Édition
Nouvelle parution
Montaigne, De l’institution des enfans (Essais, I, 26) (éd. J. Llinàs Begon)

Montaigne, De l’institution des enfans (Essais, I, 26) (éd. J. Llinàs Begon)

Publié le par Valentine Bovey (Source : Classiques Garnier)

Le chapitre « De l’institution des enfans » pose les fondements d’une nouvelle démarche éducative, destinée à former le jugement de l’élève. Montaigne vise moins ici à définir une réforme des programmes pédagogiques qu’à montrer l’importance de la formation du jugement dans la formation de soi.

TABLE DES MATIÈRES

Avant-propos   7

Introduction   9

La production du chapitre   9

Un chapitre au style disparate ?   12

Un chapitre bien structuré ?   14

Une éducation sans religion ?   18

Un chapitre uniquement sur l’éducation ?   21

Des idées actuelles sur l’éducation ?   23

ESSAIS,
LIVRE I, CHAPITRE 26

DE L’INSTITUTION DES ENFANS

De l’institution des enfans   29

Variantes significatives   79

Commentaire   85

Écrire sur l’éducation sans être pédagogue,
produire une écriture sans savoir (l. 1-121)   85

Déclaration d’inscience (l. 1-33)   85

Justification de l’écriture de soi (l. 33-121)   94

Difficulté d’écrire à propos d’éducation (l. 122-188)   99

272

Une dédicace originale (l. 122-135)    99

Influence des inclinations (l. 135-162)   102

Un précepteur d’un genre nouveau (l. 163-199)   107

Exercer sa compréhension (l. 200-299)   110

Critique du savoir reproductif (l. 200-208)   110

Relation précepteur-élève (l. 208-224)   111

Entraîner le jugement pour éviter la soumission
à l’autorité (l. 225-248)   113

Formation du jugement et toute-puissance
de l’entendement (l. 249-299)   118

Acquérir de l’expérience (l. 300-549)   126

Expérience et pratique du monde,
sans les parents (l. 300-365)   126

Règles du commerce des hommes (l. 366-453)   132

Lecture de la vie des grands hommes.
Plutarque et La Boétie (l. 454-497)   138

Fréquentation du monde (l. 498-522)   144

Contemplation du monde (l. 522-549)   148

La philosophie comme discipline essentielle
de l’éducation (l. 549-754)   152

Philosopher pour bien vivre
et bien mourir (l. 549-620)   152

Philosophie comme agréable outil de formation
du jugement (l. 621-669)   160

Philosophie rivée à l’âme et au corps,
vise la vertu (l. 670-738)   165

Philosophie et action (l. 739-971)   180

Philosophie pour la jeunesse (l. 739-781)   180

Lieu de l’éducation : La critique des écoles (l. 782-838)   182

Éducation de l’homme entier (l. 838-849)   184

Éducation par une sévère douceur (l. 850-887)   186

Faire en sorte qu’il puisse
faire toutes choses… (l. 888-941)   189

… et n’ayme à faire que les bonnes (l. 909)   191

Une éducation par le rapport entre l’action
et le langage (l. 942-1173)   196

273

Faire et dire : la vie comme un miroir (l. 942-972)   196

Supériorité des actes sur les paroles (l. 972-1001)   202

Interaction entre les paroles et les actes (l. 1001-1059)   203

Conceptions de la philosophie, conceptions de la vie :
la réflexion sur la poésie (l. 1059-1089)   209

Périls du langage
et vagabondage de la pensée (l. 1090-1114)   212

Tout langage sert (l. 1114-1118)   215

Style et éducation (l. 1118-1162)   217

Langage et société :
vers une nouvelle rhétorique (l. 1163-1173)   227

L’éducation de Montaigne, un modèle d’éducation
par l’appétit et l’affection ? (l. 1175-1383)   231

Langue et communication.
À propos du latin et du grec (l. 1175-1237)   231

Sur l’éducation de Montaigne (l. 1237-1286)   237

Sur l’importance du caractère et du regard des autres
au processus formatif et littéraire (l. 1287-1342)   239

Utilité du théâtre : son rôle social (l. 1343-1377)   247

Allécher l’appétit et l’affection (l. 1378-1383)   250

Remerciements   255

Bibliographie sélective   257

Index nominum   267