Nous figeons volontiers le Japon dans l’immuabilité supposée de ses traditions. Or si une littérature se passionne pour le présent, c’est bien la littérature japonaise : même quand elle fait du passé (national) sa pâture, c’est pour mieux nourrir l’incessante investigation qu’elle mène sur les rapports sociaux, politiques, familiaux d’aujourd'hui.
Ce souci de décrire et d’évaluer le monde contemporain est au cœur du dossier conçu par Thierry Hoquet. Y sont évoquées des figures très contrastées d’écrivaines et d’écrivains, les unes bien connues, les autres encore ignorées du public français, faute de traduction.
De Mishima à Wataya Risa ou Kanehara Hitomi, de Henmi Yô à Aki Shimazaki, quoi de commun ? Peut-être cette présence au monde et ce désir d’y intervenir – par action et réaction, pour reprendre le titre d’un beau livre de Jean Starobinski.
Sommaire
Nankin 1937 : la littérature comme mémoire
Quand la littérature répond à l’événement : les écrivains japonais face au Covid 19
Des noms japonais l’ onomastique d’Aki Shimizaki
Les haïkus romanesques d’Aki Shimazaki
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Mis en ligne sur Cairn.info le 05/10/2023