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« Et si aujourd’hui j’avais le pouvoir d’un fleuve de mots » : Imaginaires, structures et influences dramaturgiques du fleuve Saint-Laurent et de l’eau

« Et si aujourd’hui j’avais le pouvoir d’un fleuve de mots » : Imaginaires, structures et influences dramaturgiques du fleuve Saint-Laurent et de l’eau

Publié le par Marc Escola (Source : Lorie Ganley)

« Et si aujourd’hui j’avais le pouvoir d’un fleuve de mots1 » : Imaginaires, structures et influences dramaturgiques du fleuve Saint-Laurent et de l’eau

Au cours de l’année 2023-2024, les membres de l’axe Théorie et critique de la Société québécoise d'études théâtrales (SQET) ont entamé une réflexion collective sur nos façons de raconter, de nommer et de définir la dramaturgie au Québec. Il nous a semblé que, dans les études théâtrales au Québec, les recherches s’intéressent principalement à ce que Joseph Danan décrit comme le « sens 22 » de la dramaturgie, c’est-à-dire aux rapports pluriels qu’entretiennent textes et scènes, déléguant, consciemment ou non, l’analyse textuelle au domaine des études littéraires.

Ce chantier de réflexion ouvert sur les formes et les motifs de la dramaturgie au Québec s’articule cette année autour du motif du fleuve (et, par extension, des étendues d’eau qui traversent le territoire du Québec et au-delà). Alors qu’en mars 2022 Sandrine Le Pors et Julie Assouly organisaient un colloque autour des « scènes aquatiques dans les arts scéniques et visuels3 », il nous apparaît que l’une des spécificités de la dramaturgie du Québec pourrait se situer précisément dans l’imaginaire du fleuve.

Le colloque « Arts vivants, écologie, politique : fabriques d’un nouveau relationnel », organisé par la Société québécoise d’études théâtrales à l’Université Laval, du 5 au 7 juin 2024, nous offre une occasion d’explorer l’hypothèse selon laquelle les eaux du territoire du Québec structurent dramaturgiquement un certain nombre de pièces des répertoires théâtraux francophones, anglophones, autochtones et allophones. 

L’axe Théorie et critique organise une séance ouverte d’une durée de 3h qui se composera de contributions théoriques et performatives. Les contributions pourront prendre la forme de communications, de performances, d'essais performatifs (20 minutes). Merci de spécifier la forme choisie dans votre proposition. Au terme de l’activité, l’objectif serait de définir la place des eaux du Québec dans la dramaturgie ou, du moins, d’en esquisser les contours.

Dates pour soumettre les propositions

Les propositions (250 mots) et une courte notice biographique (100 mots) sont attendues pour le 31 janvier 2024

Prière d'inclure dans l'envoi vos noms, prénoms, statut et affiliation, et de donner un titre à votre proposition.

Veuillez faire parvenir vos soumissions et toute demande d'information à l’adresse : gaumond.pierre-olivier@uqam.ca

Responsables : 

Enzo Giacomazzi (chargé de cours et doctorant UQAM - Sorbonne Nouvelle Paris 3)

Lorie Ganley (Candidate à la maîtrise, Université d’Ottawa)

Pierre-Olivier Gaumond (doctorant, UQAM)

Nicole Nolette (professeure agrégée, Université de Waterloo)

(1) Déraspe, R. (2021). Les filles du Saint-Laurent, Montréal : Dramaturges Éditeurs, p. 181. 2 

(2) Danan, J. (2017). Qu’est-ce que la dramaturgie ?, Arles : Actes Sud-papiers.

(3) Un article de Sandrine Le Pors, paru dans la revue Percées, trace les contours de ce qu’elle nomme “drames de l’eau” : https://percees.uqam.ca/fr/article/les-drames-de-leau-une-traversee