Publié le par Léo Mesguich (Source : Éditions Perret)
L’un des aspects les plus originaux du Député d’Arcis réside sans doute dans la peinture grotesque et satirique d’une élection législative organisée sous la monarchie de Juillet. Le moins que l’on puisse dire c’est que le tableau, s’il ne manque pas de sel, n’est guère reluisant. L’arrivée inopinée de Maxime de Trailles dans la petite ville d’Arcis menace de renverser toutes les chances de Simon Giguet de remporter l’élection et la main de la très riche Cécile Beauvisage.
Classé parmi les Scènes de la vie politique, conformément au plan du cycle défini par Balzac, Le Député d’Arcis apparaît évidemment d’abord comme la suite d’Une ténébreuse affaire (1841).