Concevant l’écriture comme un artisanat, Simenon travaillait selon un rythme régulier et systématique, imposait à l’éditeur la fréquence des parutions, lui interdisait toute correction sur son tapuscrit et participait au choix de la couverture des 103 Maigret, 117 romans durs et 25 textes autobiographiques. L'exposition proposée par Sarah Radicchi et Natalia Granero à la Fondation Jan Michalski du 16 mars au 29 septembre nous offre de retrouver Simemon à travers ses confidences à la presse, des photographies de sa vie de famille et de ses lieux d’écriture, un choix de manuscrits, tapuscrits et premières éditions, ainsi qu’un cycle d’adaptations cinématographiques.
Saluons aussi la parution de l'adaptation en bande-dessinée de La neige était sale, le grand roman existentialiste de Georges Simenon, adapté avec brio par Jean-Luc Fromental et Bernard Yslaire pour Dargaud ; Fabula vous invite à feuilleter cet album…
Et rappelons l'essai de Véronique Rohrbach, Le Courrier des lecteurs à Georges Simenon. L'ordinaire en partage (Presses Universitaires de Rennes), dont on peut lire sur Fabula l'introduction… On trouvera aussi au sein du sommaire Posture d'auteurs : du Moyen Âge à la modernité des Colloques en ligne de Fabula un article de synthèse de Véronique Rohrbach : "L’auteur des lecteurs. Simenon à travers le courrier de ses lecteurs ordinaires".