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L’intime et l’extime à l’épreuve de l’écriture. Archéologie d’un moi en strates en hommage aux Professeurs SALTANI Bernoussi & KAMAL Abderrahim

L’intime et l’extime à l’épreuve de l’écriture. Archéologie d’un moi en strates en hommage aux Professeurs SALTANI Bernoussi & KAMAL Abderrahim

Publié le par Adrien Berger (Source : Abdelhak BOUAZZA)

Colloque international : 

L’intime et l’extime à l’épreuve de l’écriture. Archéologie d’un moi en strates

en hommage aux Professeurs
SALTANI Bernoussi & KAMAL Abderrahim

 Les 13 & 14 novembre 2024

Université sidi Mohammed Ben Abdellah

Faculté des lettres et des sciences humaines

Sais-Fès 

Le Laboratoire de recherche : "Langue، Littérature، Imaginaire et Esthétique"

Argumentaire :


« Intus, et in cute»

Jean-Jacques Rousseau, Confessions.


L’acte d’écrire a de tout temps constitué une révélation sur le moi par des mots qui traduisent sa joie comme sa peine. C’est à travers l’écriture qu’on manifeste sa jubilation, mais c’est à travers l’écriture également qu’on exprime son mécontentement, qu’on crie sa colère en s’apitoyant sur son sort, qu’on expectore son fiel contre un monde qui nous est âpre, hostile, injuste et arbitraire, un monde où l’on n’a jamais le sentiment d’avoir le vent en poupe. Michel Tournier a qualifié d’«intime» toute écriture qui consiste dans « un repliement pleurnichard sur nos petits tas de misérables secrets″ constituant ainsi un espace centré sur l'aveu et la confession. Il s’agit de l’évocation « des faits insolites et marginaux de sa vie », autrement dit l’«anecdotique » (Michel Tournier : 2002). Mais il a parlé également de l’«extime » comme un corollaire de l’intime consistant dans un « mouvement centrifuge de découverte et de conquêtes ». Serge Tisseron, pour sa part, définit l’extimité comme étant un « désir de rendre visibles, certains aspects de soi jusque-là considérés comme relevant de l’intimité » (S. Tisseron : 2001). Quant à l’écrivaine Annie Ernaux, elle reconnait à l’extime, comme une « écriture du dehors » transcrivant le monde dans sa portée sociologique, la capacité de nous sonder « plus qu’une introspection ou une analyse » que l’on fait de ses propres sentiments (Annie Ernaux : 1995).

Substantivé à la fin du XIXe siècle (Véronique Montémont : 2009), l’intime, qui était proscrit durant le XXe siècle, se voit de retour comme référent après le diktat du structuralisme considéré comme une « austère religion du neutre et de l’absence » (Dominique Viart : 2002). En effet, depuis les années 70, les différentes formes de l’’autobiographique dont les lettres, les journaux intimes, les essais, les autofictions, les Mémoires, les témoignages, les biofictions, les récits et les correspondances ne cessent d’enrichir les écrits sur le moi dans sa double dimension : intime et extime. Constituant le cœur des pratiques égographiques, il faut dire que les écrits de l’extime sont de nature complexe, car quoiqu’ils rallient le privé et le public, le dedans et le dehors, le passé et le présent, le dicible et l’indicible, ils le font pour un cercle restreint d’amis considérés comme intimes. Écrire son extime s’avère ainsi une nécessité psychique, un besoin vital, car les joies comme les douleurs sont des sentiments implacables pour pouvoir les faire taire et les laisser dans la confidentialité. Le partage relève ainsi d’une nécessité et non d’un choix. Or, les mobiles qui résident derrière le geste de prendre la plume pour écrire, à la fois l’harmonie et l’intranquilité du moi, sont multiples et contradictoires. On les crie avec autant de force soit pour apaiser ses colères, ne serait-ce qu’en écartant ses pensées morbides, soit pour appréhender l’absurdité du monde en s’interrogeant sur son essence.

 Quoique l’intimiste cultive, dans une sphère privée, son authenticité et sa différence, il ne cherche pas l’exemplarité ou le sublime à la manière d’un Augustin ou d’un Rousseau qui en ont fait une quête passionnée ; il ne cherche pas, non plus encore, à « mettre fin à une ambiguïté du monde » (R. Barthes : 1960). Ecrire l’intime ne concerne que soi ; il n’est qu’une « hygiène de l’âme » selon Sartre, « un acte de résilience » (Serge Tisseron : 2021). Pourtant, il n’a jamais été un acte gratuit ; il est compensatoire dans le sens où il conjure un mal existentiel, aide à faire le deuil de son passé, voire déjouer la folie. Autant de traits inconscients qui ne manquent, d’ailleurs, de s'exprimer dans l’œuvre (Charles Maurron : 1967). L’intimiste ne se projette que rarement dans le futur ; il est cet être de nature mémorielle qui entretient, au bonheur comme au malheur, une relation fusionnelle avec son passé. C’est ainsi que l’intime est toujours présenté sous le mode de la nostalgie et/ou du regret. Parfois, on relate sa vie rien que pour tourner la page à des souvenirs obstinés, un passé pénible qui ne cesse de nous rattraper.

Quant à la sincérité de l’intimiste, elle laisse parfois perplexe. Il n’a pas peur de se lire en livre ouvert, ni de cultiver cet art de mettre à nu son cœur. Loin de jouer en comédie, il s’exhibe dans ses quatre vérités dans une parole libre et libérée des conventions sociales. Avant d’entamer la relation de sa vie privée, Jean-Jacques Rousseau a mis en épigraphe dans ses Confessions les mots latins «Intus, et in cute » qui signifient « À l’intérieur, et sous la peau ». Voulant donner la dimension la plus intérieure de l’expérience humaine à son écrit, il s’exclamait sur un ton péremptoire : « je viendrai, ce livre à la main, me présenter devant le souverain juge. Je dirai hautement : voilà ce que j'ai fait, ce que j'ai pensé, ce que je fus. J'ai dit le bien et le mal avec la même franchise. Je n'ai rien tu de mauvais, rien ajouté de bon (…)». Pourtant, cela ne résout en rien l’énigme de l’imposture qui est inhérente à la nature humaine, notamment dans un champ marqué du sceau du subjectivisme. En littérature, comme en toute chose, dit Victor Hugo, il n’y a que le bon et le mauvais, le beau et le difforme, le vrai et le faux (Odes et poésies diverses, Préface, 1824).

A l’ère du tout numérique, que ce soit sur les chaines de télévision ou les journaux intimes en ligne sur les réseaux sociaux (Facebook et Instagram, YouTube etc.) , ou encore sur d’autres supports comme les magazines spécialisés, l’intime, qui s’expose au quotidien en temps réel, atteste d’une explosion qui n’avait jamais autant piqué la curiosité du large public, notamment quant à la vie privée des célébrités. Poussé à son paroxysme, l’intime frôle l’exhibitionnisme semant ainsi l’amalgame entre ce qui doit être dit et ce qui doit être caché, entre le public et le privé. L’intimité, dit Tisseron, est moins, de nos jours, une affaire d’espaces socialement définis que de choix personnels.

Or, comment intéresser le lecteur par le partage des lambeaux d'histoire privée, des bribes arrachées à l'oubli qui ne concernent que soi ? Peut-on parler de sincérité dans l’acte d’écrire en avouant « ses misérables secrets » ? Ecrit-on pour retenir et garder, ou pour divulguer et partager ? Est-on de la même hardiesse de dire le ‘bon’’ et le ‘’mauvais ‘’ pour ne pas frôler l’imposture? George Sand, Mohammed Zefzaf, Annie Ernaux, Mohammed Choukri, Pierre Michon, Mohammed Khair Eddine, Nathalie Sarraute, Saltani Bernoussi, Jean Genet, Jules Vallès, Maxime Gorki, Abderrahim Kamal ainsi que bien d’autres avaient déjà tenté l’aventure de l’intime tout en étant soucieux de ne rien trahir de leur vécu, sur soi comme sur les autres. L’acte dit égographique n’est pas ainsi un acte d’égophilie ; il naît autant de la vie de soi que de celles des autres. On ne « s’exhibe » pas pour être mieux valorisé, attitude pathologique certes, mais plutôt pour tirer de l’oubli certains de ses amis ; amis d’antan avec qui on a partagé des choses, vécu des souvenirs, ou même auxquels on doit parfois une dette morale. Les écrits égographiques ont ainsi leur dimension éthique ; ils cultivent la topique de l’autre dans sa dimension humaniste. Des clins d’œil que leur fait l’intimiste traduisent affection et amitiés, affinités et ressenti psychologique.

Par ailleurs, la consécration de l’intime passe par sa littérarisation qui s’opère plus encore sur le plan de l’esthétique, d’où l’intimisme. Elle se fait par métaphorisation, humour, pathétisation, mélange de genres, tout en s’inscrivant en faux contre un schéma littéraire doxologique. L’œuvre de l’écrivain marocain Saltani Bernoussi, par exemple, est marquée du sceau de la nostalgie, un certain état psychologique et existentiel, mais aussi par une charge affective envers l’autre dans sa misère humaine. Son intimisme s’avère plus poétique que narratif, car le passage de la prose à la poésie puis au théâtre et à l’essai, ou encore aux paroles proverbiales, darija, néologisme, germanisme, passé et présent où le tout s’enchevêtre, marque un retour éternel dans son œuvre. L’intimisme chez Saltani passe également par ses réflexions à propos des écrivains, des poètes, des personnages historiques, des philosophes, voire des personnes oubliées ou marginales. Il est à la fois conteur, spectateur et acteur ; chez lui, le romancier se mêle au diariste, à l’essayiste, au dramaturge et au poète comme si un genre tout seul ne suffisait pas à décrire la sincérité de l’acte égographique. 

Le présent colloque s’inscrit aux frontières de la littérature, la psychanalyse, la sociologie, la théorie littéraire et la linguistique. Il se veut autant une réflexion sur les écrits de l’intime et de l’extime dans leur rapport synergique, que sur les voies de la création ayant pour objet sa propre vie personnelle en relation avec celle des autres. Il se veut encore une réflexion méthodologique sur l’acte égographique et ses modalités de représentation qui vont de la sublimation à l’autodérision. C’est un questionnement sur les mobiles de l’acte scriptural concernant la sphère personnelle où les censures intérieures de tous ordres tombent au nom de la sincérité.

Mots-clés : intime- extime-égographie - indicible- vie personnelle – le moi- l’autre- mal existentiel- état psychologique- résilience- introspection- nostalgie- pathétisation- regret- sincérité- imposture- censure- autocensure- sublimation – autodérision- imposture- égocentrisme- égophilie- thérapie- remémoration.

 

Axes de recherche :

Intime, extime et moi écrivant
Privé et public dans l’acte égographique
Mobiles et fonctions de l’intime
Intime et thérapie
Intime et doxa
Contrastes et enjeux de l’intime
Intimisme (esthétique) de l’écriture égographique
Réflexivité dans les écrits égographiques
Enjeux éthiques et vérité de l’intime
L’autre comme topique de l’intime
Intime à l’ère numérique
Intime, censure et autocensure
Intime et marginalité
Intimisme et autodérision

 

Pour toute participation, envoyer un cours résumé (20 lignes max) accompagné d’une notice biographique aux deux adresses suivantes : abdelhak.bouazza1@usmba.ac.ma & elazouziab@yahoo.fr

 

Calendrier 


Date limite d’envoi des propositions : 31 juillet 2024.
Notification des avis du comité scientifique : 30 septembre 2024.
Tenue du colloque : 13 & 14 novembre 2024


Coordinateurs du colloque

Prof. Abdelhak BOUAZZA
Prof. Abdelmounïm El AZOUZI

 

Comité d’organisation

Pr. Abdelmounim El AZOUZI
Pr. Abdelhak BOUAZZA
Pr. Mohammed ZAHIR
Pr. Abdelghani EL HIMANI
Pr. Mohammed NABIH
Pr. Mohammed EL FAKKOUSSI
Pr. Mohamed SEMLALI
Pr. Mohamed AMHARZI
Ilham LAMLIH (doctorante)
Meryem BELFKIH (doctorante)
Oussama AMIR (doctorant)
Abdelouahed MECHKOUR (doctorant)

 

Comité scientifique

Pr. Samir BOUZOUITA (Doyen de la FLSH Saïs-Fès. Maroc)
Pr. Bernoussi SALTANI (Université Johannes-Gutenberg de Mayence -Allemagne)
Pr. Abderrahim Kamal (FLSH- Dhar El Mehrez-Fès. Maroc)
Pr. Abdelmounïm EL AZOUZI (FLSH Sais-Fès. Maroc)
Pr. Khalid HADLI (FLSH-Dhar El Mehrez-Fès. Maroc)
Pr. Abdelghani EL HIMANI (FLSH Saïs-Fès. Maroc)
Pr. Mohammed BOUAZZAOUI (FLSH- Dhar El Mehrez-Fès. Maroc)
Pr. Anouar OUYACHI (FLSH- Meknès. Maroc)
Pr. Hassan CHAFIK (FLSH Saïs-Fès. Maroc)
Pr. Laurence OLIVIER-MESSONNIER (CELIS Université de Clermont-Auvergne. France)
Maitre de Conférences Mohamed AÏT-AARAB (Université de La Réunion)
Pr. Abdelhak BOUAZZA (FLSH Saïs-Fès. Maroc)
Pr. Mohamed ZAHIR (FLSH Saïs-Fès. Maroc)
Pr. Mohamed SEMLALI (FLSH Saïs-Fès. Maroc)
Pr. Younès EZ-ZOUAINE (Faculté Polydisciplinaire- Taza. Maroc)
Pr. Mohammed AZOUGAGH (FLSH Sais-Fès. Maroc)
Pr. Mohammed EL FAKKOUSSI (FLSH Sais-Fès. Maroc)

 

Bibliographie indicative

Ouvrages :

BEAUVERD, Jean, « Problématique de l’intime », Intime, intimité, intimisme, Lille, Université de Lille III – Éditions universitaires, 1976.

BELLEMIN-NOËL, Jean, Psychanalyse et littérature (1978), PUF, 2002. BLANCHOT, Maurice, L’Espace littéraire, Paris, Gallimard, 1955.

BRAUD, Michel, « L’Intime », La Forme des jours. Pour une poétique du journal personnel, Paris, Seuil, coll. « Poétique », 2006.

BOURDIEU, Pierre, Esquisse pour une auto-analyse, éd. Raisons d'agir, coll. Cours et travaux, 2004.

BOUVERESSE, Jacques, Le mythe de l’intériorité. Expérience, signification et langage privé chez Wittgenstein, Collection Critique, 1976, (Les Éditions de Minuit, 2001).

BOUZINAC, Geneviève et al (sous la direction de), « L’anecdote entre littérature et histoire à l’époque moderne», Rennes, Coll. Interférences, 2015.

CHAUVIRÉ, Christiane, L’immanence de l’ego, Paris, PUF, 2009.

CLANCIER, Anne, Psychanalyse et critique littéraire, Privat, 1973. 

ERNAUX, Annie, « Avant-propos », Journal du dehors, Gallimard, 1993.

GOMBROWICZ, Witold., Moi et mon double, Paris, Gallimard, 1996.

IBRAHIM-LAMROUS, Lila & MULLER, Séveryne (dir.), L’Intimité, Clermont-Ferrand, Presses Universitaires Blaise Pascal, 2005.

LACAN, Jacques, Le séminaire, livre XVII, L’envers de la psychanalyse. Seuil, 1991.

LACAN, Jacques. Le séminaire, livre XX, Encore. Paris, Seuil, 1999.

LACAN, Jacques, L’éthique de la psychanalyse. Paris, Seuil, 1986.

LEBOVICI, Élisabeth, (dir.), L’Intime, Paris, École Nationale Supérieure des Beaux-Arts, 1998.

LAVAGETTO, Mario, Freud à l'épreuve de la littérature, Éditions du Seuil, 2002.

LEJEUNE, Philippe, Le Pacte autobiographique, Paris, Seuil, 1975.

MADELENAT, Daniel, L’Intimisme, Paris, PUF, coll. « Littératures modernes », 1989.

MAILLARD, Michel, L’autobiographie et le biographe, Paris, Nathan, coll. Balises, 2001.

MAURON, Charles, Des Métaphores obsédantes au mythe personnel, Paris, Ed. José Corti, 1976.

MONESTES, Jean-Louis, Faire la paix avec son passé. Mieux vivre avec ses souvenirs, Editons Odile Jacob, 2009.

MILNER, Max, Freud et l'interprétation de la littérature, SEDES (1ère édition), 1997.

PASSERON, René, Pour une philosophie de la création, Paris, Klincksieck, 1989.

PASSERON, René, La naissance d’Icare : éléments de poïétique générale, Marly-le-Roy, Presses universitaires de Valenciennes, 1996.

RICHARD, Jean-Pierre, Littérature et sensation, Paris, Seuil, 1954.

TISSERON, Serge, L’intimité surexposée, Paris, Hachette, 2002.

TISSERON, Serge, La résilience, Puf, Que sais-je ? 2007.

TISSERON, Serge, Vérités et mensonges de nos émotions, Albin Michel, 2005. (rééd. Le Livre de Poche, 2011).

SARTRE, Jean-Paul, Esquisse d’une théorie des émotions, Paris, Hermann, 1960.

SCHÖN, Donald, Le tournant réflexif, Montréal, Logiques, 1996.

TOURNIER, Michel, Journal extime, Paris, Gallimard, 2004.

VIART, Dominique, VERCIER Bruno, La Littérature française au présent : héritage et mutations de la modernité, Paris, Bordas, 2005.

VIART, Dominique, Quel projet pour la littérature contemporaine ? Publie.net, 2008

VIART, Dominique, Les Vies minuscules de Pierre Michon, Gallimard, 2004.

VIART, Dominique, Le Roman français au XXe siècle, Paris, Hachette, 1999.

 


Articles et revues :

BAUDRILLARD, Jean, « La sphère enchantée de l’intime », Autrement, no 81, juin 1986. COUDREUSE, Anne & Simonet-tenant, Françoise (dir.), « Pour une histoire de l’intime et de ses variations », N0 4, 2009. [En ligne] https://doi.org/10.4000/itineraires.574

ERNAUX, Annie, « Vers un je transpersonnel », RITM, Université Paris X, n°6, 1994.

LACAN, Jacques, Sur l’objet de la psychanalyse. Les Cahiers pour l’analyse, n°3 – mai -juin 1966.

LEJEUNE, Philippe, « Intime, privé, public », La faute à Rousseau, no 51, juin 2009.

MELANÇON, Benoît (éd.), "L’Invention de l’intimité au siècle des Lumières", Nanterre, Université Paris X-Nanterre, coll. « Littérales » no 17, 1995.

MONTEMONT, Véronique « Dans la jungle de l’intime : enquête lexicographique et lexicométrique (1606-2008) », Itinéraires, 2009-4 | 2009, 15-38. [En ligne] URL : http://journals.openedition.org/itineraires/585 DOI : https://doi.org/10.4000/itineraires.585

SIMONET-TENANT, Françoise, « À la recherche des prémices d’une culture de l’intime », Itinéraires, 2009-4 | 2009, [En ligne] URL : http://journals.openedition.org/itineraires/1466 DOI : https://doi.org/10.4000/itineraires.1466

SOURIAU, Étienne, « La notion d’œuvre », in Recherches poïétiques, René Passeron (dir.), t.I, Paris, Klincksieck, 1975.