Et si la Commune de 1871 n’avait été ni socialiste, ni blanquiste, ni proudhonienne, mais hugolienne ? Au moins aussi hugolienne que Mai 68 a été sartrien ? Il est rare que l’Histoire nous donne à assister à la rencontre entre un écrivain aussi considérable que Victor Hugo et un événement aussi fort que la Commune. Certes, les réserves que Hugo exprima durant l’Événement sont importantes, mais le soutien qu’il apporta aux Communards pourchassés et condamnés s’avéra sans faille, au point qu’il était considéré comme leur porte-parole tant par les antirépublicains de l’époque que par les républicains modérés. L'essai publié ces jours-ci par Christian Godin chez Champ Vallon vient dresser enfin un monument à Victor Hugo et la Commune. Rappelons au passage le sommaire de la revue en ligne COnTEXTES consacré aux "Discours et imaginaires de la Commune", à l'intitiative de Justine Huppe et Denis Saint-Amand, et déjà salué par Fabula.
Editos
Actualités
Publié le par Marc Escola