Écrire sous pseudonyme est une question de liberté, d’envol, de renaissance. Mais parvient-on à échapper à un destin ?
Ella Balaert nous livre dans ce texte, malicieux et émouvant, ses réflexions sur les notions de masque, d’origine, de racines, d’identité. De plume et d’ailes raconte 30 ans de vie sous pseudonyme de l’autrice, sous forme d’un abécédaire original dans lequel se croisent confessions autobiographiques, éclairages historiques, fiches pratiques, témoignages et réflexions. La forme courte du fragment permet de piocher ce que l’on souhaite dans ces petits textes. À partir de cas concrets, le sien ou d’autres, Ella Balaert s’interroge : pourquoi prend-on un nom de plume ? De Romain Gary à Stendhal en passant par… Ella Balaert !
De celle qui porte le nom de ton enfance et de celle qui choisit le nom de ta plume, laquelle vit, et laquelle joue la comédie de la vie ? Laquelle met en scène l’autre, et laquelle met en mots ?
Ta vraie vie se joue-t-elle derrière le rideau – tandis que ton fantôme s’agite sur la scène devant des fauteuils vides ? Qui ne connaît la clairvoyance des aveugles et l’aveuglement des bien-voyants ?
C’est bouche fermée que tu parles le mieux. E.B.
Avec le concours du CNL Centre National du Livre.
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On peut lire sur Diacritik.com un entretient de Maxime Decout avec l'autrice…