tout comme à l’épistémologie de la discipline (voir les travaux de la SHEL). Il s’agit en quelque sorte d’expliciter la mise à distance des locuteurs (ou du linguiste selon le point de vue) et les mécanismes de cette distanciation. La légitimité scientifique de la discipline se tient dans cette distinction, qui peut néanmoins se faire jour à partir de compréhensions diverses du rôle de la linguistique. 

Lorsqu’elle en vient à questionner la dimension idéologique – ou idéationnelle – du langage, la discipline peut se doter par ailleurs d’appareils conceptuels variés : imaginaires (Houdebine 2015), normes majeures et mineures (Berrendonner et al. 1983), idéologies (Kroskrity 2000), formations (Foucault 1971, Pêcheux 1975), représentations, épidiscours, folk linguistics, indexicalité et sens social (Ochs 1993, Silverstein 2003, Eckert 2019), styles, registres (Agha 2003), etc. sont autant de concepts dont le miroir « méta » sont les approches, les cadres, les méthodes et les épistémologies.

Que se passe-t-il si on retourne ce miroir vers la discipline linguistique en tant qu’ensemble de discours ? Y a-t-il un imaginaire de la linguistique ? Peut-on penser la discipline en termes de normes majeures et mineures ? d’idéologies ? etc. Quelle sont les formations discursives contemporaines des sciences du langage ? Les nouvelles pratiques d’écritures scientifiques (écritures alternatives, écritures à plusieurs mains, rupture de la distinction entre auteur et enquêtés, approches documentaires, questionnement de la frontière entre terrain et corpus, etc.), en questionnant les pratiques d’écriture et les pratiques de savoir, forment-elles de nouveaux registres ? 

Par ailleurs, la discipline se légitime également vis-à-vis d’autres disciplines, dont certaines ont parfois mauvaise presse auprès des linguistes (telles que par exemple la littérature ou les sciences de l’information et de la communication) tandis que d’autres sont réinvesties (sémiotique, anthropologie linguistique). Il s’agit parfois même de sous-disciplines qui se concurrencent, partageant des objets mais opposant les analyses et les méthodes (approches de corpus, expérimentales, formelles ou écologiques) ou s’hybrident (sociolinguistique, analyse du discours, anthropologie linguistique). Que révèlent ces altérités et leur mise en scène, sur le projet intellectuel qu’est la linguistique ? La production du savoir se fonde sur le principe de coopération. Les conceptions du consensus et du dissensus, et les modes de gestion des conflits au sein de l’espace scientifique reposent également sur des points cardinaux idéologiques.  

Il s’agit d’explorer les rapports entre métadiscours de la science, nécessité de la formalisation et langage ordinaire, notamment lorsque celui-ci constitue à la fois l’observable et l’outil d’analyse. On pourra également s’interroger sur les spécificités d’une épistémologie linguistique. 

Ces distinctions peuvent parfois prendre la forme plus explicite de pratiques de promotion ou de défense de la discipline, et pour cela visent à défendre le pré-carré du métadiscours comme prérogative universitaire. Ce peut être pour la visibiliser auprès du grand public à travers des événements de vulgarisation (Nuit des chercheurs, etc.), des podcasts (Parler comme jamais), des chaines Youtube (Linguisticae, L comme linguistes), des blogs (Bling), ou encore à travers les différentes actions du collectif des linguistes atterré.es. Que signifie la promotion ou la défense disciplinaire par-delà l’espace académique ?

Contrairement à d’autres sciences, telle que la sociologie, qui fondent la légitimité de leur discours dans la reconnaissance partagée d’une méthode, la linguistique a parfois des tentations plus universalistes en prétendant à l’ensemble des discours rationnels sur le langage. Le problème le plus direct de cette tentation est la difficulté à limiter l’empan des discours linguistes et donc à en assumer la responsabilité (Haraway 1998) et la singularité, alors même que les traditions entre arts et sciences du texte (Rastier 2001) rendent la tradition hétérogène. Ici, c’est plus largement les caractéristiques de ce qui fait science qui viennent percuter le savoir sur le langage. 

Axe 2. Approches historiques des idéologies métalinguistiques  

D’une manière plus historique, on peut aussi s’interroger sur les effets de cloisonnement, décloisonnement, recloisonnement disciplinaire que ces distinctions produisent. Au-delà de la seule légitimité, quelle vision de la langue, du social, de la science et du savoir supportent ces différentes approches et leurs associations ou leurs conflits ? De quelle manière les oppositions entre sous-domaines, en produisant un « air du temps » au sein duquel se forme notre pensée, configurent plus ou moins durablement nos recherches ?

Dans un contexte de profusion conceptuelle, due à la massification de la recherche, les généalogies intellectuelles sont sans cesse remises sur le tapis, revisitées, réélaborées. Proposer une linguistique héritière de la grammaire ou de la rhétorique ou bien en rupture avec celles-ci nous place face à l’enjeu même de la linguistique, et à la singularité de notre propos en tant que discipline.

Par ailleurs, après le siècle linguistique qui commence avec Saussure, la discipline devient ancillaire, à la faveur d’autres paradigmes dominants, que ce soit les sciences cognitives, la sociologie bourdieusienne, la Gestalt ou encore les réseaux neuronaux. Est-ce pour autant la fin de la linguistique ? La linguistique se meurt-elle ? À la manière de la France qui ne se remet pas de la fin de son impérialisme, la linguistique n’a-t-elle pas des difficultés à se remettre de sa nouvelle position périphérique ?

On pourra s’intéresser en particulier à ce qui se passe dans le champ autour des années 1980 et 1990, avec l’éclosion de sous-domaines variés, aboutissant souvent à la constitution d’écoles. On peut citer, entre autres, le renouvellement de la pragmatique et de l’étude des productions orales (approches théoriques des interactions verbales, du parler « ordinaire » ou de la syntaxe du français parlé) et les renouveaux théoriques qui s’ensuivent. Face à une telle floraison, peut-on parler de déclin de la linguistique ?

Ces décennies témoignent-elle d’un tournant pour le champ, et ce tournant a-t-il une dimension idéologique, même lorsque ces recherches se revendiquent d’une forme an-idéologique ? Sans nécessairement faire la sociologie du champ, ces moments sont intéressants en ce qu’ils ne font pas rupture (au sens de la rupture saussurienne ou chomskyenne par exemple qui produisent de l’homogénéité), mais constituent plutôt des tournants et des moments d’hétérogénéisation du champ.

Par ailleurs, si l’on se penche plus spécifiquement sur les trente dernières années, la super-spécialisation appelée par les nouvelles pratiques de la recherche recentre la spécificité linguistique sur la quantité de données et la manipulation d’outils et de techniques d’ingénierie poussées. Bien sûr, les dialogues entre analyse et ingénierie de la parole ont été nombreux et ces approches se sont informées l’une l’autre pendant de nombreuses années. Mais le développement rapide du champ du deep learning a rendu les espaces d’interdisciplinarité plus pointus et donc plus rares. Or, si la méthode est le fondement épistémologique d’un champ scientifique, dans ce cas la méthode est en quelque sorte confiée à la prothèse qu’est l’outil, délégant la définition de la scientificité hors du champ, par exemple aux statisticiens. Quels sont les effets de cette délégation ? 

Axe 3. Linguistique et politique

Enfin, que se passe-t-il quand la linguistique fait irruption dans l’espace public ? Si la linguistique se fonde sur une posture descriptive et non prescriptive, qu’en est-il aujourd’hui des rapports entre les différents champs qui ne suivent pas cette proscription de la prescription ?

Quelles positions les linguistes peuvent-ils soutenir vis-à-vis des discours doxaux sur le danger permanent dans lequel se trouverait la langue française (menacée tour à tour par l’anglais, les jeunes, les étrangers, le politiquement correct, les réseaux sociaux…), discours qui ne sont évidemment pas sans rapport avec le déclinisme ? La posture d’autorité du scientifique peut-elle se distinguer d’un prescriptivisme ? Plus foncièrement, peut-on proscrire de prescrire ?

Par ailleurs, quels rapports entretiennent les postures prescriptives, les postures appliquées et les postures engagées ? Les univers idéologiques de ces trois programmes sont divers, mais se rencontrent-ils et, potentiellement, s’interconnectent-ils ?

Ces postures viennent interpeller la linguistique traditionnelle sur son utilité ou du moins sa pertinence sociale. Est-ce une injonction à miner la tour d’ivoire pour descendre dans le champ de bataille épilinguistique au profit d’une inscription sociale de la science ? La linguistique a-t-elle vocation à devenir la boite à outils qu’en permanence la société lui demande d’être (voir par exemple le succès médiatique de Clément Viktorovitch) ? Les théories de la langue et du discours peuvent-elles assumer leur inutilité sociale ? Peuvent-elles quitter la tour d’ivoire sans pour autant céder devant les injonctions à l’impact social, voire à ce qui se nomme aujourd’hui un transfert des connaissances et d'innovations vers la société ? Depuis quelle(s) posture(s) idéologique(s) ? Qu’en est-il des nouvelles formes et modalités d’écritures scientifiques, des écritures alternatives, qui inaugure une autre manière de travailler non pas sur mais avec les gens, dans une vision de co-construction de la recherche. Quelles pratiques langagières et quelle réflexivité sur ces pratiques les linguistes peuvent formuler ?

Pour le reformuler dans les termes de Castoriadis, les imaginaires linguistiques sont-ils des lieux de transformation sociale ? Et si c’est le cas, qu’en est-il des imaginaires linguistiques des linguistes en termes de transformation sociale ?

Comme en témoigne la polémique autour de l’écriture inclusive, les idéologies linguistiques véhiculent des enjeux sociaux et politiques massifs. Et malgré les fréquentes déclarations de non-intervention et d’usage-roi, les linguistes résistent difficilement à se positionner sur ces questions socio-politiques. La diversité de leur position témoigne de la forte dimension idéologique de ces prises de parole, qui sont pourtant souvent faites au nom de la scientificité et d’une prétendue neutralité axiologique.

Ces affrontements permettent d’éclairer directement la dimension idéologique des affrontements théoriques au sein du champ. Ils soulèvent aussi des questions sur la linguistique comme parole publique.

L’un de lieux majeurs de la linguistique appliquée étant l’enseignement, qu’en est-il des idéologies linguistiques de ces autres spécialistes de la langue que sont les enseignants de langue ? Comment leurs positionnements permettent-ils d’enseigner les idéologies linguistiques (en contexte francophone comme non-francophone) ? Par ailleurs, quels sont les ancrages idéologiques des nouvelles propositions d’enseigner la linguistique dès l’école primaire (Sheehan et al. 2024) ? Se pose également la question du poids des idéologies linguistique sur la gestion concrète du plurilinguisme, par les différents acteurs qui y sont impliqués (Agresti 2021). Au-delà de l’enseignement, les idéologies linguistiques des spécialistes de la langue non-linguistes (correcteur, éditeur, etc.) ainsi que des professionnels de la parole publique (journaliste, rédacteurs administratifs, métiers du droit, etc.) seraient également intéressantes à investiguer.

Les enjeux institutionnels autour de la langue sont massifs, tout comme les interventions régulières de l’État  en la matière, qu’il s’agisse des textes ministériels encadrant les programmes scolaires, d’organismes tels que la DGLFLF, ou du soft power de la francophonie. Qui sont les auteurs et les acteurs de ces interventions et quels rapports entretiennent-ils avec les linguistes ? Les diverses commissions terminologiques dont se dote la France peuvent-elles être considérées comme des espaces de lobbying d’idéologies linguistiques, à la manière des groupes d’intérêt qui promeuvent ou défendent certaines causes ? D’où viennent les idéologies linguistiques de l’État ? Peut-on en retracer la généalogie ? Que dessinent les politiques linguistiques contemporaines, qui simultanément prêtent l’oreille aux linguistes (comme cela a été le cas pour la glottophobie (Blanchet 2016), ou bien la DGLFLF) et les ignorent (enseignement du français, Académie française, diplomatie culturelle de la francophonie, etc.) ?

En France, l’utilisation appuyée de la langue dans la construction nationale a rendu la question langagière d’autant plus saillante dans l’entreprise nationaliste, et certains linguistes se sont volontiers prêtés à l’exercice, à l’instar de Damourette et Pichon. Y a-t-il encore aujourd’hui des approches nationalistes de la science linguistique ? Les linguistes font-ils parfois preuve de glottophobie ? Comment agissent les différentes idéologies linguistiques en fonction des variétés de français sur lesquelles on travaille ? Sous quelle forme se rencontrent-elles ?

Enfin, on pourra s’interroger sur les pratiques de muséification de la langue et de la linguistique, du musée associatif Mundolingo (Paris) à la récente Cité internationale de la langue française, inaugurée par Macron en octobre 2023, en passant par les pratiques de patrimonialisation des instruments d’analyse que peuvent mener certains laboratoires de linguistique. Quelle vision du savoir sur la langue et quels enjeux ces pratiques portent-elles ? Alors qu’elles sont des véhicules idéologiques de ce qu’est la linguistique, elles en incarnent une version qui doit être tout à la fois explicative et ancrée socialement. À ce titre, elle constitue peut-être une nouvelle version du paradoxe fondateur de la linguistique : performer un ethos de la description scientifique, qui a vocation à agir socialement.

Les communications pourront s’inscrire dans un ou plusieurs de ces trois axes, et mobiliser les cadres théoriques, y compris interdisciplinaires, qui sont pertinents. Les propositions de communications préciseront les textes et discours (y compris théoriques), et les éventuels corpus sur la base desquels seront élaborés le propos et la structure envisagée de la communication.

Références

Agha, Asif. (2003). The social life of a cultural value. Language and communication, 23, 231–273.

Agresti, Giovanni (2021). « Former aux politiques linguistiques et éducatives. Considérations générales, pratiques de terrain », Synergies France, 14-15 : 151-166.

Berrendonner, Alain, Michel Le Guern, et Gilbert Puech. 1983. Principes de grammaire polylectale. Lyon : Presses Universitaires de Lyon.

Blanchet, Philippe. 2016. Discriminations : combattre la glottophobie. Paris : Textuel.

Dosse, François. 1991. Histoire du structuralisme. Paris : La Découverte.

Eckert, Penelope. 2019. “The limits of meaning: Social indexicality, variation, and the cline of interiority”. Language 95(4) : 751-776. 

Foucault, Michel. 1971. L’ordre du discours. Paris : Gallimard.

Haraway, Donna, (1988), « Situated Knowledges: The Science Question in Feminism and the Privilege of Partial Perspective ». Feminist Studies, 14(3): 575-599.

Houdebine, Anne-Marie. 2015. “De l’imaginaire linguistique à l’imaginaire culturel” La linguistique 51(1) : 3-40.

Kroskrity, Paul V. (ed.). 2000. Regimes of Language: Ideologies, Polities, and Identities. Santa Fe, NM : School of American Research.

Ochs, Elinor. 1993. « Indexing Gender ». In Sex and Gender Hierarchies, Barbara D. Miller, 335‑58. Cambridge: Cambridge University Press.

Paveau, Marie-Anne. 2008. “Les non-linguistes font-ils de la linguistique ?” Pratiques 139-140 : en ligne

Pêcheux M., 1975, « Les Vérités de La Palice », In Maldidier D., éd., L’Inquiétude du discours. Textes de Michel Pêcheux, Éd. des Cendres : 175-244.

Preston, Dennis R. 2019. “What is Folk Linguistics?” Målbryting : n. pag.

Rastier, François. 2001. Arts et sciences du texte. Paris : PUF.

Sériot, Patrick. 2012. Structure et totalité : Les origines intellectuelles du structuralisme en Europe centrale et orientale. Limoges : Lambert-Lucas.

Silverstein, Michael. 2003. “Indexical order and the dialectics of sociolinguistic life”. Language and Communication 23 : 193–229 

Sheehan, Michelle, Havinga Anna D., Kasstan, Jonathan R., Stollhans  Sascha, Corr, Alice & Gillman Peter. 2024. “Teacher perspectives on the introduction of linguistics in the languages classroom: Evidence from a co-creation project on French, German and Spanish”. British Educational Research Journal: online.

Calendrier

·      Lancement de l’appel : 18 juillet 2024

·      Date limite de réception des propositions : 15 octobre 2024

·      Notification : 30 octobre 2024

·      Conférence : 30-31 janvier 2025

Modalités de soumissions

Résumé de 500 mots à envoyer, accompagné d’une courte présentation biographique à :

Ruggero Druetta : ruggero.druetta@unito.it

Julie Abbou : julie.abbou@unito.it

Format de la conférence

La conférence accueillera des communications sur un format classique (20 minutes de présentation et un temps de discussion collective) et se clôturera sur un moment de parole libre pour accueillir les propositions spontanées qui pourraient éclore des discussions.

Une publication est envisagée, dont la forme sera décidée à l’issue du colloque.

Comité d’organisation

Ruggero Druetta (Università degli Studi di Torino) : ruggero.druetta@unito.it

Julie Abbou (Università degli Studi di Torino) : julie.abbou@unito.it

Comité scientifique

Guy ACHARD-BAYLE (Université de Lorraine)

Giovanni AGRESTI (Université Bordeaux Montaigne ; Università degli Studi di Napoli)

Christophe BENZITOUN (Université de Lorraine)

Josiane BOUTET (Université de Paris-Sorbonne)

Cécile CANUT (Université Paris Cité)

Gilles CORMINBOEUF (Université de Fribourg)

Patrick CHARAUDEAU (Université Sorbonne Paris Nord)

James COSTA (Université Sorbonne Nouvelle)

José DEULOFEU (Aix-Marseille Université)

Alexandre DUCHENE (Université de Fribourg)

Oreste FLOQUET (Sapienza Università di Roma)

Luca GRECO (Université de Lorraine)

Patricia KOTTELAT (Università degli Studi di Torino)

Vincenzo LAMBERTINI (Università degli Studi di Torino)

Chloé LAPLANTINE (CNRS)

Noémie MARIGNIER (Université Sorbonne Nouvelle)

Maria Margherita MATTIODA (Università degli Studi di Torino)

Benoit MONGINOT (Università degli Studi di Torino)

Silvia NUGARA (Università degli Studi di Torino)

Alain RABATEL (Université Claude Bernard Lyon 1)

Rachele RAUS (Università degli Studi di Bologna)

Laurence ROSIER (Université Libre de Bruxelles)

Nathalie Rossi GENSANE (Université Lumière Lyon 2)

Marie VENIARD (Université Paris Cité).