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Dramaturgies de la Marionnette. L'indicible selon Sylvie Baillon (Arras)

Dramaturgies de la Marionnette. L'indicible selon Sylvie Baillon (Arras)

Publié le par Marc Escola (Source : Françoise Heulot-Petit)

25-26-27 mars  : « Dramaturgies de la marionnette : l’indicible selon Sylvie Baillon »

Coordination 

Françoise Heulot-Petit, MCF HDR, Université d’Artois 
Nicolas Saelens, MAST, Université d’Artois et Président de 
THEMAA (Association nationale des Théâtre de 
Marionnettes et Arts Associés) 
Dimka Delcheva, Doctorante à l’Université d’Artois 

Master class avec Sylvie Baillon à la Ruche le 25 mars
Maison de la recherche salle des colloques I0.06 le 26 mars
à Rivery (compagnie Le Tas de Sable) le 27 mars
Inscription au colloque et au trajet en bus vers Rivery - Programme
Inscription Master Class
Inscription Spectacle le 26 mars

Pour creuser les représentations de l’indicible, nous interrogeons le travail de Sylvie Baillon, Directrice du Tas de Sable Ches Panses Vertes à Amiens car la dramaturgie est au cœur même de son parcours d’artiste commencé avec la création de la compagnie en 1979. Outre l’exploration de 
l’œuvre de Sylvie Baillon, nous écouterons les nombreux artistes qui ont bénéficié de compagnonnages au sein de sa structure pour mieux saisir de quelle manière la côtoyer a nourri un geste artistique spécifique. Cette compagnie s’est attachée à un théâtre de figure qui passe, d’un travail en lien étroit avec l’histoire locale et les marionnettes traditionnelles amiénoises, aux dramaturgies contemporaines et aux commandes aux auteurs bien vivants. Elle se fait l’écho des manières de faire de la marionnette depuis les années 80, tout en montrant un vrai souci de transmission à travers la mise en place de lieux de formation. En même temps, parce qu’il évoque la marionnette, ce colloque souhaite explorer la trace d’un travail qui a à voir avec l’artisanat, le bricolage, ou l’empreinte de la main, comme celle que l’ouvrier laisse sur son ouvrage. À l’heure où Sylvie Baillon va prendre sa retraite, un travail d’inventaire des marionnettes et des décors a été entrepris pour archiver ces mémoires matérielles. Toutefois les objets entrés au musée peuvent aussi « sortir de leur réserve » dans des processus de réécriture. Ce processus de patrimonialisation mérite d’être interrogé pour mieux saisir comment ces objets entrent en dialogue d’une autre manière avec le texte. Quelles traces garder et pourquoi ?