Le terme « écoféminisme » a fait son apparition en français en 1974, dans un livre de Françoise d’Eaubonne qui en formulait ainsi la promesse : « La planète mise au féminin reverdirait pour tous. » L’écoféminisme pointait alors, derrière le capitalisme, l’ombre du patriarcat ; et derrière la lutte des classes, la guerre des sexes. Devenu moins visible au tournant du millénaire, il revient avec une vigueur nouvelle.
« Tremblez ! Tremblez ! Les sorcières sont de retour ! », scandaient les féministes italiennes des années 1970. Le grand retour de l’écoféminisme, associant comme naguère réflexions théoriques, interventions militantes et luttes de terrain, est la bonne nouvelle qu’annonce et illustre le dossier réuni par Germana Berlantini pour Critique.
De la nécrocratie à la biophilie : l’écoféminisme comme uchronie
Économies, ontologies, écologies : l’approche pluraliste du « féminisme de subsistance »
Carolyn Merchant : un autre grand récit de la modernité
Croquée par le crocodile. Vivre, manger, mourir avec Val Plumwood
Entretien
Page 233 à 243
Émilie Hache, Entretien réalisé pour Critique par Germana Berlantini, Thierry Hoquet
Page 244 à 254
Gribouillage et graffiti : l’enfance de l’art ?
« Comme si un chien soudain… »
Mis en ligne sur Cairn.info le 07/03/2024