
L'équipe éditoriale de la revue DLT, Didactique, Linguistique et Traduction a le plaisir de vous annoncer la parution du volume 2 - Numéro 1 (30 juin 2024).
Le volume est disponible sur le site de la revue : https://www.asjp.cerist.dz/en/PresentationRevue/951
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La Revue D.L.T., Didactique Linguistique et Traduction publie le deuxième volume de l’année 2024 avec quatorze (14) contributions dont les thématiques ont un lien direct avec les trois spécialités qui font l’objet d’étude de la revue.
Tout d’abord, dans la didactique des langues l’article de Christian Puren nous emmène dans un voyage à travers l’histoire de l’élaboration de la perspective actionnable depuis la publication du Cadre Européen Commun de Référence ‘CECR’. Quant à l’auteur Sidi Mohamed Abdy, il propose une lecture critique des réformes de la politique linguistique opérées dans le système éducatif mauritanien entre 1959 et 1979. L’auteur porte son étude sur la place octroyée à l’enseignement de l’arabe par rapport au français considéré comme l’unique langue officielle et langue d’enseignement. Dans la même problématique, les auteurs Amina Sofia Souiki, Hamza Hezabra et Abderrahim Hamlaoui s’interrogent dans leur article à l’intégration du sens critique dans les programmes de formation en Littérature et au Cinéma à travers une étude de cas au niveau de l’École Supérieure des Beaux-Arts d’Alger. Dans une perspective pédagogique, Assogba Evariste Kottin présente dans son article les résultats d’une étude de terrain dont l’objectif est d’examiner l’impact des documents d’accompagnement conçus pour les apprenants d’Anglais langue étrangère dans le système éducatif du Bénin. Enfin, nous découvrons à travers l’article de Fyne Ugorji Nneoma et David Utah Nduka deux phénomènes linguistiques en lien avec l’acquisition du langage, à savoir : l’hypotaxie et la parataxis. En fait, l’étude montre que l'acquisition du langage et l'utilisation de constructions hypotaxiques reflètent la maîtrise de l'usage du langage.
Dans le domaine de la linguistique, Aballa Aboudrar nous expose dans sa contribution les résultats d’une étude portant sur les structures syntaxiques de la préposition « ğ » en langue amazighe. Stéphanie Engola, de son côté s’interroge sur l’impact de la mondialisation et ses conséquences politiques et sociales sur l’architecture linguistique future de l'Afrique, et ce à travers une proposition de la création d’un observatoire africain des tendances linguistiques.
Pour ce qui est de la traduction et de la littérature, la contribution de Djihed Charef analyse le lien entre traduction et écriture dans la création littéraire. L’auteur vise à explorer « les fondements théoriques, les tournants historiques et les limites conceptuelles afin de voir dans quelle mesure ces réflexions contribuent à mieux faire comprendre les spécificités de la traduction dans le contexte de la littérature maghrébine et en particulier celui des écritures algériennes ».
La réflexion d’Issa Soulemane Houyouk s’inscrit dans le domaine de la pragmatique et de la sémiotique publicitaire. En se basant sur ces dernières, cette contribution analyse les actes assertifs et promissifs employés dans les messages publicitaires dont l’objectif est d’influencer le comportement des consommateurs vis-à-vis des nouveaux produits grâce aux stratégies de la communication persuasive.
Keji Felix Faniran aborde dans son article la problématique de la traduction d'éléments spécifiques à la littérature africaine. Selon l’auteur, cette problématique s’avère importante quand les traducteurs et les romanciers n’appartiennent pas à la même communauté linguistique.
À travers son étude, Rissikatou Moustapha Babalola analyse les défis sociologiques et culturels auxquels est confronté le traducteur dans le secteur de l’audiovisuel. Celui-ci s’intéresse particulièrement à la traduction des expressions idiomatiques et des proverbes considérés comme superflus dans les productions cinématographiques.
Dans son article, Gracé Chamma s’intéresse au roman Nos Frères Inattendus d’Amin Maalouf dans lequel elle s’attèle à une étude sociocritique et philosophique du roman afin de répondre aux questions suivantes : « Comment Maalouf réussit-il à transmettre dans ce roman sa vision de l’avenir levantin ? Comment représente-t-il les problèmes quotidiens à travers la philosophie ? Et comment le retour à l’antiquité peut-il sauver le monde technologique contemporain ? ».
Stoyan Trachliev propose un compte rendu du livre « Traducción especializada e institucional » publié par María Azahara Veroz González, chercheuse et enseignante à l’Université de Cordoue. Le livre nous fait découvrir le cas particulier de la direction générale de la Traduction du Parlement Européen reconnue comme l’une des plus grandes instances de traduction au monde.
Mabrak Sami, rédacteur en chef