Bande dessinée et partage des savoirs
Appel à articles. Revue Epistémocritique.
Date limite d’envoi des propositions : 7 mai 2024
Numéro dirigé par Margot Renard (Université de Gand) & Axel Hohnsbein (université de Bordeaux, SPH)
En 2016, l’astronaute français Thomas Pesquet file en vaisseau spatial vers la Lune, observé avec attention par le grand public et par les médias. Un an plus tard, Marion Montaigne raconte l’expérience dans sa bande dessinée Dans la combi de Thomas Pesquet publiée chez Dargaud, vite devenue un classique en matière de vulgarisation scientifique, et sélectionnée pour le Fauve d’or à Angoulême en 2018. Sept ans après, la bande dessinée de vulgarisation poursuit sa croissance : de nombreuses entreprises éditoriales ont simultanément vu le jour, au travers de collections spécifiques (La Petite Bédéthèque des Savoirs, Sociorama, Octopus…) et de partenariats éditoriaux entre maisons spécialisées (Fayard et Glénat, les Éditions du Musée du Louvre et Futuropolis, La Découverte avec La Revue dessinée et Delcourt…). Ces succès éditoriaux s’inscrivent dans un fort contexte de redéfinition des supports de la vulgarisation : si les chaînes youtube, émissions radio et podcasts, mini-séries et documentaires TV, expositions interactives et autres jeux de société à visée vulgarisatrice se multiplient à l’heure actuelle, le secteur plus ancien de la presse imprimée de vulgarisation scientifique se trouve actuellement dans une situation délicate, poussant un titre centenaire tel que Science & Vie à redéfinir sa ligne éditoriale dans la douleur, tandis que le mensuel La Recherche s’est réinventé sous la forme d’un mook trimestriel.
Ce n’est donc pas tant la vulgarisation dans son ensemble qui attire le public, que des pratiques nouvelles de vulgarisation tirant parti de supports innovants, parmi lesquels la bande dessinée occupe désormais une place de choix. Historiquement, la bande dessinée de vulgarisation existe depuis des décennies – qu’on pense par exemple au Guide du zizi sexuel illustré par Zep (2001), aux Belles histoires de l’oncle Paul (1951), voire aux Voyages en zig-zag de Rodolphe Töpffer (1844), mais il aura fallu attendre les années 2010 pour qu’elle se structure et occupe des rayons entiers chez les libraires.
Ce développement spectaculaire paraît avoir une double origine : en premier lieu, les pratiques de vulgarisation n’ont cessé d’évoluer depuis le XIXe siècle, moment où la “vulgarisation”, après avoir été décriée (Jeanneret, 1994 ; Bensaude-Vincent, 2003), acquiert ses premières lettres de noblesse (Béguet dir., 1990). La vulgarisation en tant que métier peine cependant à se définir jusque tard dans le XXe siècle et il faut attendre les années 1990 pour que se développe un nouveau paradigme : le modèle empirique (Jacobi, 1986) d’une vulgarisation produisant un discours adapté pour un public de non-spécialiste évolue à mesure que le politique, l’expert, le témoin et le citoyen prennent part au débat (Cusin-Berche, 2000 ; cité par Reboul-Touré, 2012) et que le langage courant se peuple de termes tels que “Creutzfeldt-Jakob”, “réchauffement climatique”, “Covid-19” et autre “bisphénol A”. Dans un contexte de concurrence marquée des discours et de déclin de confiance dans la parole des journalistes et des politiques, les métiers de la vulgarisation tendent à se restructurer autour de la “médiation scientifique” (Reboul-Touré, 2012), que ce soit dans le cadre des musées (Mairesse et Van Geert, 2022) ou du transmedia storytelling (Bideran, Bourdaa, 2021), les journalistes scientifiques se présentant aussi volontiers comme des “passeurs de science” (Lamy, 2009 ; et d’après le nom du blog scientifique de Pierre Barthélémy). L’entrée dans le troisième millénaire se caractérise donc par des possibilités démultipliées d’accéder aux savoirs et de les transmettre, leur point commun étant généralement de favoriser “l’éducation informelle” (Jacobi, 2018), laquelle résulte d’une rencontre entre les producteurs de savoirs et un public non contraint. C’est de ce contexte bouillonnant de réflexion sur les enjeux et usages de la médiation culturelle que la bande dessinée de vulgarisation a commencé à tirer parti dès le milieu des années 2010.
En second lieu, le développement de la bande dessinée de vulgarisation paraît indissociable de celui de la “bande dessinée du réel”, catégorie forgée par la critique au milieu des années 2000 (Delannoy, 2007) et qui rassemble par convention le reportage, le documentaire, le témoignage, l’autobiographie et le carnet de voyage en bande dessinée, c’est-à-dire la majorité de la production relevant de la “non-fiction”. La bande dessinée du réel représente désormais une telle proportion de l’édition que Laurent Gerbier invite à la considérer “comme le quatrième grand mouvement de renouvellement et de redéfinition formelle de la bande dessinée depuis les années 1960” (Gerbier, 2020). Visant un public résolument adulte, elle participe par ailleurs à la stratégie de reconnaissance du médium. En toute logique, la bande dessinée de vulgarisation relève souvent de cette catégorie : son but est aussi de rendre compte d’un réel – bien que parfois très construit et conceptualisé – qu’il s’agit de rendre accessible au plus grand nombre. À l’image de la bande dessinée documentaire, la bande dessinée de vulgarisation actuelle fait sienne des objectifs d’émancipation d’un public citoyen par la connaissance, et promeut une vision du savoir comme mise en capacité d’agir. Néanmoins les acteurs et actrices de la bande dessinée de vulgarisation tendent à inventer ou adapter des formats, des formules graphiques et narratives, des pratiques d’écriture ou des stratégies éditoriales singulières, faisant de cette production un genre littéraire et un segment éditorial à part entière.
Ce dossier thématique de la revue Épistémocritique aura donc pour but d’établir et d’étudier les corpus de la bande dessinée de vulgarisation dans toute leur amplitude et leurs spécificités esthétiques, littéraires et éditoriales. Dans cette optique, le dialogue interdisciplinaire est fortement encouragé.
Les propositions d’articles pourront s’inscrire dans l’un ou l’autre de ces axes, sans pour autant s’y limiter :
1. Bande dessinée de vulgarisation, effets de transferts et de transmédialité.
Les pratiques de vulgarisation, de transmission et de valorisation s’inscrivent plus que jamais dans un “écosystème médiatique” omniprésent (De Bideran, Bourdaa 2021), dans lequel plusieurs médias conjoints sont mis au service d’une seule narration cohérente. Quel rôle tient la bande dessinée de vulgarisation dans cet écosystème, comment participe-t-elle aux phénomènes transmédiatiques ? Quels sont les formes et les effets de ces différentes adaptations (Caboche, Lorenz, 2019) ? Où se situe la BD dans la chaîne de production : est-elle originale et/ou le produit d’une adaptation, est-elle “fausse traduction ou vraie interprétation” (Raichvarg, 2010) ? Qu’on pense par exemple aux bandes dessinées co-produites par Benjamin Brillaud, alias Nota Bene, ou au cas d’Algues vertes, l’histoire interdite, d’abord une enquête journalistique diffusée à la radio, adaptée en bande dessinée en 2019 (Inès Léraud, Pierre van Hove et Mathilda, Delcourt) et au cinéma en 2023.
Il s’agit également de penser les effets de transmédialité entre écriture scientifique et bande dessinée : les politistes Nicolas Bué et Thomas Alam ont convoqué le terme “d’artification” (Heinich, Schapiro 2012) pour penser “l’artification de la science” par la bande dessinée et les effets de la bande dessinée sur les sciences humaines. Chez Heinich et Schapiro, le terme “désigne le processus de transformation du non-art en art” et s’intéresse non pas tant aux processus de légitimation qu’à la genèse de l’art, à l’émergence de nouvelles formes d’art et à leurs conditions d’existence. Un exemple est celui du projet ParTouRs (Parcourir Tours à la Renaissance) piloté par des chercheurs et des informaticiens de l’université de Tours, qui a donné lieu à une bande dessinée numérique enrichie (Loïc Chevalier, ULLCER et Greg Lofé). Les effets de la bande dessinée de vulgarisation sur les sciences humaines, et inversement, constituent ainsi un nouveau champ à explorer.
2. Stratégies éditoriales, formats et contextes de diffusion.
Dans la droite ligne du thème précédent, cet axe invite à penser la variété des formes, des supports et des contextes de diffusion de la bande dessinée de vulgarisation : format album (pour la collection Ils ont fait l’histoire de Glénat et Fayard par exemple), format plus proche du livre ou du roman graphique (collection Histoire dessinée de la France éditée par La Découverte et La revue dessinée), mais aussi format poche pour La petite bédéthèque des savoirs, format mook pour La revue dessinée, format numérique, format bref adapté à la presse (Biscoto)… selon des modalités de sérialité différentes (narrateur récurrent, thèmes et codes graphiques spécifiques, etc). Pour certaines, ces productions témoignent également de l’entrée récente d’éditeurs scientifiques dans ce champ, le CNRS lui-même se prêtant à l’exercice.
Quels sont les choix éditoriaux qui président à la création de bande dessinée de vulgarisation, les formules et les stratégies éditoriales adoptées ? Dans quelle économie du livre et de la presse s’insère-t-elle ? Quels sont les lectorats visés et peut-on en établir une sociologie ? Ce public dispose-t-il déjà de connaissances et d’outils critiques, comme l’indique Jacobi (2018) concernant la vulgarisation dans son ensemble ? Peut-on discerner des jalons, des œuvres marquantes, des cas limites et pour quelles raisons (chiffres de vente, qualités artistiques, équipe créatrice…) ?
Ce que comprend la catégorie “bande dessinée de vulgarisation” s’avère difficile à préciser (en témoigne la variété des dénominations, biographie, documentaire, récit, “enquête” comme dans Cosmicomic. Enquête(s) sur les traces du Big Bang de Balbi et Piccioni, Nouveau Monde, 2015). Peut-on élaborer une typologie de la bande dessinée de vulgarisation ? Certains éditeurs paraissent réticents à employer ce terme. Ainsi Le monde sans fin de Christophe Blain et Jean-Marc Jancovici (2021) est catégorisé “biographie/documentaire” sur le site web de l’éditeur Dargaud, marquant la difficulté à qualifier cette bande dessinée comme genre littéraire et produit éditorial.
3. Dynamiques auctoriales et pratiques professionnelles
Quelles sont les équipes créatrices de la bande dessinée de vulgarisation et comment travaillent-elles ? La grande variété des profils et des pratiques est sans doute caractéristique de cette phase d’émergence et d’essor du genre : pour quelques auteurices spécialisé.es dans la bande dessinée de vulgarisation comme Héloïse Chochois, Marion Montaigne ou Sébastien Vassant, des dizaines d’autres s’y aventurent de manière occasionnelle. Certains sont aussi des habitués de la bande dessinée du réel, tel Étienne Davodeau, qui a exceptionnellement collaboré avec l’historien Sylvain Venayre pour La balade nationale (2018). De nouvelles formes de création collaborative apparaissent désormais, qui engagent chaque auteurice à s’acculturer à la pratique et à l’ethos professionnel de son binôme. Quelles sont les modalités et les effets de ces collaborations, et comment se déroulent-elles ? Gaultier, Blain, Montaigne sont des célébrités du monde de la BD : font-ils ou elles le succès de la bande dessinée de vulgarisation, ou est-ce l’inverse ? Qu’en est-il de celles et ceux travaillant seul.es (comme Duhoo, Dans le secret des labos, Dupuis, 2019) ?
4. La bande dessinée de vulgarisation entre politisation et adaptation aux enjeux contemporains.
La bande dessinée de vulgarisation est particulièrement tributaire de l’actualité de la recherche et des enjeux contemporains. Ces derniers déterminent la plupart des sujets choisis par les éditeurs et les auteurices, au risque d’une obsolescence rapide des contenus, voire des procédés graphiques. Ce lien à l’actualité mérite d’être interrogé, les éditeurs n’hésitant pas à tirer partie de l’actualité pour organiser leur communication : l’Histoire de Jérusalem de Lemire et Gaultier fait par exemple l’objet d’une nouvelle campagne de promotion de la part des éditions Les Arènes, vantant les 200 000 exemplaires vendus et l’écho entre le sujet traité et la situation actuelle au Proche-Orient. Inversement, ces bandes dessinées peuvent influencer les discours sur les enjeux sociopolitiques contemporains. Elles suscitent en effet nombre de commentaires concernant les positionnements politiques, épistémologiques, voire militants, des narrateurices, depuis les critiques diffusées dans la presse ou à la radio jusqu’à des formes plus contestées, comme le faux “erratum” d’activistes écologistes se faisant passer pour les éditions Dargaud, envoyé aux librairies à propos d’Un monde sans fin. Un autre exemple est le corpus récent de bandes dessinées féministes et/ou intersectionnelles, qui mêlent vulgarisation scientifique, idéologie politique, militantisme et parfois récit de soi, telles Féministes, récits militants sur la cause des femmes (Vide Cocagne, 2018), 40 LGBT+ qui ont changé le monde de Florent Manelli (Lapin Éditions, 2019), ou Accouche ! de Justine Saint-Lô et Fleur Godart (Marabout, 2020). Comment penser la politisation de ces bandes dessinées ?
5. Pour une poétique de la vulgarisation en bande dessinée ?
Bien que récente dans ses formes actuelles, la bande dessinée de vulgarisation dispose déjà de codes graphiques et narratifs reconnaissables, continuellement repris, et repensés par les auteurices. Existe-t-il un canon graphique et narratif spécifique à la bande dessinée de vulgarisation, des codes, des formules graphiques, exploitant les qualités narratives et descriptives propres à la bande dessinée (Nocerino, 2023) ou celles d’autres genres comme le photoroman (Baetens, 2018) ? La bande dessinée de vulgarisation est-elle un genre littéraire à part entière, ou une catégorie “parapluie” abritant différents genres ? Qu’en est-il de l’usage même de la bande dessinée pour transmettre la connaissance ? Quelles tonalités (comique, tragique, épique…) privilégie-t-elle, et sont-elles exprimées par le texte et/ou l’image ?
Comment aborder l’esthétique de cette production ? Quels sont les risques, également, de standardisation ou d’épuisement des formules à force de répétition (par exemple le recours devenu classique au binôme “auteur de bande dessinée naïf/chercheur.e sachant”) ? Y a-t-il une recherche d’actualité, de “modernité” graphique, d’adaptation spécifique du dessin et de la narration au sujet traité ? Ivan Jablonka (2014) qualifie la bande dessinée scientifique “d’art mineur pour pensée complexe”, mais le phénomène peut aussi être envisagé comme la rencontre au sommet entre un art complexe et une pratique vulgarisatrice longtemps déconsidérée. La somme des deux peut-elle produire un chef-d’œuvre ?
La vogue actuelle du genre, qui s’adosse à une pratique déjà ancienne de la bande dessinée comme médiation du réel, y compris d’un réel passé et historicisé (Chute 2016), invite également à questionner les effets du dessin et de la relation texte-image dans le cadre de cette production. Le contrat de lecture établi par une bande dessinée de vulgarisation repose sur la confiance dans le rapport à la vérité entretenu par les auteurices (Mickwitz 2016), qui peut sembler paradoxal au regard du caractère fondamentalement subjectif du dessin. Comment penser ce phénomène et ses effets concernant la bande dessinée de vulgarisation ?
Qu’en est-il, enfin, d’autres genres dans lesquels entrent des composants de médiation et de vulgarisation, telle la biographie de personnalité scientifique ? Plus largement, quelle est la spécificité de la bande dessinée dans le champ littéraire de la vulgarisation et de la médiation ?
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Modalités de soumission des propositions :
Les propositions d’article comprendront un résumé de 500 mots, qui précisera la problématique et le corpus envisagés, la méthodologie utilisée et la discipline dans laquelle s’inscrit l’article. Le résumé sera accompagné d’une courte bio-bibliographie.
Les articles attendus comprendront 35 000 signes environ.
Les propositions sont à envoyer à ces deux adresses : margot.renard@ugent.be ; axel.hohnsbein@u-bordeaux.fr
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Calendrier de la publication :
Date limite de l’appel à articles : 7 mai 2024.
Date de réponse aux propositions : 20 mai 2024.
Date de remise des articles : 18 octobre 2024.
Date de publication : juin 2025.
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Bibliographie
Amsbeck, Florence, Cassiau-Haurie, Christophe (dir.), La bande dessinée du réel, une nouvelle forme de journalisme ?, cat. exp., mars-juin 2023, BNU éditions, Strasbourg, 2023.
Baetens, Jan, Le Roman-photo, La petite Bédéthèque des savoirs, n°26, Paris, Le Lombard, 2018.
Bensaude-Vincent, Bernadette, La Science contre l’opinion, histoire d’un divorce, Paris, Les Empêcheurs de penser en rond, 2003.
Béguet, Bruno dir. La Science pour tous, Paris, Bibliothèque du CNAM, 1990.
Bideran, Jessica de, Bourdaa, Mélanie (dir.). Valoriser le patrimoine via le transmedia storytelling, Paris, Éditions Complicités. Collection « Muséo-Expographie/OCIM ».
Bréan, Simon, Caraco, Benjamin, Dahan, Léopold, Kohn, Jessica, Lesage, Sylvain, Martin, Côme, “faire genre”, dans Jacques Dürrenmatt et Benoît Berthou dir., Style(s) de (la) bande dessinée, Paris, Classiques Garnier, 2019, p. 295-343.
Caboche, Elsa, Lorenz, Désirée (dir.), La bande dessinée à la croisée des médias, Tours, Rennes, Presses Universitaires François-Rabelais, Presses Universitaires de Rennes, coll. Iconotextes, 2019.
Chute, Hillary L., Disaster Drawn. Visual Witness, Comics, and Documentary Form, Cambridge (MA), Londres, The Belknap Press of Harvard University Press, 2016.
Cusin-Berche, Fabienne, « Rencontres discursives entre sciences et politique dans les médias », Les Carnets du CEDISCOR, n° 6, Presses Sorbonne Nouvelle, 2000.
Delannoy Pierre-Alban (dir.), La Bande dessinée à l’épreuve du réel, L’Harmattan, 2007.
Gerbier, Laurent, “La bande dessinée du réel et la poésie de la non-fiction”, Neuvième Art, avril 2020. URL : https://www.citebd.org/neuvieme-art/la-bande-dessinee-du-reel-et-la-poesie-de-la-non-fiction
Heinich, Nathalie, Schapiro, Roberta, De l’artification. Enquêtes sur le passage à l’art, Paris, EHESS, coll. « Cas de figure », 2012.
Jablonka, Ivan, « Histoire et bande dessinée », Dossier: Les formes de la recherche, 18 novembre 2014, article en ligne, URL : https://laviedesidees.fr/Histoire-et-bande-dessinee.html
Jacobi, Daniel, Diffusion et vulgarisation. Itinéraires du texte scientifique, Paris, Les Belles Lettres, 1986.
Jacobi, Daniel (dir.), Culture et éducation non formelle, Québec, Presses de l’Université du Québec, coll. Culture et publics, 2018.
Jeanneret, Yves, Écrire la science, Paris, PUF, 1994
Lamy, Michel, Passeurs de sciences, Paris, Le Sang de la Terre, 2009.
Labarre, Nicolas (dir.), “La Bande dessinée, langage pour la recherche”, Essais, HS n°5, 2017, en ligne : https://www.u-bordeaux-montaigne.fr/fr/ecole-doctorale/la-revue-essais/bd-langage-pour-la-recherche.html
Mairesse, François, et Van Geert, Fabien, Médiation muséale. Nouveaux enjeux, nouvelles formes, Paris, L’Harmattan, 2022.
Mickwitz, Nina, Documentary Comics. Graphic Truth-Telling in a Skeptical Age, London, Palgrave Macmillan, 2016.
Nocerino, Pierre, “Dessiner les sciences sociales”, Socio-logos, n°18, 2023, en ligne : https://journals.openedition.org/socio-logos/6226
Raichvarg, Daniel, La vulgarisation des sciences : fausse « traduction » et vraie « interprétation », Hermès, La Revue 2010/1 (n° 56), p. 105-112, https://www.cairn.info/revue-hermes-la-revue-2010-1-page-105.htm
Rannou, Maël, “Depuis la table à dessin : transmettre la science du côté des auteurs”, Alternative francophone, 3(1), 2022, p. 7–22.
Reboul-Touré, Sandrine, “De la vulgarisation scientifique à la médiation scientifique : Des changements entre discours, langue et société”, in Yana Grinshpun, Judith Nyée-Doggen (dir.), Regards croisés sur la langue française : usages, pratiques, histoire, Paris : Presses Sorbonne Nouvelle, 2012.
Rouvière, Nicolas (dir.), Bande dessinée et enseignement des humanités, Grenoble, ELLUG, coll. Didaskein, 2012.
Singer, Marc, “George Pérez and the Classical Narrative Style”, in Inks: The Journal of the Comics Studies Society, vol. 4, Issue 3, Fall, 2020, p. 288-308.