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La mer dans la littérature jeunesse. Enjeux politiques, écologiques et éducatifs (Amiens)

La mer dans la littérature jeunesse. Enjeux politiques, écologiques et éducatifs (Amiens)

Publié le par Marc Escola (Source : Zoé Commère)

La mer dans la littérature jeunesse : 

Enjeux politiques, écologiques et éducatifs

Les souvenirs émus d’écrivains rappelant leurs lectures d’enfance en témoignent : la mer fait rêver les jeunes lecteurs de longue date, comme le montrent le récit que fait Vallès de sa lecture de Robinson Crusoé au chapitre XI de L’Enfant[1] ou la parodie des romans maritimes verniens restituée par Sartre dans Les Mots[2]. Qu’il s’agisse de textes écrits pour de jeunes lecteurs, d’œuvres appropriées par elle ou adaptés à son profit par l’école ou par les éditeurs, les récits mettant en scène l’espace maritime sont anciens, nombreux et variés : Les Voyages de Sindbad le marin, Les Aventures de Télémaque, celles de Gulliver, d’Énée, d’Ulysse dans un premier temps[3]. La découverte du nouveau continent et les explorations maritimes qui l’accompagnent vont ensuite donner naissance aux robinsonnades, aux histoires de pirates et autres récits d’aventures en mer[4]. Plus près de nous, c’est Fifi Brindacier qui rêve de s’embarquer[5] et Max qui prend la mer pour aborder le royaume des maximonstres[6]. Quant aux récits en série, ils proposent presque tous au moins un épisode qui prend la mer pour sujet (tels que Les vacances du petit Nicolas, Le Club des cinq au bord de la mer, Petit ours brun se baigne dans la mer, Martine à la mer[7], etc., pour ne citer que des exemples très classiques). L’espace maritime semble dès lors assumer des fonctions multiples : il est tantôt un décor, une toile de fond pour des aventures exotiques ou des vacances plus ou moins stéréotypées, tantôt un espace initiatique : semblable à la forêt des contes, il se situe à part et donne l’occasion au jeune héros de murir (comme dans L’Ile au trésor de Robert Louis Stevenson[8]) ou de former sa personnalité (comme dans L’Expédition de Stéphane Servant qui fait des voyages maritimes la métaphore des péripéties de la vie[9]), en adéquation avec l’image d’une mer symbole de liberté et d’indépendance (sur le plan individuel et collectif, dans le cadre utopique de l’île ou du navire[10]). Tantôt destructrice, avec ses gouffres inquiétants, ses périls et ses naufrages[11], tantôt salvatrice avec son bon air[12] et son « appel du large »[13], la mer est un motif littéraire qui a donné lieu à des mises en scène et à des interprétations variées dans la littérature générale comme enfantine. 

La mer sous toutes ses facettes, qu’elle soit menaçante et déchaînée, porteuse d’espoir, source d’aventures, pleine de trésors ou simplement lieu de loisirs, a nourri l’imaginaire de nombreux jeunes lecteurs au fil des siècles et aujourd’hui, ainsi que le souligne Isabelle Autissier, « elle nous promet encore des découvertes et des richesses matérielles et morales. Elle nous dépasse toujours dans sa beauté ou ses colères. Elle excite notre imagination, sollicite notre besoin de merveilleux, nous donne le plaisir ou le courage, la curiosité ou l’apaisement. Pour longtemps encore, le chant des vagues, le bruit du vent et la ligne d’horizon vont accompagner nos mythes, nos légendes et nos rêves[14] ».

Également métaphore de la liberté et des grands espaces pleins de promesses, la mer et ses différents symboles se retrouvent aussi dans les images qui accompagnent et illustrent les récits pour les enfants. Dès lors, les récits de et sur la mer ne se contentent pas de nourrir l’imaginaire des lecteurs, de les mettre en garde ou de les inciter à adopter une attitude écologiquement responsable, ils permettent aussi aux plus jeunes de faire l’expérience de la littérature en leur demandant de déchiffrer et d’interpréter les références et les symboles qui leur sont proposés. 

Les représentations contemporaines des mers et des océans dans les livres pour enfants héritent pour partie de cette production ancienne, qu’elles convoquent bien souvent comme intertexte : on peut penser aux adaptations et réécritures de grands mythes comme celui d’Ulysse ou de Jonas[15] mais aussi à la reprise de la figure de Moby Dick dans L’Auberge de nulle part[16] de Roberto Innocenti ou dans Histoire d’une baleine blanche[17] de Luis Sepulveda. 

Cependant, il y a lieu de penser que ces représentations maritimes dans la littérature pour la jeunesse connaissent actuellement des réactualisations. La mer romanesque des récits d’aventures et la plage des vacances, centrale dans des productions sérielles dont l’essor est souvent contemporain de celui du tourisme de masse, deviennent le lieu de nouveaux enjeux politiques, écologiques et éducatifs à l’heure d’un anthropocène dont il s’agit de faire connaitre les tenants et les aboutissants aux jeunes lecteurs.

Ainsi, le caractère politique de l’espace maritime est désormais mis en évidence par des romans (souvent destinés aux adolescents) qui évoquent l’esclavage et en particulier les traversées de l’océan Atlantique à bord des navires négriers comme dans Alma de Timothée de Fombelle[18] ou dans Les trois vies d’Antoine Anacharsis d’Alex Cousseau[19]. Cette relecture critique du passé, qui dévoile les dessous des entreprises coloniales de manière référentielle ou plus fictionnalisée (comme dans Les derniers géants[20] de François Place), tend à interroger d’un même coup la relation de domination à l’égard de l’autre et de la nature, et peut entrer en tension avec un modèle ancien du récit d’aventures[21]. De même, la question des migrations internationales, qui s’est imposée dans le débat public ces dernières années, se retrouve dans un certain nombre d’albums qui mettent en scène des traversées périlleuses souvent présentées du point du vue des personnages d’enfants migrants comme dans Là-bas[22] ou Méditerranée[23] qui incitent le jeune lecteur à l’empathie.

La crise environnementale semble également avoir une influence importante sur une production pour la jeunesse contemporaine qui se montre très sensible à cette thématique[24]. Ces préoccupations écologiques se déclinent en différentes approches telles que le développement d’albums documentaires visant à accroitre la connaissance du jeune public sur la faune et la flore, littorales et maritimes. D’autres albums tendent à attirer le regard du jeune lecteur sur les merveilles du vivant ; cette approche pleine de bonnes intentions mériterait cependant d’être interrogée à l’aune de la représentation des espèces mises en scène (possible sur-représentation de certaines espèces telles que les ours blancs ou les cétacés au détriment d’autres moins iconiques ou « photogéniques ») et de la relation d’admiration (et donc de distance) à l’égard du vivant qu’elle met en scène. Certains ouvrages à destination du jeune public visent à montrer les effets du changement climatique ou les menaces qui pèsent sur l’environnement à travers différents éco-thèmes (fonte des glaces, marée noire…), dans des ouvrages qui hésitent entre fiction et documentaire[25], et qui pourraient relever de ce que Esther Laso y Leon qualifie de « roman d’actualité »[26]. Du côté des adolescents, s’y ajoutent des éco-fictions[27] qui interrogent notre relation à la nature ou se projettent dans un futur plus ou moins apocalyptique[28]. On peut alors analyser la manière dont ces ouvrages s’articulent au sentiment d’éco-anxiété grandissant chez certains jeunes[29]. La problématique écologique n’est pas au cœur de l’ensemble des productions contemporaines consacrées à la mer, il faudrait cependant interroger la manière dont elle met à son profit les ressources de l’album ou d’autres genres littéraires (en particulier le conte et les genres de l’imaginaire) ainsi que son impact sur la part de fiction dans les récits. On peut aussi se demander comme le suggère Nathalie Prince à propos de l’écolije, si ces ouvrages ne modifient pas leur destinataire et auquel cas, s’agissant spécifiquement des ouvrages consacrés à la mer, de quelle façon ils le font[30]. 

La multiplicité des interprétations du motif de la mer interroge sous l’angle didactique : quelles approches permettent ces productions littéraires dans un cadre scolaire ? La très forte intertextualité qui structure une partie du corpus, ainsi que la reprise de certains motifs (la baleine dévoratrice, de la Bible à Pinocchio par exemple[31]) ou de certains personnages types (le marin, le pirate, la sirène, etc.) semble se prêter sans mal à un travail sur les pratiques de réécritures et peut permettre la découverte et l’appropriation de certains codes de genres littéraires tels que le roman d’aventures[32] ainsi qu’un dialogue entre littérature de jeunesse et patrimoniale (autour de mythes littéraires tels que ceux d’Ulysse ou de Robinson ou de motifs comme celui de l’île[33]…). De même, les pratiques d’intericonicité dans l’album peuvent donner lieu à des découvertes en histoire des arts. Toutefois, ce très dense feuilletage culturel et l’ambiguïté symbolique de la mer, ainsi que le lexique très spécifique qui lui est associé ne sont pas sans poser de possibles difficultés de compréhension ou d’interprétation pour les élèves. 

Il s’agira dès lors d’étudier les manières de présenter, représenter, évoquer et raconter la mer dans les livres pour enfants, et d’interroger leurs enjeux, en France comme à l’étranger, dans des ouvrages variés (albums littéraires, documentaires, docu-fictions, pop-up, mais aussi poésie, théâtre, romans et récits, bandes dessinées, mangas, etc.). Les propositions pourront s’intéresser particulièrement aux questions suivantes :

·       Les formes littéraires dans lesquelles cette thématique maritime se décline : quelle (s) spécificité (s) ? Quelle (s) caractéristique (s) ? Les enjeux de la question ont-elles une incidence sur la forme ? 

·       La façon dont les récents ouvrages reprennent, réécrivent et /ou citent les classiques et se constituent ainsi en une éventuelle initiation littéraire et artistique. 

·       La manière dont les problèmes environnementaux liés à la mer sont abordés dans ces ouvrages.

·       La question didactique de l’accès à la littérature permis par ces ouvrages et celle de la façon dont ils sont lus et exploités en classe.

·       Le rôle assigné à la fiction. S’agit-il encore de faire rêver, de mettre en garde…. ? Quelle réception de ces ouvrages par les jeunes lecteurs ?

·       Les rapports texte /image.  

Modalités de soumission

Les propositions de communication, d'une longueur de 1500 signes environ, accompagnées d’une bibliographie et d’une courte biographie, sont attendues pour le 10 avril 2024. 

Une réponse sera donnée au plus tard le 1er juin 2024.

Les propositions devront être envoyées aux adresses suivantes : 

noelle.benhamou@u-picardie.fr">noelle.benhamou@u-picardie.fr

zoe.commere@u-picardie.fr">zoe.commere@u-picardie.fr

beatrice.finet@u-picardie.fr">beatrice.finet@u-picardie.fr

 Le colloque se déroulera à l’INSPE de l’académie d’Amiens, site de la Citadelle, 10 rue des Français libres, 80 000 Amiens, les 4-5 décembre 2024, et donnera lieu à une publication.

Bibliographie indicative

ASONOVA Ekaterina et BUCKINA Olga, « La mer et la steppe : horizons de l’espoir dans la littérature de jeunesse », ILCEA [En ligne], 49 | 2023, URL : http://journals.openedition.org/ilcea/16752 ; DOI : https://doi.org/10.4000/ilcea.16752

AUTISSIER Isabelle, « La mer, vecteur de l'imaginaire », Revue internationale et stratégique 2014/3 (n° 95), pp. 159 à 165.

BRUEL Christian, L’aventure politique du livre jeunesse, Paris : La Fabrique, 2022. 

CHANSIGAUD Valérie, Enfant et nature. À travers trois siècles d’œuvres pour la jeunesse, Paris : Delachaux et Nietslé, 2016.

CHELEBOURG Christian, Les Fictions de jeunesse, Paris : PUF, 2013.

COOPER-RICHET Diana et VICENS-PUJOL Carlota, De l’île réelle à l’île fantasmée : voyages, littérature(s) et insularité (XVIIe-XXe siècles), Paris : Nouveau Monde Éditions, 2012, en particulier Françoise Hache-Bissette, « L’imaginaire des îles dans la littérature pour la jeunesse : entre aventure et apprentissage », pp. 153-167. 

CORBIN Alain, Le territoire du vide, L’Occident et le désir de rivage, Paris : Flammarion, 2018.

BARRIOLADE D. (dir.), Les Cahiers du CRILJ, n°3 « Littérature du grand large : aventures et voyages », Orléans : 2011. 

CLERMONT, Philippe, « Les écofictions pour la jeunesse : Une forme spécifique ? » In : Littérature de jeunesse au présent : Genres littéraires en question(s) [en ligne]. Pessac : Presses Universitaires de Bordeaux, 2015.

DEVANNE Bernard, Lire, dire, écrire en réseaux. Des conduites culturelles, Paris : Bordas, « carnets de voyages », pp. 109-120. 

FAVARO Patrice, La littérature de voyage pour la jeunesse. Les enfants de Xénomane, Paris : Thierry Magnier, 2009.

GANNIER Odile, « Des petits mousses et de l’écume des mers : des romans maritimes pour la jeunesse ? » in Nelly Chabrol-Gagne, Isabelle Cani et Catherine d’Humières (dir.), Devenir enfant et le rester, Relire les productions pour la jeunesse, Clermont-Ferrand : Presses universitaires Blaise Pascal, 2008, pp. 53-69. 

HUCHET Catherine, SCHMEHL-POSTAÏ Annette, « Didactique de la littérature et problèmes pernicieux en Anthropocène. La question des valeurs et les valeurs en question », Spirale - Revue de recherches en éducation, 2023/2 (N° 72), pp. 59-76. DOI : 10.3917/spir.072.0059. URL : https://www-cairn-info.merlin.u-picardie.fr/revue-spirale-revue-de-recherches-en-education-2023-2-page-59.htm

LAROQUE Lydie, « Pinocchio et ses réécritures littéraires ou l’appropriation du mythe de Jonas par la littérature de jeunesse », in PRINCE Nathalie et SERVOISE Sylvie (dir.), Les personnages mythiques dans la littérature de jeunesse, Rennes : PUR, 2015.

LETOURNEUX Matthieu, Le Roman d'aventures 1870-1930, Limoges : PULIM, 2010.

LEVÊQUE Mathilde (dir.), « Enfance et colonies : fictions et représentations », Strenae, n°3, 2012, https://doi.org/10.4000/strenae.320 

MARCOIN Francis, Librairie de jeunesse et littérature industrielle au XIXe siècle, Paris : Honoré Champion, 2006. 

MARCOIN Francis (dir.), « Encore Robinson », Cahiers Robinson n°41, Arras, 2017. 

OUTHIER Delphine, « Les robinsonnades en littérature de jeunesse contemporaine Évolution et nouveaux enjeux. », Mémoire de Master MEEF, ESPE de Franche-Comté, dir. Élodie Bouygues, 2017. https://univ-fcomte.hal.science/hal-02365996/document

PASTOUREAU Michel, La Baleine, Une histoire culturelle, Paris : Le Seuil, 2023, en particulier pp. 132-147. 

PRINCE Nathalie et THILGES Sébastien (dir.), Éco-graphies. Écologie et littératures pour la jeunesse, Rennes, Presses Universitaires de Rennes : coll. « Interférences », 2018. 

SERVOISE Sylvie (dir.) et PRINCE Nathalie (dir.). Les personnages mythiques dans la littérature de jeunesse. Nouvelle édition [en ligne]. Rennes : Presses universitaires de Rennes, 2015.

Comité d’organisation

Noëlle Benhamou (INSPE /Université de Picardie Jules Verne, CERCCL), Zoé Commère (INSPE /Université de Picardie Jules Verne, CAREF), Anne Delbrayelle (INSPE /Université de Picardie Jules Verne, CAREF), Béatrice Finet (INSPE /Université de Picardie Jules Verne, CAREF).

Comité scientifique

Anne Besson (Université d’Artois, Textes et Cultures), Isabelle Casta (Université d’Artois, Textes et Cultures), Yvon Houssais (Université de Franche-Comté, ELLIAD) Francis Marcoin (Université d’Artois Arras, Textes et Cultures) Sylvie Martin-Mercier (Université Grenoble Alpes, ILCEA4).

Notes  
[1] VALLES Jules, L’Enfant, Paris : Le livre de poche, 1972.
[2] SARTRE Jean-Paul, Les Mots, Chap. « Écrire », Paris : Gallimard, 1972.
[3] ANONYME, Histoire de Sindbad le marin, Paris : Gallimard-Folio junior, 1999. FÉNÉLON, Les Aventures de Télémaque, Paris : Gallimard, 1995. SWIFT Jonathan, Les Voyages de Gulliver, Paris : Flammarion, 2014. VIRGILE, L’Énéide, Paris : Le livre de poche, 2004. HOMERE, L’Odyssée, Paris : Gallimard, 2000.
[4] MARCOIN Francis (dir.), « Encore Robinson », Cahiers Robinson, n°41, Arras, 2017.
[5] LINDGREN Astrid, Fifi Brindacier, Paris : Hachette jeunesse, 1999. 
[6] SENDAK Maurice, Max et les Maximonstres, Paris : L’École des loisirs, 1973.
[7] SEMPÉ et GOSCINNY, Les Vacances du petit Nicolas, Paris : Gallimard, 2007. BLYTON Enid, Le Club des cinq au bord de la mer, Paris : Hachette, 1959. BOUR Danièle, Petit ours brun se baigne dans la mer, Paris : Bayard jeunesse, 2015. DELAHAYE Gilbert et MARLIER Marcel, Martine à la mer, Tournai : Casterman, 1959.
[8] STEVENSON Robert Louis, L’Ile au trésor, Paris : Le Livre de poche, 1973.
[9] SERVANT Stéphane et PIRY Audrey, L’Expédition, Paris : Thierry Magnier, 2022.
[10] RIOT-SARCEY Michèle, BOUCHET Thomas et PICON Antoine, Dictionnaire des Utopies, Paris, Larousse, 2002 et MANGUEL Alberto et GUADALUPI Gianni, Dictionnaire des lieux imaginaires, Paris, Actes Sud, 1998. 
[11] Par exemple dans BEN KEMOUN Hubert, Le Ventre de la chose, Paris : Vilo jeunesse 2008 et dans MORPURGO Michael, Le Royaume de Kensucké, Paris : Gallimard, 2000. 
[12] Comme dans Bécassine aux bains de mer de CAUMÉRY et PINCHON Joseph, Paris, Gauthier-Languereau, 1932. 
[13] CORBIN Alain, Le Territoire du vide. L’Occident et le désir de rivage, Paris, Flammarion, 2018. 
[14]AUTISSIER Isabelle, « La mer, vecteur de l’imaginaire », Revue internationale et stratégique 2014/3 (n° 95), p.165.
[15] Voir SERVOISE, Sylvie (dir.) et PRINCE, Nathalie (dir.). Les personnages mythiques dans la littérature de jeunesse. Nouvelle édition [en ligne]. Rennes : Presses universitaires de Rennes, 2015, en particulier les contributions de DARDAILLAN Sylvie, LAROQUE Lydie et CASSEREA -STOYANOV Hélène. 
[16] INNOCENTI Roberto et LEWIS J. Patrick, L’Auberge de nulle part, Paris : Gallimard, 2002.
[17] SEPULVEDA Luis, Histoire d’une baleine blanche, Paris : Métailié, 2009.
[18] DE FOMBELLE Timothée et PLACE François, Alma, Paris : Gallimard, 2020.
[19] COUSSEAU Alex, Les trois vies d’Antoine Anacharsis, Paris : Le Rouergue, 2023.
[20] PLACE François, Les Derniers Géants, Paris : Casterman, 1992.
[21] LETOURNEUX Matthieu, Le Roman d'aventures 1870-1930, Limoges : PULIM, 2010.
[22] YOUNG Rebecca et OTTLEY Matt, Là-bas, Paris : Kaléidoscope, 2020.
[23] BEAUDOIN Edmond, Méditerranée, Paris : Gallimard, 2016.
[24] CLERMONT Philippe, « Les écofictions pour la jeunesse : Une forme spécifique ? » In : Littérature de jeunesse au présent : Genres littéraires en question(s) [en ligne]. Pessac : Presses Universitaires de Bordeaux, 2015 et PRINCE Nathalie et THILGES Sébastien (dir.), Éco-graphies. Écologie et littératures pour la jeunesse, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, coll. « Interférences », 2018. 

 
[25] Par exemple, le très bel album de LEE MUYNG-Ae, Sur mon île, Paris : De la Martinière jeunesse, 2019.
[26] LASO Y LÉON ESTHER, « La mer en littérature de jeunesse : la nature en contexte » in PRINCE Nathalie et THILTGES Sébastian (dir.), Éco-graphies. Écologie et littérature pour la jeunesse, Rennes : PUR, 2018, pp.273-274.
[27] CLERMONT Philippe, « Les écofictions pour la jeunesse : Une forme spécifique ? » In : Littérature de jeunesse au présent : Genres littéraires en question(s) [en ligne]. Pessac : Presses Universitaires de Bordeaux, 2015. 
[28] Par exemple dans le roman pour adolescents Oxcean de MICHEL Nicolas, Paris : Talents hauts Éditions, 2023. 
[29] CLERMONT Philippe, « Les écofictions pour la jeunesse : Une forme spécifique ? », art. cit. 
[30] PRINCE Nathalie, « Éco-graphies pour la jeunesse : quand lire, c’est faire », in PRINCE Nathalie et THILTGES Sébastian (dir.), Éco-graphies. Écologie et littérature pour la jeunesse, Rennes : PUR, 2018, pp.15-16.
[31] PASTOUREAU Michel, La Baleine, Une histoire culturelle, Paris : Le Seuil, 2023, en particulier pp. 132-147. 
[32] DEVANNE Bernard, Lire, dire, écrire en réseaux. Des conduites culturelles, Paris : Bordas, « carnets de voyages » pp. 109-120. 
[33] COOPER-RICHET Diana et VICENS-PUJOL Carlota, De l’île réelle à l’île fantasmée : voyages, littérature(s) et insularité (XVIIe-XXe siècles), Paris : Nouveau Monde Éditions, 2012.