Parvenu au terme de sa vie, Jean-Pierre Millecam, alias Lancelot le fameux chantre, propose à son ami Dugas une promenade délirante à deux voix à travers les épisodes les plus marquants de son existence, en guise de Post scriptum à son œuvre arachnéenne. Ceci pour tenter une conclusion en forme d’interrogations : Notre ère est-elle parvenue à sa fin ? Que peuvent l’intellect, la spiritualité face au délitement des valeurs ?
Dans Lancelot pris au piège, Guy Dugas évoque les conditions réelles de la disparition de son ami et ce qui s’ensuivit – le tout tenant lieu de réponse, mais prolongeant aussi d’inquiétante manière leurs propos précédents : Millecam ne serait-il pas mort victime de Lancelot ? Le virtuel – qu’il soit celui d’un univers romanesque héroïsant les malfrats ou des écrans qui dictent nos existences – ne risque-t-il pas de s’emparer de ceux qui l’ont mis en œuvre ?