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La culture du flacon : usages et représentations visuelles des boissons alcoolisées aux XVIIe et XVIIIe s. (Paris)

La culture du flacon : usages et représentations visuelles des boissons alcoolisées aux XVIIe et XVIIIe s. (Paris)

Publié le par Marc Escola (Source : Florence Fesneau)

La culture du flacon : usages et représentations visuelles des boissons alcoolisées aux XVIIe et XVIIIe siècles

The culture of the bottle. Uses and visual representations of alcoholic drinks in the 17th and 18the centuries.

CFP in English below

Colloque du GRHAM, Paris, Galerie Colbert, les 13 & 14 juin 2024.

Appel à communications

Propositions à renvoyer avant le 31 mars 2024.

La thématique des boissons alcoolisées (vins, bières, liqueurs…) à l’époque moderne a été prise en compte par le monde muséal qui y trouve un sujet de société plaisant et intrigant à même d’attirer les publics. Ces vingt dernières années, des historiens modernistes se sont aussi saisis du sujet avec des travaux important sur l’ivresse (Lecoutre, 2007, 2011 & 2017) et sur le vin (Figeac-Monthus & Lachaud-Martin, 2021).

Malgré tout, si le vin – et, dans une moindre mesure, la bière – ont donné lieu à des publications scientifiques, le cas des autres boissons alcooliques comme l’armagnac pour la France, le schnaps pour l’Empire germanique, le gin pour la Grande-Bretagne, ou encore le rhum et le saké pour des contrées plus lointaines reste sous-exploité. L’histoire de l’art a souvent multiplié les études sur les bacchanales, les bambochades hollandaises ou romaines et les œuvres des frères Le Nain, mais elle a négligé d’autres types de représentations ainsi que les objets associés à la consommation. Surtout, les lieux de l’alcool (terrains agricoles, chais, brasseries, tavernes ou auberges, banquets…) sont les grands absents de cette historiographie. Des études de cas mobilisant l’histoire culturelle, l’histoire de l’art et l’histoire matérielle sont donc attendues pour combler ces lacunes et ébaucher une grande synthèse sur la production, la consommation et la représentation des boissons alcoolisées aux XVIIe et XVIIIe siècles.

En faisant dialoguer les chercheurs engagés dans l’exploration de ce thème enivrant et interdisciplinaire, le colloque annuel du GRHAM souhaite questionner la notion de « boisson alcoolisée » en France, en Europe et dans le reste monde afin de mieux comprendre les modalités et les enjeux relatifs à sa représentation. Une approche globale des échanges et des consommations dans le monde pourrait éclairer un regard trop souvent centré sur l’Europe. D’autant plus que différents troubles (conflits armés, sécheresses, inondations…) bousculèrent ponctuellement les habitudes des consommateurs européens.

Le détour lexicographique est éclairant pour identifier la typologie des boissons et des consommateurs. Il permet aussi de mettre à distance une rhétorique parfois simplificatrice et moralisatrice. Au XVIIIe siècle par exemple, l’Encyclopédie définit la « boisson » comme un « aliment liquide destiné à réparer nos forces » avant de distinguer l’eau froide (recommandée comme étant la plus saine) de « la bierre, [du] vin, & [des] autres liqueurs fortes [qu’il faudrait réserver] pour les occasions où il s’agit d’échauffer, de donner du mouvement, d’irriter, d’atténuer ». Le buveur est « un homme qui boit du vin, & qui en boit beaucoup », on dit d’une personne ivre qu’elle a le « cerveau troublé par les fumées & par les vapeurs du vin, ou de quelque autre boisson », tandis que l’« ivrogne » est celui « qui a l’habitude de s’enivrer ou de boire avec excès » (Dictionnaire de l’Académie française, 1762). On trouve aussi, dès l’édition de 1718, l’ivrognesse qui est une femme « sujette à s’enyvrer & à boire avec excés. C’est une yvrognesse. Une vieille yvrognesse ». On les oppose alors à l’individu « sobre », c’est-à-dire « Tempérant dans le boire & dans le manger, qui boit & qui mange peu » (Dictionnaire de l’Académie française, 1762). Qu’en est-il dans d’autres langues ? Et dans d’autres cultures ? Quelles boissons plus ou moins communes et plus ou moins fortes buvait-on aux XVIIe et XVIIIe siècles ?

Marqueur de pratiques quotidiennes, souvent attachées à un espace géographique, l’alcool participe également à des dynamiques de distinction sociale et de consommation ostentatoire : la cohabitation des domestiques affairés et des maîtres joyeux qui s’agitent autour du Déjeuner d’huîtres en offrent une illustration riche d’enseignement. Contrairement au champagne effervescent, nous savons que la bière était une « boisson fort commune » élaborée avec du blé, de l’orge ou du houblon dans la France du XVIIIe siècle (Dictionnaire de l’Académie française, 1762). L’Encyclopédie ne consacre pourtant aucune entrée à cette boisson. En revanche, le vin donne lieu à une passionnante histoire du goût mettant en avant les caractéristiques de ce breuvage ainsi que les régions viticoles les plus importantes de l’époque. Comment les discours et les images appréhendent-ils les boissons et les consommateurs (alcooliques ou sobres) dans la société des Temps modernes ? Quels sont les moments et les fonctions (festives, médicales, religieuses, etc.), les espaces et les objets (typologie des contenants à boire et à servir) associés à cette pratique ?

Le premier axe de ce colloque souhaite analyser les pratiques et les sociabilités artistiques autour de l’alcool. Les tavernes sont un lieu de rencontre incontournable pour les artistes locaux et étrangers : quelle est la place de cet espace dans les sociabilités artistiques (rencontres professionnelles, amicales et affectives ; lieux de travail ; activités ludiques et commerciales…) ? Dans quelle mesure la rencontre autour d’un verre de bière a-t-elle dynamisé ou bien nui à l’activité artistique ? Rappelons entre autres que les nouveaux membres des Bentvueghels à Rome étaient soumis à un rite d’initiation consistant à recevoir le baptême du vin. Des peintres tels que Valentin de Boulogne, Alexis Grimou, ou encore Gabriel de Saint-Aubin étaient connus pour leur consommation jugée excessive ; qu’en était-il d’architectes, de sculpteurs ou de graveurs moins connus ? Il n’est pas rare que l’inventaire après décès d’un artiste laisse entrevoir une cave bien fournie. L’alcool fut-il une source d’inspiration et/ou d’échec ? Fut-il aussi une facteur de sociabilité et/ou d’exclusion sociale ?

Le deuxième axe voudrait analyser l’iconographie des boissons alcoolisées et des buveurs : comment les artistes ont-ils représenté le liquide alcoolique et son contenant dans leurs œuvres ? Le moralisme des écrits est-il aussi fort dans les représentations visuelles ? La représentation du liquide est un motif récurrent dans la nature morte, dans les scènes de genre nordiques et caravagesques ou encore dans les bambochades italiennes. Partant, ces thématiques se diffusèrent, notamment par la gravure, tout au long du XVIIIe siècle. L’alcool nourrit une iconographie variée qui alimente des thématiques festives, religieuses et politiques, avec souvent des dimensions morales ou provocatrices qu’il est utile de mettre en perspective.

L’ivresse, la fête, la fertilité, ainsi que la sexualité sont des notions intimement liées à la représentation de l’alcool : il suffit de penser aux images des bacchanales, des défilés carnavalesques, des banquets, des scènes dionysiaques ou des rendez-vous galants. À cet égard, l’ivresse peut servir de prétexte pour représenter un dépassement des normes imposées par la civilité. L’alcool est aussi traité comme un symbole important dans l’iconographie religieuse et politique. De ce point de vue, le vin est investi d’une forte dimension spirituelle et liturgique dans l’Europe chrétienne, tandis que la représentation des opposants (politiques, religieux, etc.) en buveurs devient un moyen de les discréditer, par exemple dans l’estampe contre-révolutionnaire. Inversement, une véritable scénographie de l’alcool peut marquer certaines réjouissances politiques : les édifications de fontaines à vin accompagnent régulièrement les succès militaires et les entrées royales. Des études plus fines pourraient également révéler d’autres significations en lien avec la représentation de l’alcool. Ainsi, l’allégorie de la joie est souvent associée au verre de vin, de même que les serments de loyauté ou bien, au contraire, de vengeance. Plus largement, on se demandera comment les représentations de l’alcool furent utilisées pour exprimer des commentaires sociaux et politiques. Furent-elles affectées par les réponses réglementaires et répressives apportées à la licence des mœurs et à la consommation déviante de l’alcool ?

Enfin, les divers contenants des alcools (verres gravés, bouteilles, services, etc.) et les accessoires des amateurs de boisson, supports à toutes ces iconographiques, devront être interrogés : comment les artisans et les artistes-décorateurs interprétèrent et reprirent des motifs largement diffusés par la gravure ?

Le troisième et dernier axe souhaite se pencher sur la représentation du travail du brasseur, du viticulteur et des intermédiaires qui acheminent l’alcool jusqu’à la table du consommateur. En d’autres termes, comment ces images peuvent-elles renseigner sur la production, la commercialisation et le service des boissons alcoolisées ? Il s’agira d’analyser l’illustration des champs de vignes et leur topographie, celle des instruments qui permettent la réalisation des boissons, ou encore d’étudier l’architecture des lieux de production, des magasins construits à Paris par les fournisseurs de la Cour de France, ou encore les outils publicitaires des marchands (enseignes, affiches, étiquettes…).

Les participants sont encouragés à examiner les travaux existants, à identifier les lacunes dans la recherche actuelle, à discuter des approches méthodologiques et à en proposer de nouvelles (méthodes quantitatives, mobilisation des humanités numériques…). Nous accueillons des analyses critiques, des réflexions sur les méthodes de recherche, ainsi que des propositions novatrices pour la compréhension de la présence et de la signification de l’alcool dans l’art (et l’histoire) des XVIIe et XVIIIe siècles.

The subject of alcoholic beverages (wine, beer, liqueurs, etc.) in the modern era has been embraced by the museum world, which has found it a pleasing and intriguing subject to attract audiences. Over the last twenty years, modernist historians have also have also examined the subject, publishing major works on drunkenness (Lecoutre, 2007, 2011 & 2017) and wine (Figeac-Monthus & Lachaud-Martin, 2021).

However, alcoholic beverages such as Armagnac for France, schnapps for the German Empire, gin for Great Britain, or rum and sake for more distant regions, remain under-studied as compared to wine - and, to a lesser extent, beer - which have been the subject of scientific publications. The history of art has often multiplied studies concerning bacchanals, Dutch or Roman bambochades and the works of the Le Nain brothers, but has neglected other types of representations as well as objects associated with this consumption. Above all, places of alcoholic consumption such as farmlands, wine cellars, breweries, taverns, inns and banquets are largely absent from this historiography. Case studies drawing on cultural history, art history and material history are needed to fill these gaps and sketch out a comprehensive overview of the production, consumption and representation of alcoholic beverages in the 17th and 18th centuries.

By fostering a dialogue among researchers engaged in the exploration of this interdisciplinary theme, GRHAM’s annual symposium aims to scrutinize the concept of "alcoholic beverage" in France, Europe, and worldwide to better comprehend the methods and stakes related to its representation. A comprehensive approach to global exchanges and consumption patterns could shed light on a perspective often overly focused on Europe. Moreover, various disruptions, such as armed conflicts, droughts, and floods, intermittently disrupted the habits of European consumers.

A lexicographical approach allows us to identify a typology of beverages and consumers and to move away from a rhetoric that can be simplifying and tinged with moralizing connotations. In the 18th century, the Encyclopédie defined "drink" as "liquid food intended to repair our strength", before distinguishing cold water (recommended as the healthiest) from "beer, wine, & other strong liquors [which should be reserved] for occasions when where it is a matter of warming up, giving movement, irritating, attenuating". A drinker is "a man who drinks wine, & who drinks a lot of it". A drunken person is said to have a "brain clouded by the fumes & vapors of wine, or some other beverage". A "drunkard" is a man “who has the habit of getting drunk or drinking to excess" (Dictionnaire de l'Académie française). In the 1718 edition, the ivrognesse is already mentioned: a woman who is "inclined to get drunk & drink to excess”. Those drunkards are then contrasted with the "sober" individual who is "Temperant in drinking & eating, who drinks & eats little" (Dictionnaire de l'Académie française, 1762). What might these definitions be in other languages? And in other cultures? What types of beverages, more or less strong, were drunk in the 17th and 18th centuries?

A marker of everyday practices, often tied to a particular geographical area, alcohol also played a part in the dynamics of social distinction and conspicuous consumption. The cohabitation of busy servants and cheerful masters around the Déjeuner d'huîtres is an instructive illustration. Unlike effervescent champagne, beer was a "very common drink" made from wheat, barley or hops in 18th-century France (Dictionnaire de l'Académie française, 1762). However, the Encyclopédie does not devote a single entry to this beverage. Wine, on the other hand, gives rise to a fascinating history of taste, highlighting the characteristics of this beverage as well as the most important wine-growing regions of the time. How do discourses and images apprehend drinks and consumers (drunk or sober) in the society of modern times period? What are the moments, functions (festive, medical, religious, etc.), spaces, and objects (typology of drinking and serving containers) associated with this practice?

The first axis of this symposium is dedicated to the analysis of artistic practices and sociability related to alcohol. Taverns are an essential meeting place for both local and foreign artists. What role do these spaces play in artistic sociability (professional, friendly and emotional encounters; workplaces; recreational and commercial activities...)? To what extent do gatherings over a glass of beer boost or hinder artistic activity? It's worth noting, for instance, new members of the Bentvueghels in Rome underwent an initiation rite involving the baptism of wine. Painters such as Valentin de Boulogne, Alexis Grimou and Gabriel de Saint-Aubin were known for their excessive drinking. But what about lesser-known architects, sculptors and engravers? It is not uncommon for an inventory after an artist’s death to reveal a well-stocked cellar. Was alcohol a source of inspiration or failure? Was it a factor of sociability or social exclusion?
The second axis of this symposium focuses on the iconography of alcoholic beverages and drinkers. How have artists represented the alcoholic liquid and its container in their works? Is the moralism in literature just as strong in visual representations? The representation of liquids is a recurrent motif in still life paintings, Nordic and Caravaggesque genre scenes and Italian bambochades. These themes spread throughout the 18th century, particularly in engravings. Alcohol nourished a varied iconography that contributes to festive, religious and political themes, often with moral or provocative dimensions that should be put into perspective.

Drunkenness, festivity, fertility and sexuality are intimately linked to the representation of alcohol when it comes to bacchanals, carnival parades, banquets, Dionysian scenes and trysts. In this respect, the representation of drunkenness can be understood as a way of contravening the norms imposed by civility. Alcohol is also an important symbol in religious and political iconography. Wine has a strong spiritual and liturgical dimension in Christian Europe and the representation of opponents (political, religious, etc.) as drinkers could be used to discredit them, as in counter-revolutionary prints.
On the other hand, a true scenography of alcohol can mark certain political celebrations. For instance, the construction of wine fountains regularly accompanies military successes and royal entrances. More detailed studies could reveal other meanings linked to the representation of alcohol. For example, the allegory of joy is often associated with a glass of wine, as are oaths of loyalty or, on the contrary, of revenge. More broadly, we will inquire into how representations of alcohol were employed to convey social and political commentary. Were they the target of regulatory limitations or repressive measures in response to moral license and deviant alcohol consumption?

Finally, we aim to examine the various alcohol containers (engraved glasses, bottles, services, etc.) and the drinkers’ accessories which serve as supports for all these iconographies. How did craftsmen and artist-decorators interpret and reproduce motifs widely disseminated through engraving?
The third and final axis aims to focus on the representation of the work of the brewer, the winemaker and the intermediaries who transport the alcohol to the consumer's table. How can these images shed light on the production, marketing and service of alcoholic beverages? We would like to analyze the illustrations of vineyards and their topography, the instruments used to make the beverages, the architecture of the production sites, the stores built in Paris by suppliers to the French Court, and the merchants' advertising tools (signs, posters, labels, etc.).

Participants are encouraged to review existing work, identify gaps in current research, discuss methodological approaches and propose new ones (quantitative methods, digital humanities...). We welcome critical analyses, reflections on research methods, as well as innovative proposals for understanding the presence and significance of alcohol in the art (and history) of the 17th and 18th centuries.

Proposals must be submitted by 31 March 2024 to the following address: asso.grham(at)gmail(dot)com

Comité organisateur/Organizing Committee

Élisa Bérard (doctorante, Sorbonne Université), Maxime Bray (doctorant, Sorbonne Université), Justine Cardoletti (doctorante, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Florence Fesneau (docteure, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Barbara Jouves-Hann (docteure, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Alysée Le Druillenec (doctorante, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne & Université Catholique de Louvain), Maxime-Georges Métraux (Galerie H. Duchemin / Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Alice Ottazzi (docteure, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Marine Roberton (docteure, Université de Bourgogne), Maël Tauziède-Espariat (docteur, Université de Bourgogne), membres du bureau du Groupe de Recherche en Histoire de l’art moderne (GRHAM) avec Ludovic Jouvet (docteur, Institut archéologique d’Autriche – Académie des Sciences d’Autriche).

Bibliographie sélective/Selected bibliography

Brennan Thomas Edward, Public Drinking and Popular Culture in Eighteenth-Century Paris, Princeton, Princeton University Press, 1988.

Chayette Hervé et Arthur José, Le vin à travers la peinture, Paris, ACR Édition, 1997.

Cornette Joël, Le Repas des paysans des frères Le Nain, Paris, Armand Colin, 2008.

Dion Roger, Histoire de la vigne et du vin en France ; des origines au XIXe siècle, Paris, Flammarion, 1990.

Figeac Michel et Bouneau Christophe (dir.), Le verre et le vin de la cave à la table du XVIIe siècle à nos jours, Pessac, MSHA, 2007.

Figeac-Monthus Marguerite et Lachaud-Martin Stéphanie (dir.), Ville et vin en France et en Europe : du XVe siècle à nos jours, La Crèche, Presses universitaires de Nouvelle-Aquitaine, 2021.

Figeac-Monthus Marguerite, Châteaureynaud Marie-Anne, Dávila Pauli et alii (dir.), Vigne, vin et éducation du XVIIIe siècle à nos jours, La Crèche, Presses universitaires de Nouvelle-Aquitaine, 2022.

Fournier Dominique et D’Onofrio Salvatore (dir.), Le ferment divin, Paris, Éditions de la Maison des sciences de l’homme, 1991.

Gilbert Garrier (dir.), Boire et manger au XVIIe siècle au temps de la Marquise de Sévigné, Actes du IIe symposium Vin et histoire, Suze-La-Rousse, Université du Vin, 1998.

Lecoutre Matthieu, « Normes juridiques et pratiques judiciaires à propos de l’ivresse et de l’ivrognerie en France du XVIe au XVIIIe siècle » dans Garnot Benoît (dir.), Normes juridiques et pratiques judiciaires du Moyen Âge à l’époque contemporaine, 2007, p. 113-121.

Lecoutre Matthieu, Ivresse et ivrognerie dans la France moderne, Rennes/Tours, Presses universitaires de Rennes/Presses universitaires François Rabelais, 2011.

Lecoutre Matthieu, Le goût de l’ivresse. Boire en France depuis le Moyen Âge (Ve-XXIe siècles), Paris, Belin, 2017.

Loetscher Hugo, Kunst für Weinfreunde, Wein für Kunstfreunde, Munich, Verena und Mark Füllemann, 2004.

Miret i Nin Montserrat, Le Vin dans l’Art, Grenoble, Glénat, 2005.

Morel Philippe, Renaissance dionysiaque : inspiration bachique, imaginaire du vin et de la vigne dans l’art européen, 1430-1630, Paris, Felin, 2015.

Nahoum-Grappe Véronique, « Le boire et l’ivresse dans la pensée sociale sous l’Ancien Régime en France (XVIe-XVIIIe siècles) », dans Histoire et Alcool, Paris, L’Harmattan, 1999, p. 15-100.

Nahoum-Grappe Véronique, La culture de l’ivresse. Essai de phénoménologie historique, Paris, Quai Voltaire, 1991.

Nourrisson Didier, Crus et cuites : histoire du buveur, Paris, Perrin, 2013.

Schmidt D. Eike, Fruits of Desire. A Seventeenth-Century Carved Ivory Cup, Los Angeles, Getty Publications, 2009.

Seddon B. Geoffrey, The Jacobites and Their Drinking Glasses, Antique Collectors’ Club, 2015.

Selvaggi Cesare, Art Tastings: Mythological, Symbolic, Spiritual and Metaphysical Wine Culture in Rome’s Public Collections, Rome, Gebart, 2003.

Skelly Julia, Addiction and British Visual Culture, 1715-1919, Farnham (Surrey), Ashgate, 2014.

Wittkower Margot et Rudolf, Les Enfants de Saturne. Psychologie et comportement des artistes de l’Antiquité à la Révolution française, Paris, Éditions Macula, 2016.

Catalogues d’exposition

Gétreau Florence (dir.), Le vin et la musique. Accords et désaccords, cat. expo. (Bordeaux, Cité du Vin, 23 mars-24 juin 2018), Paris-Bordeaux, Gallimard-La Cité du Vin, 2018.

Milovanovic Nicolas et Piralla-Heng Vong Luc (dir.), Le Mystère Le Nain, cat. expo. (Lens, musée du Louvre-Lens, 22 mars-26 juin 2017), Paris, musée du Louvre-Lens et Liénart éditions, 2017.

Scarpa Annalisa et Spinosa Nicola (dir.), Arte e vino, cat. expo. (Vérone, Palazzo della Grand Guardia, 11 avr.-16 août 2015), Milan, Skira, 2015.

Cappelletti Francesca et Lemoine Annick (dir.), Les Bas-fonds du baroque. La Rome du vice et de la misère, cat. expo. (Rome, Villa Médicis, 7 oct. 2014-18 janv. 2015 et Paris, Petit Palais, 24 fév.-24 mai 2015), Milan, Officina Libraria, 2014.

Un museo… tutto da bere : arte e vino, cat. expo. (Naples, Museo Duca di Marina, 21 déc. 2011-15 avr. 2012), Naples, Artem, 2012.

Les Arts de l’effervescence : Champagne !, cat. expo. (Reims, Musée des Beaux-Arts, 13 déc. 2012-26 mai 2013), Reims et Paris, Musée des Beaux-Arts de Reims et Somogy éditions d’Art, 2012.

Sicilia Francesco et Cavarra Angela Adriana (dir.), Il vino tra sacro e profano : vite e vino nelle raccolte casanatensi, cat. expo. (Rome, Biblioteca Casanatense, 21 oct. 1999-29 janv. 2000), Rome Aisthesis, 1999.

Vins, vignes, vignerons dans la peinture française, cat. expo. (Narbonne, Musée d’art et d’histoire, juillet-septembre 1996 et Nice, Musée des Beaux-Arts, octobre 1996-janvier 1997), Narbonne, Musée d’art et d’histoire de Narbonne, 1996.

Grewenig Meinrad Maria (dir.), Mysterium Wein : die Götter, der Wein und die Kunst, cat. expo. (Spire, Historischen Museums der Pfals Speyer, 1996), Spire, Hatje Cantz Verlag 1996.

Buttet Patrick de (dir.), La vigne, le vin, ivresse de l’art, cat. expo. (Paris, le Louvre des Antiquaires, 13 oct. 1993-9 janv. 1994), Paris, Le Louvre des antiquaires, 1993.

Exposition rétrospective de la vigne et le vin dans l’art, cat. expo. (Paris, Musée des Arts décoratifs, mai-juillet 1936), Paris, Musée des Arts décoratifs, 1936.